Cohabitation intergénérationnelle : des crèches implantées dans des maisons de retraite

Alors que la population française est en perpétuel vieillissement, le bien-être des personnes âgées et leur isolement est une priorité. Et si les « crèches intergénérationnelles » étaient la solution ? Si la maison de retraite et la crèche paraissent à des lieux l’une de l’autre, certains établissements ont décidé de miser sur leur cohabitation. Le maître-mot est le partage intergénérationnel pour le bonheur des plus petits et des séniors.

Une cohabitation entre enfants et séniors

Si au Canada ou en Belgique le système de partage des locaux entre enfants et personnes âgées a fait ses preuves, la France ne dispose que d’une vingtaine de maisons de retraite ou d’EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) cohabitant avec une crèche ou un établissement d’accueil pour enfants.

Certaines infrastructures se prêtent au jeu afin de trouver une solution quant à l’isolement de ses occupants. Si le concept paraît novateur, il a pourtant été expérimenté en 1992 par la Résidence de l’Étang à Marcillé-Robert qui continue à cohabiter et accueillir des enfants de 4 mois à 4 ans de la garderie Coccinelle. De même, dans la ville d’Aspiran la crèche À Petit Pas est installée dans l’EHPAD mutualiste Gerard Soulatges. Cette crèche possède une entrée indépendante mais peut aussi être accessible par le hall de l’EHPAD afin de favoriser la proximité avec les séniors. En 2008, le 19ème arrondissent de Paris inaugure la crèche La Môme dans la maison de retraite Édith-Piaf aménagée pour l’occasion.

Les bienfaits d’un partage intergénérationnel

Ces résidences et bien d’autres organisent plusieurs fois par semaine des ateliers (cuisine, peinture, jardinage…) entre enfants et séniors. Ces activités se font soit en groupe, soit par binôme afin de rapprocher les générations et d’en tirer un certain bienfait physique et psychologique.

La proximité avec les enfants permet de remédier au sentiment de solitude trop répandu chez les séniors. Ils sont un petit bol d’air frais qui leur redonne goût à la vie en empêchant tout isolement. De plus, les enfants et les activités proposées permettent le stimulus cérébral et physique des personnes âgées ce qui ralenti les effets du vieillissement.

À l’inverse, la présence des séniors apaise les enfants généralement très actifs. Leur comportement se calque sur un rythme qui n’est pas le leur et qui les interpelle. De ce fait, les enfants deviennent plus attentifs et sont ouverts à recevoir les connaissances de leurs ainés. Ils développent également leur sens de l’empathie et de l’entraide.

Des mesures nécessaires

Si ce projet intergénérationnel est bénéfique, il n’est pas sans difficulté. En effet, intégrer une crèche dans une maison de retraite nécessite de faire appel à un architecte. Il faut repenser les lieux de manière à ce que les deux populations puissent être autonomes tout en pouvant interagir.

Quant aux professionnels, ils doivent être dans la capacité de superviser à la fois les personnes âgées et les enfants lors de leurs regroupements.

Pour finir, les problèmes de santé demeurent les plus importants. Enfants et séniors sont des individus fragiles, des mesures doivent alors être prises pour éviter tout risque de contagion.

1 Français sur 6 est aidant familial : vers une reconnaissance de ce statut

Un aidant familial est une personne qui donne de son temps et de son énergie pour venir en aide à ses proches en situation de dépendance. L’aidant familial n’est pas vraiment reconnu comme un auxiliaire de l’aidant professionnel, et pourtant, il effectue quasiment les mêmes tâches. Le gouvernement français est actuellement en train de prendre des mesures pour faire évoluer cette situation.

L’aidant familial, de plus en plus nombreux en France

L’article 51 de la loi du 28 décembre 2015, relative à l’adaptation de la société au vieillissement, définit l’aidant ou l’aidante familiale comme une personne qui vient aider une personne dépendante, à titre non professionnel, dans l’accomplissement d’une partie ou de l’intégralité des actes et des activités de la vie courante. Selon les chiffres publiés en 2017 par la fondation April BVA, les aidants familiaux sont au nombre de 11 millions en France. Environ un français sur six fait le choix d’accompagner un proche en situation de dépendance, engendrée par l’âge ou la maladie. Ces onze millions sont ceux qui sont répertoriés comme aidants, mais tout le monde peut à un moment donné de sa vie devenir un aidant familial. Nous pouvons être amenés à nous occuper régulièrement et fréquemment de nos enfants, de nos parents, de nos grands-parents, de notre conjoint ou même de nos voisins et de nos amis devenus dépendants du fait de l’âge ou de la maladie.

Des contraintes quotidiennes souvent oubliées

Un aidant familial passerait environ 40 heures par semaine pour prendre soin de ses proches dépendants. Une telle situation a forcément un impact non négligeable sur la vie personnelle de l’aidant. S’il n’arrive pas à trouver un temps pour récupérer, il finira vite épuisé et perdra son équilibre psychologique. Le baromètre de l’année 2017 publié par la Fondation April affirme qu’environ 24 % des aidants familiaux constatent que leur situation a un impact négatif sur leur santé. Environ 28 % affirment voir la qualité de leur sommeil diminuer. Près de 22 % affirment avoir le moral en baisse.

Une enquête réalisée par France Alzheimer a prouvé que cette situation a aussi un impact négatif sur la vie professionnelle des aidants familiaux. Selon cette enquête, près de 80 % des personnes venant en aide à leur proche atteint d’Alzheimer ont du mal à concilier leur rôle d’accompagnant de vie avec leur activité professionnelle. Pour faire face à la situation, près de 44 % d’entre eux prennent davantage de congés et de jours de RTT.

Une situation en passe d’être améliorée

Il est pourtant difficile de se passer des aidants familiaux. Selon les projections de l’INSEE, le nombre de personnes en situation de dépendance va augmenter au fil des années pour doubler d’ici 2060. Cela s’explique par le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie. Le nombre d’aidants familiaux va aussi suivre cette tendance. Il est ainsi d’une importance vitale de trouver des solutions pérennes pour accompagner ces personnes. Le gouvernement français y pense sérieusement et commence à prendre des mesures pour améliorer la situation de l’aidant familial. Depuis le 1er janvier 2016, le statut d’aidant familial est reconnu légalement, par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement. Cette reconnaissance a permis d’améliorer leurs conditions de travail et de revaloriser l’allocation personnalisée d’autonomie. L’entrée en vigueur de cette loi a aussi introduit la notion de droit au répit, un indispensable pour permettre aux aidants de concilier leur vie personnelle et professionnelle à leur vie d’accompagnant.

 

Ces plateformes qui permettent aux seniors de transmettre leur savoir aux jeunes

Avec Internet, les plateformes collaboratives sont désormais légions. Au cœur de leur fonctionnement : le partage de savoir-faire et de services. Cette nouvelle économie, centrée sur la collaboration, est l’occasion de nombreux échanges, intergénérationnels entre autres.

Des seniors de plus en plus connectés

Si vous pensiez que les personnes âgées étaient dépassées par les nouvelles technologies, détrompez-vous ! Les seniors n’ont rien à envier aux petits jeunes car ils sont de plus en plus digitalisés. Abonnés à de nombreuses Newsletters, adeptes de Wikipedia, parfois même de Facebook, les sexa-, septua- et octogénaires sont, pour nombre d’entre eux, férus du Web !

Ainsi, d’après l’institut français des seniors (IFS),

  • 10,5 millions d’internautes français sont âgés de plus de 50 ans ;
  • Près de 70% des plus de 50 ans ont un ordinateur personnel ;
  • Près de la moitié des plus de 50 ans se connectent quotidiennement à Internet…

Bref, on le voit bien : les seniors ne sont pas moins connectés que le reste des Français. Toutefois, il convient de relativiser ces chiffres car une fracture numérique demeure : celle qui touche les plus de 75 ans qui, eux, se connectent moins naturellement (bien que cette fracture tende à se réduire grâce à la mise sur le marché d’appareils dédiés à cette tranche d’âge).

Des plateformes de services consacrées aux retraités actifs

Dans ce contexte, il paraît évident et normal de voir naître des plateformes destinées aux seniors et à l’échange de services entre les différentes générations. On connaissait déjà les sites, comme Paupiette, permettant aux étudiants de déjeuner ou dîner chez un retraité, ou encore ceux comme Un toit 2 générations, favorisant la cohabitation entre générations. Désormais, les retraités, jeunes et moins jeunes, peuvent transmettre leur savoir et savoir-faire grâce à Internet.

Créée en 2016, la plateforme Les talents d’Alphonse  met ainsi en relation des jeunes retraités d’Île-de-France avec des « curieux » de toutes les passions : couture, tricot, langues étrangères, photographie, dessin, piano, solfège, chant… tout y passe ! Pour 15€ de l’heure, tout un chacun peut profiter de l’expérience de ces seniors encore actifs qui, bien que retraités, ne veulent pas couper avec le monde du travail. Une idée qui plaît puisque, sur le même principe, on retrouve Nabaka, une plateforme qui propose les mêmes services, en Belgique cette fois-ci.

Mais le concept n’est pas nouveau, il faut le dire. Le site seniorsavotreservice.com permet en effet, depuis 10 ans déjà,  à des seniors de proposer leurs services en tant que bricoleurs, gardes d’enfants, cuisiniers ou autres… L’expérience est différente toutefois puisqu’il ne s’agit pas ici d’une transmission de savoir et de savoir-faire mais bien d’un service rémunéré.

Quoi qu’il en soit, ces différentes plateformes collaboratives témoignent bien d’un fait majeur : Internet, que l’on accuse souvent de couper les jeunes générations du monde réel, permet aux personnes âgées de ne pas rester seules, chez elles et de continuer à exercer leur passion, tout en transmettant leur expérience.

Retraités et actifs : c’est bon pour le moral !

Par nécessité financière, goût de l’effort ou besoin de rester relié aux autres de nombreux retraités continuent de travailler. Et si les raisons qui les poussent à le faire sont diverses, un critère commun les rassemble toutefois : l’envie d’être utile.

Travailler après la retraite : un pari tout bénéfice

Les raisons qui poussent certains retraités à reprendre une activité professionnelle sont aussi diverses que variées. Le fait de maintenir son niveau de vie ou d’arrondir ses fins de mois rentre évidemment en compte. Mais au-delà de l’aspect pécuniaire, le bien-être psychique et physique importe beaucoup. Continuer à travailler après la retraite serait synonyme de bien vieillir selon de nombreuses études menées en Europe et en Amérique du Nord. Lorsqu’on sait que l’isolement des seniors accélère le processus de vieillissement cérébral et la perte de mémoire, il est aisé de comprendre en quoi la recherche du lien social détermine l’envie de travailler après la retraite. C’est également une approche valorisante, qui place l’expérience de vie au cœur du processus d’embauche. Enfin la démarche des retraités actifs est constructive pour la société dans son ensemble dans la mesure où elle encourage la collaboration intergénérationnelle.

Quelles activités professionnelles pour les retraités actifs ?

Les services d’aide à la personne constituent un secteur d’emploi plébiscité par les retraités actifs. Jardinage, garde d’enfants, bricolage sont autant de « petits jobs » rémunérateurs et réalisables dans un environnement familier. La rémunération de ce type de service d’aide à domicile s’effectue en chèque emploi service universel (Cesu) par l’employeur.

L’assistanat (aux entreprises ou plus rarement aux particuliers) constitue également un secteur porteur. Les postes en secrétariat, en comptabilité ou de transport de personne par exemple, ont en commun de nécessiter une expérience dont peuvent alléguer les personnes retraitées et qui rassure les employeurs.

Sachez enfin qu’il existe des sites internet dédiés à l’emploi des seniors tels que www.seniorjob.fr ou www.seniorsavotreservice.com qui portent à votre connaissance des annonces d’emploi et vous mettent en relation avec des particuliers ou des entreprises qui recrutent.

Les retraités qui travaillent : un phénomène qui gagne de l’ampleur

Il semble plus que probable que la crise financière cumulée à la dette nationale ainsi qu’à un système de retraite par répartition qui s’essouffle contribuent à ce phénomène. Néanmoins les habitudes évoluent aussi au gré de l’allongement de la durée de vie. Selon la Caisse nationale d’assurance vieillesse les retraités (du privé) qui travaillent seraient plus de 500 000, soit plus de 4% des cotisants au régime général. La durée de ce cumul travail-retraite est de 3 ans et demi au-delà desquels les personnes tendent à se retirer pour de bon et à savourer les fruits de leurs labeurs en totale quiétude.

Un gène permettrait le dépistage préventif de la rupture d’anévrisme cérébral

En France, 1 à 3% de la population est porteuse d’un anévrisme intracrânien touchant en particulier les femmes. Chaque année, l’accident vasculaire cérébral (AVC) et la rupture d’anévrisme cérébral causent environ 30 000 décès. Si cette anomalie peut être dépistée lorsqu’elle est située à l’abdomen, il n’en est pas de même pour la rupture d’anévrisme cérébrale asymptomatique. Toutefois, selon des chercheurs nantais un gène permettrait sa prévention.

Qu’est-ce qu’une rupture d’anévrisme ?

L’anévrisme est la malformation d’une artère qui grossit par la pression sanguine, ce qui fragilise sa paroi. Elle touche essentiellement l’aorte abdominale et certaines artères cérébrales. Le danger est que l’anomalie cérébrale présente peu de symptômes voire aucun. Les vertiges, la vision trouble, les migraines ou les pertes d’équilibre peuvent être des alertes souvent ignorées. Bien que l’obésité, le diabète, le tabagisme soient des facteurs à risque, la rupture d’anévrisme intracrânienne ne présente pas de signe avant-coureur ce qui rend son dépistage difficile. Elle est alors une bombe à retardement mortelle qui peut exploser après de longues années à cause de l’augmentation de la tension ou d’une paroi de l’artère en mauvaise état. Et si le dépistage de l’anévrisme cérébral n’était plus hypothétique ?

L’implication d’un gène dans l’anévrisme intracrânien

La découverte de chercheurs français venant de Nantes va permettre de révolutionner le dépistage et un potentiel traitement de l’anévrisme intracrânien. En effet, en collaboration avec l’INSERM et le CHU de Nantes, un groupe de chercheurs de l’institut du thorax a publié dans The American Journal of Human Genetics les résultats de leurs recherches sur le gène ANGPTL6 qui serait responsable de ces dilatations vasculaires.

L’étude s’est appliquée sur l’ADN de plusieurs personnes d’une même famille présentant un anévrisme, puis de cinq familles différentes. Dans chaque cas, l’analyse a démontré la même anomalie sur le gène ANGPTL6. Une mutation du gène semble être présente chez les individus atteints d’anévrisme cérébral. Les tests ont été étendus à d’autres patients démontrant également les mêmes anomalies dans ce gène. En conclusion, les personnes révélant cette mutation possèdent 50% en moins de protéine codée par le gène. L’hypertension est aussi analysée comme un facteur à risque dans le développement de l’anévrisme. Après sa publication, cette recherche a conduit à un dépôt de brevet concernant l’anévrisme cérébral.

Vers un dépistage futur

Si 3% de la population française est touchée, 3% pourront alors être dépistés et potentiellement sauvés grâce à cette étude. En exécutant une simple prise de sang, les médecins pourront alors rechercher une protéine spécifique dans le sang responsable de cette anomalie. La mesure de l’activité de cette protéine permettra le dépistage préventif de l’anévrisme intracrânien.

Cependant, aucune prise de sang ne certifie la malformation d’une artère cérébrale, elle indique les personnes à risque et susceptibles d’être touchées par un anévrisme. Le diagnostic final ne peut se faire que par une IRM cérébrale qui concrétisera la présence et l’évolution de l’anévrisme. Beaucoup trop coûteuse, elle sera prescrite aux patients dont la prise de sang aura détecté l’anomalie sur le gène ANGPTL6.

Jeunes retraités : comment souscrire à une complémentaire santé adaptée

Le départ à la retraite est synonyme de temps pour soi, de loisirs et de réunions familiales. C’est également le moment d’assurer vos dépenses de santé. Découvrez quelques conseils afin de faire les bons choix pour la souscription de votre complémentaire santé.

La complémentaire santé pour les jeunes retraités : un choix délicat

Lorsqu’arrive le moment de la retraite, les dépenses de santé sont susceptibles d’augmenter. En effet les bilans divers, les dépistages variés et les équipements en prothèses et en appareillages se font de plus en plus fréquents à mesure qu’approche l’âge mur. L’objectif recherché est alors naturellement d’obtenir une couverture suffisamment large, pour un coût raisonnable. Or, cette quête illustre le paradoxe auquel se trouvent confrontés les jeunes retraités : d’une part le coût des dépenses santé augmente, alors que d’autre part le pouvoir d’achat est généralement amoindri. Ainsi, à titre d’illustration, les frais de santé atteignent en moyenne 6 000 € annuel pour les Français de plus de 65 ans. Dès lors, comment faire lorsqu’on bénéficie d’une petite retraite ?

Complémentaire santé : les garanties indispensables et les autres

Choisir parmi la multitude d’offres proposées sur le marché, c’est avant tout comparer les garanties incluses.

Parmi les garanties indispensables, assurez-vous d’être bien couvert par votre mutuelle sur l’hospitalisation et les équipements en prothèses diverses. En effet, le coût d’une hospitalisation peut vite être augmenté par les dépassements d’honoraires ainsi que par les frais de confort (chambre individuelle). Par ailleurs, la prise en charge par l’assurance maladie des équipements optiques, des prothèses dentaires et auditives est infime.

Au nombre des garanties avantageuses mais moins prioritaires, figurent la chirurgie réfractive des yeux, les médecines non conventionnelles (qi gong, balnéothérapie) ou bien encore l’hospitalisation à domicile.

Complémentaire santé et loi Évin : est-ce un bon choix ?

Depuis la loi Évin de 1989, les salariés pour lesquels l’entreprise a souscrit à un contrat santé collectif peuvent demander à en bénéficier à titre individuel, à leur départ en retraite. Les jeunes retraités pourront donc conserver les mêmes garanties dont ils bénéficiaient en tant que salariés, à la condition qu’ils en fassent la demande à l’assureur de la société au moins six mois avant la fin de leur contrat.

Si cette possibilité semble être un avantage, il convient de tempérer le propos : en effet, sachez que l’employeur ne paiera plus sa part des cotisations (à hauteur de 50% minimum). Par ailleurs, l’assureur est en droit d’augmenter le coût des cotisations initiales de 50%, ce qu’il ne se prive en général pas de faire. Ainsi, il est fort probable que le coût de cette mutuelle soit multiplié par trois pour les jeunes retraités. De quoi faire réfléchir à des solutions alternatives.

L’assurance collaborative : une alternative à la complémentaire santé

L’assurance collaborative prend ici la forme d’un fonds commun de protection, financé par les primes d’assurance d’une centaine de personnes (au maximum) et dont 80% des ressources iront en garantie du règlement de sinistres mineurs au sein du groupe d’assurés. Les 20% restants seront affectés à la souscription d’une assurance classique, qui couvrira les sinistres majeurs au cas où le fonds serait vidé de ses ressources prématurément. En s’appuyant sur la répartition du nombre d’assurés en groupes restreints et en gageant que cela réduise le caractère accidentogène de chacun d’eux, l’assurance collaborative permet aux assurés de récupérer une partie de leurs cotisations sous réserve que peu de sinistres soient survenus au cours de l’année.

L’assurance collaborative est une alternative qui permet aux jeunes retraités d’être couverts au juste prix, voire même de récupérer une partie de leurs primes. Ils ont la possibilité de suivre leurs dépenses en temps réel et de savoir à quoi sont affectées leurs cotisations : la traçabilité des ressources est donc assurée.

Paupiette, le site qui met en relation jeunes et seniors

Combler le fossé des générations par la loi de l’offre et de la demande ? C’est le pari d’Enora Goulard, fondatrice de la startup solidaire Paupiette qui a pour but de mettre en relation étudiants et personnes âgées le temps d’un déjeuner. Le principe est le suivant : les séniors préparent un déjeuner équilibré à des étudiants qui ont peu de moyens mais le goût des aliments sains. Et ceux-ci viennent combler une solitude devenue parfois trop lourde à porter.

Paupiette : coup de pouce et coup de fourchette

Paupiette, dont le nom fleure bon la cuisine d’antan, est une plateforme qui rapproche deux générations a priori éloignées l’une de l’autre. La startup permet à des personnes retraitées d’organiser et de préparer un déjeuner chez elles, auquel des étudiants peuvent s’inscrire moyennant une petite participation financière. Ces derniers se déplacent chez la personne qui cuisine et lui reversent une participation de 4€ pour un plat unique ou de 7€ pour un menu entrée-plat-dessert. Les personnes qui cuisinent précisent quant à elles le nombre de couverts disponibles et bien sûr…le délicieux menu qu’elles comptent concocter.

Ecrire que Paupiette a pour objectif de nourrir correctement les étudiants à moindre frais et de faire gagner quelques sous à des séniors serait bien trop en deçà de ce qu’est l’esprit de la startup. Car cette plateforme a pour but premier de créer un lien entre les convives, de stimuler l’échange entre les générations en présence. Nombreuses sont les personnes âgées retraitées et seules qui désirent combler leur solitude. Et nombreux sont les jeunes à avoir pris conscience de la vulnérabilité inhérente à cette solitude et qui plus est, à considérer avec nostalgie les petits plats maisons de grand-mère. La convivialité est donc le maître mot de cette démarche et le résultat est atteint au-delà de toute espérance puisqu’après Bordeaux et Quimper la startup s’est installée dans la capitale début avril.

Une réponse à un enjeu sociétal de taille

Le vieillissement de la population en France est un enjeu sociétal majeur. Il pose de nombreuses questions, quant à la démographie, à l’économie et au bien-être des citoyens. Ce basculement des générations soulève également une problématique difficile à évaluer ; celle de l’isolement des personnes âgées. Le succès grandissant de l’économie sociale et solidaire qui a ici pour corollaire l’usage avisé des nouvelles technologies, est une amorce de solution pour répondre à un besoin avant tout humain : la création de liens entre des inconnus qui ont plus à s’apporter qu’ils ne le pensaient.

La démarche de Paupiette s’inscrit dans une mouvance d’initiatives similaires (les Talents d’Alphonse, Ensemble2Générations) qui traduit une réelle motivation de la part de la nouvelle génération d’entrepreneurs à faire « bouger les lignes » et à transcender les différences d’âges (personnes âgées/ étudiants) et de conditions (étudiants sans revenus/ personnes économiquement plus stables).

La rémission par le sport, c’est possible

Depuis le 1er mars 2017 l’article 144 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé permet aux médecins de prescrire une activité physique aux personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD). Cela représente environ 10 millions de Français. Une démarche d’autant plus justifiée, que les méfaits de la sédentarité relative à nos modes de vie modernes sont de plus en plus visibles sur la santé des Français.

Les risques de la sédentarité

En termes de santé publique, les risques liés à un mode de vie sédentaire (sans activité physique) sont nombreux et désormais bien identifiés. Pour n’en citer que les principaux, les professionnels de santé constatent qu’il tend à augmenter le risque de développer des maladies cardiovasculaires, du diabète, du surpoids, du cholestérol, des troubles musculo-squelettiques, et de la dépression. Le constat est le même dans la plupart des pays développés, et ce problème de santé publique coûterait 61 milliards d’euros par an dans le monde.

Afin de remédier à cette situation mais également parce que les bienfaits d’une activité physique égalent, et parfois même surpassent, l’efficacité d’une thérapeutique médicamenteuse, la prescription médicale d’une activité physique est enfin possible. Cependant une trentaine de maladie seulement sont concernées par cette mesure, parmi lesquelles le VIH, le diabète, le cancer, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques ou encore la dépression.

Les bénéfices du sport sur la santé

La pratique d’une activité physique régulière possède de nombreuses vertus : réduction des maladies cardio-vasculaires, des maladies chroniques, diminution d’1/3 de récidive du cancer du sein… A noter que pour cette dernière maladie, les sports les plus efficaces sont la boxe, l’escrime ou l’aviron.

La pratique d’une activité physique contribue également à réduire la consommation médicamenteuse dans notre pays, qui figure au podium des pays Européens qui en consomment le plus. Selon le ministère de la santé, s’il était généralisé, ce système permettrait de faire chuter les dépenses de santé entre 10 et 20 %.

La mise en place d’une prescription sportive est relativement longue mais cette durée se justifie par le besoin de faire un diagnostic poussé et « sur-mesure ». Le médecin prescripteur doit remplir un formulaire spécifique à la suite d’un examen clinique poussé. Ainsi, en fonction de la maladie dont souffre le patient il pourra prescrire la pratique d’activités aussi différentes que le vélo, le tai-chi, l’aquagym ou encore la marche nordique. Puis le patient consulte un spécialiste (éducateur sportif, kinésithérapeute, psychométricien, ergothérapeute, et autres personnes qualifiées titulaires d’une certification délivrée par une fédération sportive agréée) qui mettra en œuvre et dispensera la prescription. Si le médecin prescripteur en fait la demande, le spécialiste pourra lui faire des rapports réguliers sur l’avancée de la thérapie.

Un engouement qui permet de compenser l’absence de prise en charge financière

Le frein à cette belle démarche est que l’activité physique sur prescription n’est pas prise en charge par l’Assurance Maladie. Cela a pour effet de creuser les inégalités et de favoriser un système de santé « à deux vitesses ». Néanmoins, du fait même de l’absence de prise en charge financière par l’Assurance Maladie, les offres privées et surtout les démarches à l’échelle municipale, départementale ou régionale ont pris le relais pour permettre à tous les patients d’avoir accès à cette thérapie par le sport. Et l’engouement suscité par ces démarches volontaristes semble payer. Ainsi sur la ville-test de Strasbourg où le dispositif avait été mis en place dès 2012 on a constaté que par exemple, sur 8 diabétiques suivis, 7 avaient amélioré leur bilan sanguin.

Tutelle et curatelle, protéger un proche de deux manières distinctes !

Il est des situations de vie au sein desquelles une personne, un proche, peut avoir besoin de l’aide d’un tiers, de la mise en place d’une mesure spécifique : une tutelle ou une curatelle. Si chacune de ces mesures est différente, elle tend à protéger des personnes vulnérables (personnes en situation de handicap, personnes âgées…), protéger des personnes parfois contre elles-mêmes, ou encore contre des personnes extérieures pouvant être nuisibles…

Comprendre la mesure de tutelle

Les personnes concernées par des mesures de tutelles sont en général des personnes vulnérables ayant besoin d’une assistance, d’un accompagnement. Dans le cadre de la mise en place d’une tutelle, la personne concernée sera alors représentée dans différents actes de la vie courante. Par ce biais, il s’agit d’éviter que cette dernière soit victime d’arnaques, gère mal son budget, prenne des décisions lourdes de sens. C’est au juge qu’appartient la décision de savoir qui sera la personne responsable de la tutelle, qui sera le tuteur. De manière générale, il s’agit de proches de la famille, de membres de l’entourage ou, le cas échéant, de professionnels sociaux.

Dans le cadre d’une mesure sous tutelle, le tuteur représentera la personne vulnérable pour différents actes tels que :

  • Gestion des biens financiers, des dépenses de la personne protégée ;
  • Un accompagnement dans le cadre des suivis médicaux ;
  • Dans le cadre d’un mariage ou d’un pacs, le juge des tutelles pourra ou non autoriser la procédure.

Qu’est-ce qu’une mesure de curatelle ?

Dans le cadre de l’accompagnement d’une personne vulnérable, de la mise sous protection d’un proche, d’un membre de sa famille, il est possible de demander le déploiement d’une curatelle. Différente de la mesure de mise sous tutelle, bien qu’il s’agisse également d’une décision judiciaire, la mesure de curatelle peut concerner de nombreuses personnes à protéger.

À l’inverse de la mesure de tutelle, la mesure de curatelle vise plutôt à contrôler, à accompagner une personne vulnérable. Dans cette optique, pour certains actes de la vie quotidienne, la personne pourra prendre ses propres décisions, quand il faudra parfois avoir l’assistance d’une tierce personne pour d’autres actes.

La décision de placer une personne sous curatelle est inhérente à un juge des tutelles qui choisit alors un tuteur. Ce dernier sera alors consulté pour des questions budgétaires, des achats de biens. Dans le cadre des besoins en santé, ce sera la personne sous curatelle qui prendra ses propres décisions. Toutefois pour un mariage ou Pacs, le curateur devrait apporter son autorisation.

Être tuteur, ou curateur, une manière de protéger un proche !

Devenir tuteur ou curateur d’une personne ou d’un membre de sa famille n’est en rien une décision facile à prendre. Si quelques fois, c’est la personne elle-même qui en fait la demande, d’autres fois, la situation donne lieu à de plus amples complications. Il s’agit pourtant de se porter garant de la sécurité d’une personne, de l’accompagner dans les actes de la vie civile, de la vie quotidienne, pour son propre bien. Il s’agit ainsi de protéger un proche de tous les méfaits de la vie, contre lui-même et contre tous ceux qui pourraient vouloir tirer profit de ses faiblesses !

Quelles sont les allocations pour les aidants familiaux ?

Aider un proche malade ou âgé est une activité à part entière, assez chronophage, et qui se pratique parfois au dépend de l’activité professionnelle initiale des aidants familiaux. À ce titre, ces derniers peuvent percevoir des allocations qui dépendent toutefois du type d’aide touchée par la personne en situation de handicap. C’est en effet cela qui déterminera si un aidant est salarié ou seulement indemnisé.

Aidants familiaux : un statut juridique particulier

Aussi appelés « aidants naturels », les aidants familiaux sont les proches d’un malade ou d’une personne âgée ou handicapée qui lui viennent en aide suite à la perte de son indépendance. En France, ce statut concerne entre quatre et huit millions de personnes, dont plus de la majorité sont des femmes. Or il s’agit d’un véritable engagement, parfois très contraignant. Par exemple, les proches d’une personne atteinte d’Alzheimer peuvent lui consacrer six heures par jour en moyenne. Dans ce cadre, le droit français a créé un statut pour les aidants afin qu’ils puissent percevoir un salaire ou des indemnités en fonction des besoins réels de leur proche dépendant.

Attention toutefois : ce statut ne concerne pas les conjoints du malade (qu’ils soient liés à ce dernier par le mariage, le PACS ou le concubinage). Il ne peut s’appliquer en effet qu’à ses enfants, frères, sœurs, neveux et nièces.

Les aidants salariés de leur proche malade ou âgé

Si la personne malade perçoit l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou la PCH (Prestation de Compensation du Handicap), l’aidant familial peut être son salarié à condition d’être en règle au niveau du droit du travail. Pour cela, il faut se déclarer à l’URSSAF dans les huit jours suivant l’embauche ou opter pour un règlement via les Chèques emploi service universel (CESU). L’avantage est alors double puisque la personne âgée a droit à une réduction d’impôt de 50% sur les frais engagés dans ce cadre, dans la limite de 12 000€.

À noter : un contrat de travail régit alors ces transactions et les montants perçus dans ce cadre doivent faire l’objet d’une déclaration de revenus.

Les différentes indemnités perçues par les aidants familiaux

Parfois, les aidants familiaux ne peuvent pas être reconnus comme salariés de leur proche malade. Ils peuvent néanmoins percevoir des indemnités. Ces dédommagements sont versés par le Conseil général et s’élèvent à une hauteur maximale de 85% du SMIC horaire, sur une base de 35h par semaine. Ainsi, les sommes versées sont plafonnées à 3,65€ par heure, voire 5,48€ si l’aidant familial a dû quitter son activité professionnelle pour se mettre au service de son proche malade ou âgé.

De la même manière, les parents d’enfants handicapés de moins de 20 ans qui ont dû cesser leur activité professionnelle peuvent percevoir une allocation d’éducation de l’enfant handicapé. Cette dernière est versée par la Caf et peut s’élever à près de 1 100€ par mois.

À noter : là aussi, les sommes perçues doivent être déclarées aux impôts au titre des « bénéfices non commerciaux ».

Qu’est-ce qu’une auxiliaire de vie sociale ?

Les dépenses liées au vieillissement de la population ne vont faire qu’augmenter ; à cela s’ajoute le sentiment de déracinement qu’éprouvent de nombreuses personnes lorsqu’elles sont placées en maison de retraite ou Ehpad.

C’est pourquoi la société s’oriente de plus en plus vers un maintien des personnes âgées à domicile. Pour cela, il faut bien entendu de l’aide, médicale parfois mais au début simplement pour les simples tâches de la vie courante. C’est là qu’intervient l’auxiliaire de vie sociale.

Que fait l’AVS ?

Il peut s’agir d’un homme comme d’une femme, employé par la mairie, une association, une entreprise privée ou bien l’assisté lui-même, qui apporte un soutien à la personne âgée ou en situation de handicap dans toutes ces démarches : courses, cuisine, ménage, paperasse, l’auxiliaire de vie pend en charge toutes ces tâches, plus ou moins selon le degré de dépendance de la personne ; elle peut aussi être amenée à l’aider pour sa toilette ou pour s’habiller.

Au-delà de cet aspect strictement logistique, l’auxiliaire de vie sociale est une présence rassurante qui permet de maintenir le lien social et l’éveil de l’esprit. C’est donc aussi une compagnie, un soutien moral, un réconfort. Dans le cas d’une personne accidentée/handicapée, elle aura à cœur d’accompagner la personne vers plus d’autonomie.

Ce métier requiert non seulement des qualités d’organisation mais aussi d’observation ; c’est en effet l’auxiliaire de vie qui, connaissant bien la personne dont elle s’occupe, pourra repérer un éventuel changement et s’en faire le porte-parole auprès du médecin et/ou de la famille.

Comment devenir AVS ?

Pour devenir auxiliaire de vie sociale, il faut obtenir le diplôme d’Etat d’accompagnant éducatif et social (DEAES) de niveau CAP. Et il faut avant tout des qualités humaines : l’envie de s’occuper des autres, le sens de l’écoute, de l’empathie… et pourquoi pas de l’humour comme Omar Sy dans Intouchables !

Comment bénéficier de l’aide d’un AVS ?

Pour obtenir l’aide d’un auxiliaire de vie sociale, vous pouvez vous adresser à votre mairie, au conseil général, à la MDPH. Des aides peuvent être accordées dans le cadre d’un handicap ou de l’APA. Les organismes de retraites peuvent parfois également participer au financement. Le site du gouvernement est également une bonne source d’information.

Que boire quand on est cardiaque ?

 

A partir d’un certain âge, il est très important de surveiller son alimentation et son mode de vie pour ménager son cœur. Un régime strict est toutefois difficile à adopter du jour au lendemain. Que les amateurs de grand crus se rassurent : ils peuvent continuer à consommer du bon vin. En toute chose, la modération est plus efficace que la restriction.

Puis-je boire de l’alcool ?

Consommé en trop grande quantité, l’alcool est dangereux pour la santé et toxique pour le cœur. Cependant, des études ont démontré que boire un verre de vin par jour contribuait à réduire les risques d’accidents cardiovasculaires. Le vin contient en effet des antioxydants et des polyphénols présents dans la peau et les pépins du raisin. Ces éléments protègent les artères contre les mauvais cholestérols, et ralentissent le vieillissement. Pour cette raison, la France présenterait le plus faible taux de mortalité artérielle après le Japon, même si l’alimentation française est riche en graisses animales.

Toutefois, il faut préciser qu’on parle de vin et non d’alcool : bière, whisky et autres spiritueux ne contiennent pas de polyphénols. Et même pour le vin, il ne faut pas dépasser 1 ou 2 verres maximum par jour. Les excès augmentent l’hypertension artérielle au lieu de la diminuer. De façon générale, on peut également affirmer que les dangers de l’alcool sont plus importants que ses bénéfices : il entraîne des dépendances et favorise la prise de poids. Vous pouvez donc en consommer à l’occasion, mais pas de façon quotidienne.

Puis-je boire du café ?

Comme la caféine déclenche la production d’adrénaline, elle augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle. Une consommation abusive de café, c’est-à-dire plus de 4 tasses par jour, est donc déconseillée. Néanmoins, le café n’est pas sans vertus : il contient des antioxydants protecteurs. Vous pouvez donc consommer une tasse de café filtré par jour, le matin ou après le déjeuner. Attention toutefois aux effets d’accoutumance et de dépendance.

Puis-je boire des jus de fruits ?

Plein de vitamines, les jus de fruits sont bénéfiques pour la santé tant qu’ils sont fraîchement pressés avec des fruits entiers. En revanche, les jus industriels enrichis en sucre doivent être évités. Ils sont souvent appauvris en vitamines et riches en calories, favorisant l’appétence pour le sucré et la prise de poids.

Puis-je boire des sodas ?

On le sait peu, mais les sodas sont réellement nocifs pour la santé, particulièrement les boissons allégées. Ils augmentent la pression artérielle, et modifient le taux d’insuline et de glucose dans l’organisme. Ils entretiennent l’appétence pour le sucré et favorisent la prise de poids. Si vous tenez à votre santé, évitez donc de consommer des sodas quotidiennement. Un verre lors des fêtes est largement suffisant.

Pourquoi boire du thé ?

Consommer quotidiennement du thé permettrait de réduire les risques d’accidents cardio-vasculaires. Riche en flavonoïdes protecteurs, le thé réduirait le taux de cholestérol dans le sang et ralentirait le vieillissement. Le thé vert permettrait également d’améliorer sa vision, le thé blanc serait bénéfique pour les articulations, le thé noir contribuerait à réduire les hormones de stress. Quel que soit votre choix, évitez de rajouter du lait, du sucre ou même du miel qui annulent les effets bénéfiques du thé.

Nouvelle convention 2017 avec la MGEN

A la recherche de structures soucieuses de la prise en charge des personnes en perte d’autonomie associée à une politique tarifaire raisonnable, c’est naturellement que la MGEN nous renouvelle sa confiance pour prendre en charge à domicile ses bénéficiaires de Levallois(retraités et mutualistes) .

La MGEN et l’A.S.D.L. viennent donc  de signer une nouvelle convention d’intervention confirmant ainsi nos liens historiques.

Un réseau social pour les seniors

Loin d’être dépassés par les évolutions numériques, les seniors s’approprient les nouvelles technologies. La communication en ligne est en effet très pratique pour les personnes âgées à mobilité réduite. Les réseaux sociaux leur permettent également de rester en contact avec leurs proches, particulièrement leurs petits-enfants ultra connectés. Et si le digital était la clé pour assurer le lien intergénérationnel et rompre la solitude ?

Les seniors et le digital

Non, les seniors ne sont pas dépassés par le numérique ! En France, on estime que 30% des internautes sont âgés de plus de 50 ans. L’achat et la communication en ligne seraient leurs principales motivations. 1 senior sur 5 déclare d’ailleurs utiliser les réseaux sociaux pour entretenir ses relations. 2, 8 millions de seniors seraient ainsi inscrits sur Facebook, contre 520 mille sur Twitter. Les plus de 50 ans à la retraite, éviteraient ainsi l’isolement en restant « connectés » à la société. Un moyen de rester jeune et dans le vent ? L’apprentissage numérique est certainement un bon moyen d’occuper son temps libre et de stimuler son cerveau. En maîtrisant les nouveaux outils numériques, les seniors apprennent aussi à communiquer avec leurs petits-enfants. C’est parfois même les enfants qui forment les grands-parents, avec beaucoup de patience. De cette façon, le lien intergénérationnel est renoué.

Facebook séduit les séniors

Les réseaux sociaux sont des espaces d’échanges privilégiés pour les seniors qui peuvent davantage s’exprimer et être entendus sur internet que dans la vie réelle. Ils se sentent valorisés et ont l’impression d’appartenir à une communauté. Certains savoirs peuvent même être transmis sous forme de vidéos postées sur YouTube ! Alors que les plus jeunes ont tendance à préférer Snapchat et Instagram, les seniors sont de plus en plus nombreux sur Facebook. On estime que la part des plus de 55 ans sur ce réseau social a augmenté de 80% depuis 2011. Les seniors apprécieraient particulièrement de pouvoir entrer en contact avec des personnes qui partagent leurs centres d’intérêt, tout en bénéficiant d’une bonne protection de leurs données personnelles. Facebook est d’ailleurs en train d’adapter ses contenus et ses services pour cibler cette nouvelle frange de la population.

Les silver réseaux sociaux

Certains réseaux sociaux ont été spécialement créés à destination des seniors. C’est par exemple le cas de Quintonic, une plateforme d’échange gratuite réservée aux seniors. Proche d’un site de rencontre, cette communauté vise à mettre en relation des personnes du même âge qui partagent des centres d’intérêt et habite la même région. Un bon moyen de faire de nouvelles rencontres en ligne, puis de se réunir dans la vie réelle pour un événement ou une activité ! Surtout quand on sait que la solitude a des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale.

Tout savoir sur la réforme des tutelles

La tutelle est une mesure destinée à encadrer les personnes majeures en perte d’autonomie, notamment les séniors malades. En 2015, la loi de modernisation et de simplification du droit à modifié le régime de protection juridique des majeurs. Voici les nouvelles mesures prises en faveur des personnes fragilisés par la vieillesse, un handicap ou la maladie.

Sauvegarde, curatelle et tutelle

Selon le degré de perte d’autonomie, il existe différentes solutions juridiques pour protéger la personne majeure vulnérable et son patrimoine. Si l’accompagnement est temporaire mais urgent, le juge peut prononcer la sauvegarde de justice. Si la personne nécessite une aide sur le long terme, on peut demander une curatelle. La tutelle est réservée aux personnes qui ont perdu leurs capacités physiques et mentales au point de ne plus être en mesure d’exprimer leur volonté sur la longue durée. Elles ont alors besoin qu’un proche ayant leurs meilleurs intérêts à cœur les représente dans les actes de la vie civile et gère leur patrimoine.

Fonctionnement de la tutelle

La demande de placement sous tutelle peut émaner de la personne elle-même, de son conjoint, d’un parent ou d’un proche de longue date. La demande doit être appuyée par l’avis d’un médecin et la personne à protéger peut éventuellement être auditionnée. Si le tuteur prend en charge la gestion administrative du patrimoine et les actes de la vie civile, la personne sous tutelle conserve le droit de prendre toutes les décisions relatives à sa personne, comme son lieu de résidence.

Ce que la réforme de 2015 a changé

Depuis la loi du 16 février 2015 concernant la modernisation et la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures, le régime de protection des majeures a subi des modifications.

La durée maximale de la tutelle passe de cinq à dix ans, dans les cas où le médecin constate que la perte de capacité n’est pas susceptible de s’améliorer. Cette durée peut être renouvelée jusqu’à 20 ans. Les décisions de renouvellement excédant cette durée prononcées avant la réforme doivent être révisées dans un délai de 10 ans.

L’avis préalable d’un médecin inscrit sur la liste du Procurateur n’est plus nécessaire pour faire entrer un majeur sous tutelle dans un établissement de soin. Toutefois, le médecin qui donne l’avis ne doit pas travailler dans l’établissement concerné.

Le tuteur n’a plus besoin de l’accord du juge pour fixer le budget de la tutelle. Il décide seul à condition de tenir informé le conseil de famille, le juge n’intervient qu’en cas de litige ou de difficulté.

Un nouveau dispositif alternatif à la tutelle a été mis en place. La justice peut désormais autoriser des ascendants, descendants, frères et sœurs, ou partenaires à représenter la personne fragile sans avoir besoin de passer par une mesure de protection judiciaire.

Ma commune Ma santé

La Ville de Levallois lance dès cette rentrée 2016, par l’intermédiaire de son CCAS, le dispositif Ma commune Ma santé, qui propose aux Levalloisiens une complémentaire santé mutualisée pour tous et, surtout, pour les seniors.

Le dispositif Ma commune Ma santé, mis en place avec l’association Actiom, propose aux Levalloisiens qui le souhaitent de bénéficier d’une complémentaire santé communale mutualisée, à moindre coût et accessible à tous.

  • A qui s’adresse t-il en particulier ?
    Ma commune Ma santé est ouverte à tous les Levalloisiens. Cependant, les salariés des entreprises, depuis le 1er janvier 2016, peuvent bénéficier d’une mutuelle négociée par leur employeur avec des tarifs uniques.L’objectif recherché par Ma commune Ma santé est de permettre aux personnes non salariées (seniors, demandeurs d’emploi, commerçants, artisans, travailleurs indépendants, professions libérales…) de pouvoir adhérer à une complémentaire santé collective, négociée au meilleur tarif, et sans subir d’augmentation importante d’une année sur l’autre.
  • Quelles sont les conditions pour adhérer ?
    Être Levalloisien(ne) avant tout. Pas de limite d’âge, pas de questionnaire de santé.
  • Quelles sont les garanties proposées ?
    Les garanties sont personnalisables et négociées. L’offre Ma commune Ma santé assure une couverture de soin à plusieurs niveaux.
  • Comment en bénéficier ?
    Il suffit de se rendre au CCAS, en l’Hôtel de Ville, pour retirer un dossier d’inscription, renseigner le bulletin d’affiliation et le redéposer au CCAS.
  • Comment obtenir de plus amples informations ?
    Tout simplement en contactant le CCAS pour vous inscrire à une des permanences des vendredis à compter du 7 octobre, mais surtout en se rendant aux réunions d’information prévues les vendredis 23 et 30 septembre à 16 h au Pavillon des Fêtes

CANICULE, adoptez les bons reflexes

L’ASDL partage les consignes du ministère chargé de la santé et de l’inpes (institut national de prévention et d’éducation pour la santé)

En période de canicule, quels sont les signaux d’alerte?
  • Crampes,
  • Fatigue inhabituelle,
  • Maux de tête,
  • Fièvre>38°,
  • Vertiges/Nausées,
  • Propos incohérents.
En période de canicule, quels ont les bons gestes?
  • Je bois régulièrement de l’eau
  • Je mouille mon corps et je me ventile
  • Je mange en quantité suffisante
  • J’évite les efforts physiques
  • Je ne bois pas d’alcool
  • Je maintiens ma maison au frais: je ferme les volets le jour
  • Je donne et je rends des nouvelles de mes proches

 

 

Les meilleures applis pour séniors

Il existe désormais de nombreuses applications dédiées aux séniors. Certaines visent à faciliter la communication avec les proches, d’autres à gérer plus facilement les oublis dus à l’âge, ou encore à améliorer le bien-être au quotidien. Voici une sélection des meilleures d’entre elles.

Pour mieux communiquer

L’une des applications à privilégier pour rester en contact est Skype. Cette appli permet de communiquer facilement en visiophonie avec son entourage, grâce à une interface facile à utiliser même pour les personnes âgées.

Dans un autre style, l’application Dragon Dictation assiste le sénior quand il envoie ses mails et messages. Le système de reconnaissance vocale intégré transcrit un texte ou un message que l’utilisateur lui dicte. Le texte peut ensuite être envoyé par mail ou SMS.

Pour surveiller la santé

L’application MediSafe rappelle au sénior quand prendre ses médicaments. Concrètement, la personne âgée reçoit sur son smartphone une alerte à la date et l’heure programmée. Si elle n’éteint pas l’alerte, la personne chargée de suivre sa santé reçoit un SMS lui signalant l’oubli. Elle peut ainsi l’appeler pour vérifier que tout va bien et lui rappeler de vive voix qu’il est temps de prendre son médicament.

My pain diary est une application qui permet de surveiller l’évolution des symptômes d’une maladie pour les transmettre au personnel médical. L’application moniteur de pression artérielle fonctionne aussi dans cette optique, sauf que ce sont les signes vitaux qui sont répertoriés. Le personnel médical qui prend en charge le sénior est tenu au courant par mail de l’évolution de son état de santé.

Pour se divertir

Pour un sénior, il est indispensable de stimuler continuellement son cerveau afin de prévenir la dégénérescence cognitive et la perte de mémoire. Dans ce but, l’application Celebral Challege HD propose des exercices et des mini-jeux permettant de muscler ses neurones tout en s’amusant. L’application Crosswords répertorie également différents niveaux de grilles de mots croisés pour les amateurs de jeux linguistiques qui souhaitent tester et enrichir leur vocabulaire.

Pour mieux voir

La vue tend à baisser avec l’âge. L’application Big Launcher a été conçue pour modifier le système d’affichage du smartphone du sénior. Les icônes sont plus colorées et plus grandes, donc mieux visibles, et les textes s’affichent dans une police plus grande que la normale. L’application Silver Surf offre également aux personnes âgées une meilleure visibilité des pages web grâce à un contraste plus élevé. Elle permet aussi de zoomer sur les zones de texte pour mieux les lire. Enfin, pour les personnes malvoyantes, il est recommandé d’installer l’application Voice reading qui se charge de lire à haute voix le contenu des pages web et des fichiers.

Immunothérapie : la nouvelle arme contre le cancer ?

Et s’il était possible de renforcer les défenses immunitaires de l’organisme pour stopper le développement des cellules cancéreuses, aussi simplement que la vitamine C permet de lutter contre un rhum ? L’immunothérapie est une méthode révolutionnaire qui pourrait contribuer à la guérison de nombreux cancers.

Un traitement très en vue

Avancée médicale majeure, l’immunothérapie pourrait améliorer la prise en charge des tumeurs. Cette nouvelle méthode est au cœur de toutes les grandes conférences internationales sur le cancer de ces dernières années. D’abord expérimentée dans le cadre du traitement du cancer de la peau, cette technique s’est révélée bénéfique pour les patients atteints de mélanome. Depuis, l’immunothérapie a confirmé son intérêt dans le traitement d’autres cancers avancés du colon, du poumon, du foie ou de la vessie. Elle pourrait donc être doublement efficace pour traiter les maladies à un stade encore peu évolué. Malheureusement, le coût de ce nouveau traitement reste colossal : il faut compte en moyenne 80 mille euros par patient.

Qu’est-ce que l’immunothérapie ?

Les cellules tumorales ne sont pas toujours reconnues par le système immunitaire. Elles peuvent se « déguiser » en secrétant des protéines pour échapper aux lymphocytes du système immunitaires. L’immunothérapie consiste à stopper l’action des protéines pour dévoiler les cellules cancéreuses. Le système immunitaire peut ainsi les repérer et les détruire. Plus le traitement serait administré tôt, plus il serait efficace. Ses effets seraient également durables. Une fois que le système immunitaire a appris à cibler les cellules cancéreuses, il ne serait plus nécessaire de poursuivre le traitement. Toutefois, on estime pour l’instant que l’immunothérapie ne marche que pour 30% des malades. A l’heure actuelle, cette méthode n’est donc pas privilégiée par rapport aux traitements classiques.

Comment ça fonctionne ?

Une première méthode consiste à injecter des anticorps artificiels produits en laboratoire au patient. Ces anticorps sont conçus pour bloquer la prolifération des cellules malignes.

Une deuxième méthode consiste à administrer des interférons alpha ou des interleukines 2 sous forme d’injections sous la peau ou par intraveineuse. Substance naturelle fabriquée en réponse aux infections virales, l’interféron élimine les cellules cancéreuses. L’interleukine 2 stimule les lymphocytes et donc le système immunitaire.

Une troisième méthode consiste à modifier en laboratoire les cellules immunitaires ou tumorales du malade pour les lui réinjecter. Cette forme de vaccination thérapeutique vise non pas à prévenir la maladie, mais à stimuler les défenses immunitaires pour lutter contre une maladie déjà contractée.

Quels sont les effets secondaires ?

Le principal désavantage de l’immunothérapie est qu’elle entraîne de nombreux effets secondaires allant de la fièvre et des courbatures à des troubles oculaires et des troubles du caractère. Le traitement peut également entraîner des risques de saignement et d’infection, dérégler le fonctionnement de la thyroïde et du foie. Les effets sont plus ou moins importants en fonction de la dose administrée.

Des exercices à faire dans son lit

Vous n’avez pas le temps pour faire du sport en salle et l’idée de faire votre jogging au parc ne vous tente pas ? Pourquoi ne pas faire quelques exercices avant de vous lever du lit chaque matin ? Voici quelques mouvements que vous pouvez faire sans avoir à quitter votre lit.

Des exercices pour se muscler les bras et les fesses

Pour muscler vos biceps et vos avant-bras, asseyez-vous sur votre lit en gardant votre dos bien droit. Levez ensuite vos coudes en avant, à la hauteur de vos yeux. Pliez votre bras vers l’arrière en veillant à ne pas bouger vos coudes. Retendez vos bras vers l’avant et répétez le mouvement plusieurs fois. Pour un meilleur résultat, l’idéal est d’effectuer au minimum 3 séries de 30 mouvements à chaque fois.

Il est tout à fait possible de vous muscler les fessiers sans sortir de votre lit. Pour ce faire, allongez-vous sur votre lit, fléchissez les jambes et placez vos plantes de pieds à plat sur votre matelas. Décollez ensuite les fessiers aussi haut que vous le pouvez, puis redescendez lentement, mais sans jamais les reposer sur le matelas. Pour obtenir des résultats probants, il est conseillé d’effectuer au moins 30 mouvements, pendant cinq minutes tous les jours.

Des exercices pour avoir des abdominaux

Il est également possible de travailler vos abdominaux, tout en restant sur votre lit. Pour cela, mettez-vous sur le dos et posez un oreiller au-dessus de vos fessiers, juste au niveau de la région lombaire. Déroulez entièrement votre dos pour que vos épaules touchent le matelas. Vos jambes doivent être fléchies et vos pieds posés à plat. Repliez également vos bras sur votre buste. Expirez et enroulez votre dos de manière à relever votre buste. Inspirez avant de revenir à la position initiale. Pour que le mouvement soit efficace, insistez vraiment sur l’étirement de votre sangle abdominale. L’oreiller posé au-dessus de votre fessier vous aidera à augmenter l’amplitude de vos mouvements durant la contraction et l’étirement de votre sangle abdominale.

Des exercices d’étirement pour tout le corps

Après avoir effectué tous ces mouvements, effectuez quelques exercices d’étirement toujours sans quitter votre lit. N’hésitez pas à varier les exercices en fonction du muscle que vous souhaitez étirer. Si vous voulez travailler les muscles du bas de votre corps, allongez-vous sur le dos et repliez un de vos pieds sur votre genou. Remontez ensuite la jambe restée droite en le tenant au niveau de la cuisse. Pliez et repliez cette jambe au moins 10 fois avant de changer de côté. Pour étirer l’ensemble des muscles de votre corps, adoptez la posture du cobra. Pour y arriver, mettez-vous sur le ventre en posant vos mains sur le matelas. Poussez ensuite sur vos bras et relevez le buste aussi haut que vous le pouvez. Pour étirer les muscles de la nuque, relevez votre tête vers le haut.