Accompagner la fin de vie

Il n’est jamais facile pour la famille d’accompagner un proche en fin de vie. Entre la peur de la mort, l’angoisse de perdre un être cher et le désarroi face à la douleur, il est souvent difficile d’adopter la bonne attitude pour épauler une personne pour le temps qu’il lui reste.

Les qualités indispensables pour accompagner la fin de vie

Il n’y a pas de recette préconçue pour accompagner la fin de vie. Chaque individu étant unique, il convient d’adapter l’approche d’accompagnement en fonction de la situation. Quoi qu’il en soit, le sens de l’écoute est un atout indispensable pour les proches accompagnants ou le tiers accompagnant. Savoir écouter la personne pour mieux évaluer ses besoins tant humains que matériels est indispensable pour apaiser ses préoccupations et lui prodiguer des conseils avisés. Les personnes en fin de vie peuvent souvent se révolter, se sentir abandonnées ou encore angoissées face à leur situation. Dans ces moments d’égarement, l’accompagnant se doit de rester à l’écoute et faire preuve de compréhension pour encourager la personne à se confier et à exprimer ses ressentis.

Parfois, la personne en fin de vie se mure dans le silence, car elle se sent trop faible ou trop angoissée. Il convient dans ce cas de respecter ce silence tout en veillant à ne pas rompre le dialogue. Il est tout à fait possible d’exprimer son soutien et sa présence autrement que par les mots. S’assoir près de la personne, lui prendre la main ou encore essuyer son front sont autant de gestes qui lui montrent qu’elle n’est pas seule. Si elle sombre dans l’inconscience, le rôle de l’accompagnant continue puisque malgré son état, elle a besoin de réconfort.

Le recours à un tiers pour accompagner la fin de vie

La plupart du temps, les proches souhaitent rester avec la personne en fin de vie pour l’accompagner dans ses derniers jours. Pourtant, quand l’angoisse est trop profonde et qu’il est difficile d’apporter son soutien, il est préférable de laisser ce rôle d’accompagnement à un tiers. Cette tierce personne sera beaucoup plus neutre et pourra gérer la situation avec recul et sérénité. Il existe des agences qui proposent l’accompagnement en fin de vie. Ces professionnels sont formés pour épauler les personnes mourantes et les aider à accepter leur situation. Elles pourront ainsi passer plus aisément les cinq phases du cycle, à savoir : le déni, la colère, le marchandage, la dépression, et l’acceptation. En ce qui concerne le coût, il existe une allocation journalière d’accompagnement, accessible sous certaines conditions.