Les douleurs causées par l’arthrose sont souvent handicapantes, surtout lorsque la maladie touche les articulations principales comme celles situées au niveau de la hanche, du genou ou encore de la cheville. Les antalgiques et les anti-inflammatoires ne sont pas les seules solutions possibles pour soulager la douleur. Il existe aussi différentes alternatives naturelles qui permettent d’atténuer la souffrance sans prises de médicaments. Quand rien ne soulage la douleur, il est possible de recourir à des alternatives plus radicales : l’intervention chirurgicale. Tour d’horizon des différentes solutions pour soulager la douleur de l’arthrose.
Les médicaments, la solution la plus évidente
Lorsque les premières douleurs articulaires se font sentir, les médecins préconisent la prise d’antalgiques et d’AINS ou anti-inflammatoire non stéroïdien. Quand ces solutions ne se montrent pas très efficaces, le praticien peut aussi proposer des infiltrations de corticoïdes au niveau des articulations. L’injection de corticoïdes permet de diminuer la douleur en l’espace de quelques heures. Par ailleurs, son effet se prolonge dans la durée. Selon l’intensité de la douleur, l’effet d’une injection dure entre quelques heures à deux mois. Si la première injection n’est pas suffisante, il est donc d’en faire une seconde, quelques semaines plus tard. Il faut juste veiller à ne pas dépasser trois injections sur une même articulation.
Les méthodes naturelles pour soulager la douleur
La première méthode naturelle qui permet de soulager efficacement la douleur causée par une arthrose est l’application d’une serviette chaude au niveau de la zone douloureuse. La chaleur permet en effet de détendre les muscles et de réduire ainsi les maux. L’eau et son effet sédatif permettent également d’alléger la souffrance du malade. C’est d’ailleurs pour cette raison que la cure thermale est recommandée dans le traitement des douleurs articulaires.
Certaines plantes comme l’harpagophytum, le bouleau (la sève) et le cassis (le bourgeon) possèdent des propriétés anti-inflammatoires. La prise de 15 à 20 gouttes en teinture mère de ces plantes, 3 fois par jour, pendant une quinzaine de jours, permettrait d’obtenir les mêmes résultats qu’une prise d’anti-inflammatoires classiques.
Les solutions pour prévenir l’apparition des douleurs
Parfois, le simple fait d’améliorer l’hygiène de vie permet d’atténuer les douleurs, voire prévenir leur apparition. Si vous souffrez d’une arthrose, vous devez, certes, préserver vos articulations, mais cela ne vous empêche pas pour autant de faire des exercices physiques. Certains exercices simples permettent de réduire la raideur de l’articulation et de préserver leur mobilité. Par mesure de précaution, demandez toujours l’avis de votre médecin avant de suivre un programme d’exercices. Il est aussi recommandé de ne pas trop forcer et de s’arrêter dès que des douleurs se font ressentir. Le surpoids favorise aussi les douleurs articulaires. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de perdre du poids.
Les massages offrent une autre alternative pour soulager les douleurs. Ils stimulent la sécrétion des morphines naturelles et procurent une sensation de bien-être. Les gestes fermes sont tonifiants et ont pour effet d’améliorer le drainage lymphatique et par conséquent, la mobilité articulaire.
L’intervention chirurgicale, l’ultime recours
Quand aucune de ces solutions ne semble apporter d’amélioration, il reste un ultime recours : l’intervention chirurgicale. L’intervention consiste en réalité en une pose de prothèse. La pose d’une prothèse ne se fait qu’en dernier et ultime recours, lorsque l’arthrose est vraiment handicapante et que les douleurs résistent aux traitements médicamenteux habituels. La pose d’une prothèse se fait le plus tard possible. En effet, si la prothèse peut remplacer la plupart des grandes articulations : genou, épaule, hanche, poignet, cheville, etc. elle n’est pas définitive. Elle finit par s’user au fil du temps. D’une manière générale, sa durée de vie se situe entre 15 et 20 ans. Si l’intervention est faite trop top, la personne risque de se retrouver plus handicapée et sans autre alternative, des années plus tard. En règle générale, la pose de prothèse se fait à partir de 60 ans.