L’aide à la personne est un service réservé aux personnes âgées ou à mobilité réduite pour les accompagner au quotidien. Il est possible de bénéficier d’avantages fiscaux pour demander ce service quand il est devenu essentiel.
Réduction ou crédit d’impôt ?
S’ils ont effectué une déclaration en règle, les organismes d’aide à la personne peuvent accorder des avantages fiscaux à leurs clients. Ces avantages se présentent le plus souvent sous forme de crédit ou de réduction d’impôt. Le crédit d’impôt est une déduction faite à l’imposition d’un particulier. Si le montant de l’impôt sur le revenu du contribuable est inférieur au montant du crédit d’impôt, la différence lui sera remboursée. Pour bénéficier d’un crédit d’impôt pour une aide à la personne, il faut remplir certaines conditions, comme l’exercice d’une activité professionnelle durant l’année concernée, ou encore être demandeur d’emploi pendant au moins 3 mois au cours de cette année. Il faut également que chaque membre du couple marié ou pacsé remplisse l’une de ces conditions pour que le foyer ait droit au crédit d’impôt.
Si le couple ne remplit pas ces conditions, il a droit à une réduction d’impôt. C’est le cas pour une personne retraitée, par exemple. Les dépenses engagées au bénéfice des parents ou grands-parents vivant sous le même toit que le couple donnent également droit à une réduction d’impôt.
Avantages fiscaux, comment ça marche ?
Les réductions et crédits d’impôt sur le revenu ne doivent pas couvrir plus de la moitié des montants payés pour le service à la personne. Par foyer fiscal, le plafond fixé est de l’ordre de 12 000 euros par an. Toutefois, lors de la première année d’imposition, ce plafond est ramené à 15 000 euros par an. Des majorations peuvent aussi être appliquées en fonction du nombre d’enfants en charge. Le plafond annuel de dépenses ne doit cependant pas excéder 20 000 euros.
Les avantages fiscaux sont applicables, quel que soit le type de service à la personne rendu. Il existe toutefois quelques exceptions en ce qui concerne le plafond autorisé. S’il est de 12 000 euros pour tous les autres types d’activités, il est limité à 5 000 euros pour les travaux de jardinage à domicile. Le plafond annuel est également limité à 3 000 euros pour les services d’assistance informatique. Pour ce qui est du bricolage, le plafond est de 500 euros, chaque intervention ne devant pas excéder 2 heures.