Avec l’allongement de la durée de vie, les français sont préoccupés de plus en plus tôt par leur santé. Souscrire une assurance dépendance permet de garantir sa prise en charge en cas de perte d’autonomie liée à la vieillesse ou à une pathologie.
Pourquoi une assurance dépendance ?
Alors que l’espérance de vie augmente, de nouvelles questions se pose quant à la prise en charge des personnes âgées. Plus une personne vieillie, plus elle risque de perdre son autonomie, nécessitant des soins ou un encadrement spécifique. Malheureusement, les retraites ne suffisent pas à couvrir les coûts d’une aide à domicile ou d’une maison de retraite. De plus, comme les enfants se lancent dans la vie beaucoup plus tard, ils restent plus longtemps à charge et ne peuvent pas toujours assumer les frais médicaux de leurs parents. En réponse à ce contexte social particulier, des assurances dépendance ont été mises en place.
Qu’est-ce qu’une assurance dépendance ?
Une assurance dépendance est un contrat de prévoyance. L’assuré cotise une prime par mois ou par trimestre. En cas de maladie qui entraînerait une perte d’autonomie et donc une dépendance, il reçoit une rente mensuelle à vie qui oscille entre 300 et 3 000 euros. Certains contrats comprennent également des services d’aide à la personne. Il est donc important de comparer les offres et de faire jouer la concurrence.
Combien coûte une assurance dépendance ?
Le montant de la cotisation varie en fonction des indemnisations et prestations fixées dans le contrat. Plus les risques couverts sont importants, et plus le coût sera élevé. De même, plus l’assuré adhère tôt, plus la cotisation demandée sera faible. Par exemple, si l’assurance dépendance est souscrite à 60 ans, à raison d’une cotisation mensuelle de 30 euros, on s’assure une rente mensuelle de 500 euros par mois. Par contre, en cas de décès avant utilisation du contrat, les héritiers du bénéficiaire ne seront pas remboursés.
Comment souscrire une assurance dépendance ?
La plupart des assureurs proposent en général ce type de contrat aux personnes entre 50 et 75 ans. En dessous ou passé un certain âge, il n’est pas possible d’adhérer. Le demandeur doit également répondre à un questionnaire médical pour prouver qu’il est en bonne santé. Comme le contrat peut être annulé en cas de fausse déclaration, il faut être précis dans ses réponses. Si le demandeur présente des risques accrus de pathologie grave, par exemple du diabète, l’assureur peut lui demander une surprime. La majoration peut représenter jusqu’à 50% de la prime initiale. Si le demandeur est déjà malade et dépendant, il ne peut tout simplement pas bénéficier de ce type de contrat prévoyance. L’anticipation est donc primordiale.