Arthrose : ces facteurs qui augmentent les risques

Souvent associée à la vieillesse, l’arthrose n’épargne pas les jeunes générations. Découvrez les principaux facteurs pouvant augmenter les risques d’attraper cette maladie de l’articulation à la fois douloureuse et invalidante.

Arthrose, l’obésité et le surpoids misent en cause

Certes, il est difficile d’établir exactement l’origine de l’arthrose, les chercheurs ont cependant pu identifier certains facteurs pouvant favoriser l’apparition de cette pathologie. Parmi la liste figurent le surpoids et l’obésité. Les problèmes d’obésité sont, en effet, inhérents à notre vie actuelle. Ils proviennent de notre mode de consommation privilégiant les plats riches en graisses animales et en sucre, favorisant la formation des tissus adipeux. À cela s’ajoute une dépense énergétique assez réduite, renforcée notamment par un mode de vie confortable. Chez une personne en surpoids, l’augmentation de la charge supportée par les hanches et les genoux ne peut qu’être importante. Avec cette contrainte mécanique régulière, difficile de ne pas établir une association entre l’obésité et l’usure des cartilages à l’origine de l’arthrose.

Arthrose, halte à la sédentarité !

Les commodités du monde moderne accélèrent notre rythme de vie et nous permettent de gagner du temps tout en restant dans une posture statique. Les transports en commun, les ascenseurs, la télévision ainsi que certains métiers nécessitant l’usage prolongé de l’ordinateur nous contraignent souvent à rester dans des positions propices à la sédentarité. Selon les spécialistes, le fait d’être assis ou debout trop longtemps rend nos muscles faibles et abîme en même temps nos cartilages. Un tel processus pourrait expliquer le fait que le nombre de personnes atteintes d’arthrose de genou ait doublé depuis 1940 selon les statistiques publiées dans la revue Pnas (Proceedings of the National Academy of Sciences) en 2017. Selon Sciencemag, des études sont effectuées au Mexique pour vérifier cette hypothèse à partir de tests effectués sur des cochons d’Inde, des animaux qui développent le même type d’arthrose que les humains au niveau des genoux.

Arthrose, une pathologie liée à l’âge

L’âge fait partie des facteurs pouvant favoriser les maladies de l’articulation. Selon les dernières statistiques, le taux des personnes atteintes d’arthrose est d’environ 60% chez les 65 ans et plus et de 85% chez les plus de 70 ans. Cet accroissement du taux avec l’âge s’explique par l’incapacité de l’organisme à éliminer d’une manière optimale certaines cellules circulantes à l’origine de l’inflammation. Une forte accumulation de ces cellules pourrait être à l’origine d’un effet d’usure au niveau des cartilages entraînant ainsi des problèmes articulaires comme l’arthrose.

Arthrose, autres facteurs probables

D’autres facteurs peuvent également être à l’origine de cette détérioration des cartilages et provoquer les maladies comme l’arthrose. Les traumatismes liés à un accident ou à une pratique sportive font partie de ces causes probables de l’arthrose. Outre les fractures, certaines postures lors d’un exercice physique sont à l’origine de frottements, entraînant l’usure des cartilages au niveau des articulations. Ces dégradations articulaires sont aussi constatées auprès des personnes réalisant des métiers nécessitant des gestes de routines, notamment le port régulier d’une charge lourde. Enfin, des recherches sont actuellement en cours pour déceler un type d’arthrose d’origine héréditaire.

Sources

http://sante.lefigaro.fr/article/arthrose-la-sedentarite-et-le-surpoids-detruisent-notre-capital-articulaire-/

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-arthrose-genou-elle-plus-plus-frequente-68476/

http://public.larhumatologie.fr/grandes-maladies/arthrose/quelles-sont-les-causes-de-larthrose

Un « village Alzheimer » va ouvrir dans les Landes en 2019

Lutter contre l’isolement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leur proposer une alternative aux traitements médicamenteux, souvent très lourds : tel est l’objectif du village qui ouvrira à Dax dans les Landes, en 2019. Cette initiative est une grande première en France et devrait faire des émules.

Un village entièrement conçu pour s’adapter aux patients

S’il est un problème auxquelles les malades d’Alzheimer sont confrontés, c’est celui de l’isolation. Et ce problème va de pair avec celui que rencontrent leurs proches, à savoir la garantie d’une prise en charge humaine et adaptée. Deux questions donc qui devraient trouver leur réponse dans le village landais Alzheimer. Encadrement, architecture, infrastructures… Tout y est pensé pour s’adapter aux patients et leur proposer une solution alternative à des traitements médicamenteux souvent très lourds. L’idée est en effet de favoriser une approche sociale, donc plus humaine, ainsi qu’un accompagnement complet destiné à assurer la sécurité physique et affective du public accueilli.

Au total, ce sont 120 personnes, dont 10 de moins de 60 ans et 10 en accueil temporaire, qui devraient pouvoir bénéficier de cette innovation. Le village est en effet pensé pour accueillir des malades d’Alzheimer et d’autres pathologies neurodégénératives, quel que soit le stade d’évolution de la maladie. Quant au personnel soignant, il sera lui aussi composé de 120 personnes, épaulées par une centaine de bénévoles afin d’accompagner au mieux les résidents.

Le terme de village n’est pas anodin. 16 maisons seront implantées dans un cadre comprenant des commerces, un cabinet médical mais aussi un centre culturel, un jardin potager ou encore un coiffeur. Ces espaces publics, de fait, seront spécialement conçus pour faciliter l’autonomie des résidents car l’architecture est pensée pour mieux les guider, les aider à se repérer et leur accorder une totale liberté de mouvement. Les espaces seront bien entendu sécurisés sans être, pour autant, trop intrusifs. Toute référence à l’univers médical sera, de fait, complétement effacée afin d’assurer aux malades des conditions de vie normales.

Un projet innovant qui s’inscrit sur le long terme

On s’en doute, un tel village, qui s’étendra sur 7 hectares, ne se construit pas en un jour. Le projet, porté par Henri Emmanuelli – président du département des Landes à l’époque – date de 2012 mais ne sera livré qu’au second semestre de 2019. C’est une première en France ; ce lieu s’inscrit dans la lignée du village construit à Hogewey, en Hollande et servira de laboratoire dans l’Hexagone. Dax testera l’efficience du village mais il n’y a aucun doute que les résultats de l’étude seront positifs. Dans une interview pour le journal Sud-Ouest publiée le 25 janvier 2018, le professeur Jean-François Dartigues, neurologue au CHU de Bordeaux, expliquait en effet qu’un tel système devrait permettre l’épanouissement des malades. Pour lui, l’univers bienveillant spécialement conçu pour les personnes atteintes d’Alzheimer devrait leur permettre de vivre avec cette maladie et, surtout, de faire évoluer les mentalités autour de la pathologie. Très vite, donc, le modèle devrait s’exporter dans d’autres villes françaises. Affaire à suivre…

 

Les jeux vidéo seraient bénéfiques à la santé des seniors

Et si vous offriez à vos parents âgés – ou vos grands-parents – une console de jeux vidéo ? L’idée peut sembler saugrenue au premier abord mais, au final, c’est bien loin d’être le cas ! C’est du moins ce qu’ont démontré plusieurs études scientifiques selon lesquelles le gaming serait bénéfique aux seniors.

La « Wiithérapie » testée à Montpellier depuis 10 ans déjà

On peut dire que le Foyer du Romarin est l’un des pionniers en la matière ! Cela fait en effet déjà dix ans (depuis 2007) que l’on y pratique ce que le personnel de cette maison de retraite a baptisé la « Wiithérapie ». Ces séances courtes quotidiennes ont permis à l’EHPAD de noter de grandes améliorations chez les patients qui pratiquaient régulièrement les jeux vidéo mais aussi chez ceux qui, sans en jouer, restaient près des joueurs pour assister aux parties. Les jeux sportifs mais aussi les activités de développement cérébral ont en effet amélioré certains réflexes des personnes âgées, l’exemple le plus révélateur étant celui de l’utilisation de la manette.

Les bénéfices sont réels :

  • Physiques tout d’abord, puisque la console offre une réelle personnalisation et que la variété de jeux proposés procure une expérience ludique parfois sportive (avec la Wii Fit entre autres) ;
  • Sociaux ensuite, car un grand écran permettait à plusieurs résidents de suivre le jeu et que les manettes sans fil pouvaient se passer de main en main ;
  • Psychiques enfin : cette pratique communes à de nombreuses générations donnait l’occasion aux personnes âgées de partager quelque-chose avec leurs petits-enfants. La surprise puis la fierté de ces derniers contribuait alors à l’estime de soi des résidents de l’EHPAD.

Une étude qui montre l’amélioration des capacités mentales des seniors

Mais ces bénéfices relevés empiriquement par le personnel du Foyer sont désormais démontrés par des études scientifiques. L’équipe d’Adam Gazzaley, chercheur à l’Université de Californie à San Francisco, conclut ainsi que les capacités mentales des plus de 60 ans s’améliorent sensiblement et durablement suite à la pratique de jeux vidéo. Cette étude se basait sur un jeu développé à l’occasion et qui obligeait les participants à faire deux choses en même temps : conduire une voiture à l’aide de la manette et prendre des décisions en fonction des signaux visuels qui apparaissaient à l’écran.

Et ce jeu a contribué à améliorer la concentration des participants, ainsi que leur faculté à effectuer deux tâches à la fois. Une faculté gardée sur le long terme ! Les seniors de l’enquête n’avaient en effet rien perdu de cet acquis, six mois après la fin de « l’expérience ».

Les serious games rajeunissent le cerveau

Mais tous les jeux ne sont pas à même de développer les capacités à apprendre de nouvelles choses aux seniors. On privilégiera en effet les jeux sportifs pour améliorer les performances physiques des personnes âgées ou encore les « serious games ». Ces jeux « sérieux » sont spécifiquement créés pour apprendre. Bien plus, certains comme « Azagame » permettent à l’équipe médicale de déceler les signes de maladies liées à l’âge (Alzheimer dans ce cas).

Les personnes sous tutelle pourront-elles bientôt voter ?

Après plusieurs années d’attente, les personnes handicapées sous tutelle recouvreront bientôt leur droit de vote inconditionnel. C’est ce qui ressort de la promesse du Président de la République lors de son discours devant le Congrès de Versailles du 9 juillet 2018.

Un engagement tout à fait logique

Devant le Congrès réuni à Versailles, le 9 juillet 2018, Emmanuel Macron aborde les actions menées au cours de la première année de son quinquennat et profite de l’occasion pour annoncer les nouvelles directives, notamment les prochaines réformes envisagées pour les années à venir. Parmi les points abordés lors de ce discours figure son engagement pour : « le retour vers la citoyenneté pleine et entière des personnes sous tutelle ».

Véritable victoire pour les personnes handicapées, cette promesse présidentielle constitue un sésame leur offrant un droit de vote inconditionnel. Il s’agit du fruit d’un long combat mené depuis environ 30 ans par les personnes souffrant de handicap et qui n’ont jamais cessé de se battre pour réclamer ce droit fondamental. Selon la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, avec une telle réforme, se voir à nouveau privé de ce droit n’est plus à craindre.

350 000 personnes concernées

L’annonce de cette réforme n’est pas anodine puisqu’environ 350 000 handicapés sont concernés par ce problème en France. Ils souffrent notamment d’un handicap psychique ou mental et sont privés de leur droit de vote puisqu’ils sont considérés comme inaptes à « participer à la vie citoyenne » selon un juge de tutelle. Cette pratique est largement répandue et a été appliquée conformément à l’article 5 du code électoral stipulant le pouvoir du juge à suspendre le droit de vote aux personnes handicapées sous tutelles.

Si, avant 2009, une personne handicapée sous tutelle n’avait le droit de voter que sur la décision d’un juge, la réforme de l’article 5 du code électoral a inversé la donne. Avec cette modification, le droit de vote est déjà accordé mais le juge demeure un évaluateur et peut émettre un avis contraire. En début d’année, la secrétaire d’État Sophie Cluzel s’est déjà exprimée sur le sujet en évoquant son souhait de supprimer ce droit de refus pour le juge.

Une mesure largement attendue

Cette réforme est une réponse au souhait de la secrétaire d’État ainsi qu’aux demandes de différentes entités comme la CNCDH ou Commission nationale consultative des droits de l’homme qui ont longtemps dénoncé l’article comme étant une manifestation de l’inégalité de traitements des citoyens. Les membres de cette commission avancent notamment l’incohérence entre considérer les handicapés comme citoyens à part entière et les priver d’un des attributs fondamentaux de la citoyenneté qui est le droit de vote.

La proposition du président de la République d’accorder un droit de vote inconditionnel aux personnes handicapées a été très bien accueillie. Son application s’accompagnera obligatoirement de différentes mesures comme la nécessité d’adaptation des discours et des programmes des candidats pour être compréhensible pour le plus grand nombre. D’autres modifications devront également se trouver en perspective comme l’accessibilité des bureaux de vote aux personnes souffrant d’un handicap mental ou psychique.

 

Cohabitation intergénérationnelle : des crèches implantées dans des maisons de retraite

Alors que la population française est en perpétuel vieillissement, le bien-être des personnes âgées et leur isolement est une priorité. Et si les « crèches intergénérationnelles » étaient la solution ? Si la maison de retraite et la crèche paraissent à des lieux l’une de l’autre, certains établissements ont décidé de miser sur leur cohabitation. Le maître-mot est le partage intergénérationnel pour le bonheur des plus petits et des séniors.

Une cohabitation entre enfants et séniors

Si au Canada ou en Belgique le système de partage des locaux entre enfants et personnes âgées a fait ses preuves, la France ne dispose que d’une vingtaine de maisons de retraite ou d’EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) cohabitant avec une crèche ou un établissement d’accueil pour enfants.

Certaines infrastructures se prêtent au jeu afin de trouver une solution quant à l’isolement de ses occupants. Si le concept paraît novateur, il a pourtant été expérimenté en 1992 par la Résidence de l’Étang à Marcillé-Robert qui continue à cohabiter et accueillir des enfants de 4 mois à 4 ans de la garderie Coccinelle. De même, dans la ville d’Aspiran la crèche À Petit Pas est installée dans l’EHPAD mutualiste Gerard Soulatges. Cette crèche possède une entrée indépendante mais peut aussi être accessible par le hall de l’EHPAD afin de favoriser la proximité avec les séniors. En 2008, le 19ème arrondissent de Paris inaugure la crèche La Môme dans la maison de retraite Édith-Piaf aménagée pour l’occasion.

Les bienfaits d’un partage intergénérationnel

Ces résidences et bien d’autres organisent plusieurs fois par semaine des ateliers (cuisine, peinture, jardinage…) entre enfants et séniors. Ces activités se font soit en groupe, soit par binôme afin de rapprocher les générations et d’en tirer un certain bienfait physique et psychologique.

La proximité avec les enfants permet de remédier au sentiment de solitude trop répandu chez les séniors. Ils sont un petit bol d’air frais qui leur redonne goût à la vie en empêchant tout isolement. De plus, les enfants et les activités proposées permettent le stimulus cérébral et physique des personnes âgées ce qui ralenti les effets du vieillissement.

À l’inverse, la présence des séniors apaise les enfants généralement très actifs. Leur comportement se calque sur un rythme qui n’est pas le leur et qui les interpelle. De ce fait, les enfants deviennent plus attentifs et sont ouverts à recevoir les connaissances de leurs ainés. Ils développent également leur sens de l’empathie et de l’entraide.

Des mesures nécessaires

Si ce projet intergénérationnel est bénéfique, il n’est pas sans difficulté. En effet, intégrer une crèche dans une maison de retraite nécessite de faire appel à un architecte. Il faut repenser les lieux de manière à ce que les deux populations puissent être autonomes tout en pouvant interagir.

Quant aux professionnels, ils doivent être dans la capacité de superviser à la fois les personnes âgées et les enfants lors de leurs regroupements.

Pour finir, les problèmes de santé demeurent les plus importants. Enfants et séniors sont des individus fragiles, des mesures doivent alors être prises pour éviter tout risque de contagion.

Arthrose : quelles sont les solutions pour soulager la douleur ?

Les douleurs causées par l’arthrose sont souvent handicapantes, surtout lorsque la maladie touche les articulations principales comme celles situées au niveau de la hanche, du genou ou encore de la cheville. Les antalgiques et les anti-inflammatoires ne sont pas les seules solutions possibles pour soulager la douleur. Il existe aussi différentes alternatives naturelles qui permettent d’atténuer la souffrance sans prises de médicaments. Quand rien ne soulage la douleur, il est possible de recourir à des alternatives plus radicales : l’intervention chirurgicale. Tour d’horizon des différentes solutions pour soulager la douleur de l’arthrose.

Les médicaments, la solution la plus évidente

Lorsque les premières douleurs articulaires se font sentir, les médecins préconisent la prise d’antalgiques et d’AINS ou anti-inflammatoire non stéroïdien. Quand ces solutions ne se montrent pas très efficaces, le praticien peut aussi proposer des infiltrations de corticoïdes au niveau des articulations. L’injection de corticoïdes permet de diminuer la douleur en l’espace de quelques heures. Par ailleurs, son effet se prolonge dans la durée. Selon l’intensité de la douleur, l’effet d’une injection dure entre quelques heures à deux mois. Si la première injection n’est pas suffisante, il est donc d’en faire une seconde, quelques semaines plus tard. Il faut juste veiller à ne pas dépasser trois injections sur une même articulation.

Les méthodes naturelles pour soulager la douleur

La première méthode naturelle qui permet de soulager efficacement la douleur causée par une arthrose est l’application d’une serviette chaude au niveau de la zone douloureuse. La chaleur permet en effet de détendre les muscles et de réduire ainsi les maux. L’eau et son effet sédatif permettent également d’alléger la souffrance du malade. C’est d’ailleurs pour cette raison que la cure thermale est recommandée dans le traitement des douleurs articulaires.

Certaines plantes comme l’harpagophytum, le bouleau (la sève) et le cassis (le bourgeon) possèdent des propriétés anti-inflammatoires. La prise de 15 à 20 gouttes en teinture mère de ces plantes, 3 fois par jour, pendant une quinzaine de jours, permettrait d’obtenir les mêmes résultats qu’une prise d’anti-inflammatoires classiques.

Les solutions pour prévenir l’apparition des douleurs

Parfois, le simple fait d’améliorer l’hygiène de vie permet d’atténuer les douleurs, voire prévenir leur apparition. Si vous souffrez d’une arthrose, vous devez, certes, préserver vos articulations, mais cela ne vous empêche pas pour autant de faire des exercices physiques. Certains exercices simples permettent de réduire la raideur de l’articulation et de préserver leur mobilité. Par mesure de précaution, demandez toujours l’avis de votre médecin avant de suivre un programme d’exercices. Il est aussi recommandé de ne pas trop forcer et de s’arrêter dès que des douleurs se font ressentir. Le surpoids favorise aussi les douleurs articulaires. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de perdre du poids.

Les massages offrent une autre alternative pour soulager les douleurs. Ils stimulent la sécrétion des morphines naturelles et procurent une sensation de bien-être. Les gestes fermes sont tonifiants et ont pour effet d’améliorer le drainage lymphatique et par conséquent, la mobilité articulaire.

L’intervention chirurgicale, l’ultime recours

Quand aucune de ces solutions ne semble apporter d’amélioration, il reste un ultime recours : l’intervention chirurgicale. L’intervention consiste en réalité en une pose de prothèse. La pose d’une prothèse ne se fait qu’en dernier et ultime recours, lorsque l’arthrose est vraiment handicapante et que les douleurs résistent aux traitements médicamenteux habituels. La pose d’une prothèse se fait le plus tard possible. En effet, si la prothèse peut remplacer la plupart des grandes articulations : genou, épaule, hanche, poignet, cheville, etc. elle n’est pas définitive. Elle finit par s’user au fil du temps. D’une manière générale, sa durée de vie se situe entre 15 et 20 ans. Si l’intervention est faite trop top, la personne risque de se retrouver plus handicapée et sans autre alternative, des années plus tard. En règle générale, la pose de prothèse se fait à partir de 60 ans.

1 Français sur 6 est aidant familial : vers une reconnaissance de ce statut

Un aidant familial est une personne qui donne de son temps et de son énergie pour venir en aide à ses proches en situation de dépendance. L’aidant familial n’est pas vraiment reconnu comme un auxiliaire de l’aidant professionnel, et pourtant, il effectue quasiment les mêmes tâches. Le gouvernement français est actuellement en train de prendre des mesures pour faire évoluer cette situation.

L’aidant familial, de plus en plus nombreux en France

L’article 51 de la loi du 28 décembre 2015, relative à l’adaptation de la société au vieillissement, définit l’aidant ou l’aidante familiale comme une personne qui vient aider une personne dépendante, à titre non professionnel, dans l’accomplissement d’une partie ou de l’intégralité des actes et des activités de la vie courante. Selon les chiffres publiés en 2017 par la fondation April BVA, les aidants familiaux sont au nombre de 11 millions en France. Environ un français sur six fait le choix d’accompagner un proche en situation de dépendance, engendrée par l’âge ou la maladie. Ces onze millions sont ceux qui sont répertoriés comme aidants, mais tout le monde peut à un moment donné de sa vie devenir un aidant familial. Nous pouvons être amenés à nous occuper régulièrement et fréquemment de nos enfants, de nos parents, de nos grands-parents, de notre conjoint ou même de nos voisins et de nos amis devenus dépendants du fait de l’âge ou de la maladie.

Des contraintes quotidiennes souvent oubliées

Un aidant familial passerait environ 40 heures par semaine pour prendre soin de ses proches dépendants. Une telle situation a forcément un impact non négligeable sur la vie personnelle de l’aidant. S’il n’arrive pas à trouver un temps pour récupérer, il finira vite épuisé et perdra son équilibre psychologique. Le baromètre de l’année 2017 publié par la Fondation April affirme qu’environ 24 % des aidants familiaux constatent que leur situation a un impact négatif sur leur santé. Environ 28 % affirment voir la qualité de leur sommeil diminuer. Près de 22 % affirment avoir le moral en baisse.

Une enquête réalisée par France Alzheimer a prouvé que cette situation a aussi un impact négatif sur la vie professionnelle des aidants familiaux. Selon cette enquête, près de 80 % des personnes venant en aide à leur proche atteint d’Alzheimer ont du mal à concilier leur rôle d’accompagnant de vie avec leur activité professionnelle. Pour faire face à la situation, près de 44 % d’entre eux prennent davantage de congés et de jours de RTT.

Une situation en passe d’être améliorée

Il est pourtant difficile de se passer des aidants familiaux. Selon les projections de l’INSEE, le nombre de personnes en situation de dépendance va augmenter au fil des années pour doubler d’ici 2060. Cela s’explique par le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie. Le nombre d’aidants familiaux va aussi suivre cette tendance. Il est ainsi d’une importance vitale de trouver des solutions pérennes pour accompagner ces personnes. Le gouvernement français y pense sérieusement et commence à prendre des mesures pour améliorer la situation de l’aidant familial. Depuis le 1er janvier 2016, le statut d’aidant familial est reconnu légalement, par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement. Cette reconnaissance a permis d’améliorer leurs conditions de travail et de revaloriser l’allocation personnalisée d’autonomie. L’entrée en vigueur de cette loi a aussi introduit la notion de droit au répit, un indispensable pour permettre aux aidants de concilier leur vie personnelle et professionnelle à leur vie d’accompagnant.

 

Ces plateformes qui permettent aux seniors de transmettre leur savoir aux jeunes

Avec Internet, les plateformes collaboratives sont désormais légions. Au cœur de leur fonctionnement : le partage de savoir-faire et de services. Cette nouvelle économie, centrée sur la collaboration, est l’occasion de nombreux échanges, intergénérationnels entre autres.

Des seniors de plus en plus connectés

Si vous pensiez que les personnes âgées étaient dépassées par les nouvelles technologies, détrompez-vous ! Les seniors n’ont rien à envier aux petits jeunes car ils sont de plus en plus digitalisés. Abonnés à de nombreuses Newsletters, adeptes de Wikipedia, parfois même de Facebook, les sexa-, septua- et octogénaires sont, pour nombre d’entre eux, férus du Web !

Ainsi, d’après l’institut français des seniors (IFS),

  • 10,5 millions d’internautes français sont âgés de plus de 50 ans ;
  • Près de 70% des plus de 50 ans ont un ordinateur personnel ;
  • Près de la moitié des plus de 50 ans se connectent quotidiennement à Internet…

Bref, on le voit bien : les seniors ne sont pas moins connectés que le reste des Français. Toutefois, il convient de relativiser ces chiffres car une fracture numérique demeure : celle qui touche les plus de 75 ans qui, eux, se connectent moins naturellement (bien que cette fracture tende à se réduire grâce à la mise sur le marché d’appareils dédiés à cette tranche d’âge).

Des plateformes de services consacrées aux retraités actifs

Dans ce contexte, il paraît évident et normal de voir naître des plateformes destinées aux seniors et à l’échange de services entre les différentes générations. On connaissait déjà les sites, comme Paupiette, permettant aux étudiants de déjeuner ou dîner chez un retraité, ou encore ceux comme Un toit 2 générations, favorisant la cohabitation entre générations. Désormais, les retraités, jeunes et moins jeunes, peuvent transmettre leur savoir et savoir-faire grâce à Internet.

Créée en 2016, la plateforme Les talents d’Alphonse  met ainsi en relation des jeunes retraités d’Île-de-France avec des « curieux » de toutes les passions : couture, tricot, langues étrangères, photographie, dessin, piano, solfège, chant… tout y passe ! Pour 15€ de l’heure, tout un chacun peut profiter de l’expérience de ces seniors encore actifs qui, bien que retraités, ne veulent pas couper avec le monde du travail. Une idée qui plaît puisque, sur le même principe, on retrouve Nabaka, une plateforme qui propose les mêmes services, en Belgique cette fois-ci.

Mais le concept n’est pas nouveau, il faut le dire. Le site seniorsavotreservice.com permet en effet, depuis 10 ans déjà,  à des seniors de proposer leurs services en tant que bricoleurs, gardes d’enfants, cuisiniers ou autres… L’expérience est différente toutefois puisqu’il ne s’agit pas ici d’une transmission de savoir et de savoir-faire mais bien d’un service rémunéré.

Quoi qu’il en soit, ces différentes plateformes collaboratives témoignent bien d’un fait majeur : Internet, que l’on accuse souvent de couper les jeunes générations du monde réel, permet aux personnes âgées de ne pas rester seules, chez elles et de continuer à exercer leur passion, tout en transmettant leur expérience.

Le viager : comment ça fonctionne ?

Le viager est une forme d’achat immobilier d’un genre particulier qui consiste pour l’acheteur à verser une rente mensuelle au vendeur jusqu’au décès de ce dernier ou à son départ du logement. Comment fonctionne ce mécanisme juridique ? Est-il intéressant pour les parties en présence ? Cet article vous donne toutes les informations à connaître sur le viager.

Le viager côté acquéreur : un prix sous forme de rente et une occupation différée

La vente en viager possède deux particularités qui en font un mode d’acquisition immobilier pour le moins atypique : d’une part l’acquéreur n’a pas à verser la totalité du prix de vente au moment de la conclusion du contrat, comme c’est le cas dans les autres formes de vente immobilière. D’autre part, l’occupation du bien qu’il continue d’acquérir au fil du temps ne sera rendu possible pour l’acquéreur qu’au moment du décès du vendeur ou au départ de ce dernier du logement.

Prix du viager : un bouquet initial et une rente calquée sur la durée de vie du vendeur

Comment se passe le versement de la rente ? De manière concrète, au moment de la conclusion du contrat l’acquéreur verse ce que l’on appelle un bouquet. Il s’agit d’un capital initial librement déterminé entre les parties et non obligatoire. Il peut atteindre jusqu’à 50% de la valeur totale du bien mais est traditionnellement fixé à 30%. Le solde du capital est alors converti en ce que l’on dénomme la rente viagère – rente que l’acquéreur devra verser au vendeur tous les mois, jusqu’à la mort ou au départ du logement de ce dernier. A noter que le bouquet n’est pas imposable, ce qui est un argument fiscal intéressant en faveur du viager. Sachez enfin qu’en pratique, l’évaluation du prix du bouquet initial dépend de trois facteurs : l’âge du vendeur, l’état de son patrimoine et la valeur du bien.

Le viager : une situation gagnant-gagnant

Du point de vue du vendeur, ce type de contrat permet de jouir d’une rente mensuelle qui constitue souvent un complément bienvenu à la retraite. Quant à l’acquéreur, l’avantage porte également sur le prix mais pour une raison différente : étaler les créances sur le long terme permet de ne pas avoir à contracter de prêt ni à avancer une somme trop considérable.

Les causes de nullité du viager

L’opération viagère peut être frappée de nullité (déclarée invalide) dans deux cas définis par la loi :

  • Si la valeur de la rente est égale ou inférieure au revenu du bien vendu – il y aura dans ce cas « absence de prix réel et sérieux » ;
  • Si le vendeur est atteint d’une maladie grave dont l’acquéreur est informé ou bien encore si le vendeur décède dans les 20 jours suivant la signature du contrat, d’une maladie contractée avant la conclusion du viager – il y aura alors « absence d’aléa » c’est-à-dire que le caractère incertain qui fait l’essence du viager est volontairement biaisé par l’une ou l’ensemble des parties.

Le viager peut donc être une solution intéressante… même si le film de Pierre Tchernia avec Michel Serrault et Galabru tend à faire croire le contraire !

Retraités et actifs : c’est bon pour le moral !

Par nécessité financière, goût de l’effort ou besoin de rester relié aux autres de nombreux retraités continuent de travailler. Et si les raisons qui les poussent à le faire sont diverses, un critère commun les rassemble toutefois : l’envie d’être utile.

Travailler après la retraite : un pari tout bénéfice

Les raisons qui poussent certains retraités à reprendre une activité professionnelle sont aussi diverses que variées. Le fait de maintenir son niveau de vie ou d’arrondir ses fins de mois rentre évidemment en compte. Mais au-delà de l’aspect pécuniaire, le bien-être psychique et physique importe beaucoup. Continuer à travailler après la retraite serait synonyme de bien vieillir selon de nombreuses études menées en Europe et en Amérique du Nord. Lorsqu’on sait que l’isolement des seniors accélère le processus de vieillissement cérébral et la perte de mémoire, il est aisé de comprendre en quoi la recherche du lien social détermine l’envie de travailler après la retraite. C’est également une approche valorisante, qui place l’expérience de vie au cœur du processus d’embauche. Enfin la démarche des retraités actifs est constructive pour la société dans son ensemble dans la mesure où elle encourage la collaboration intergénérationnelle.

Quelles activités professionnelles pour les retraités actifs ?

Les services d’aide à la personne constituent un secteur d’emploi plébiscité par les retraités actifs. Jardinage, garde d’enfants, bricolage sont autant de « petits jobs » rémunérateurs et réalisables dans un environnement familier. La rémunération de ce type de service d’aide à domicile s’effectue en chèque emploi service universel (Cesu) par l’employeur.

L’assistanat (aux entreprises ou plus rarement aux particuliers) constitue également un secteur porteur. Les postes en secrétariat, en comptabilité ou de transport de personne par exemple, ont en commun de nécessiter une expérience dont peuvent alléguer les personnes retraitées et qui rassure les employeurs.

Sachez enfin qu’il existe des sites internet dédiés à l’emploi des seniors tels que www.seniorjob.fr ou www.seniorsavotreservice.com qui portent à votre connaissance des annonces d’emploi et vous mettent en relation avec des particuliers ou des entreprises qui recrutent.

Les retraités qui travaillent : un phénomène qui gagne de l’ampleur

Il semble plus que probable que la crise financière cumulée à la dette nationale ainsi qu’à un système de retraite par répartition qui s’essouffle contribuent à ce phénomène. Néanmoins les habitudes évoluent aussi au gré de l’allongement de la durée de vie. Selon la Caisse nationale d’assurance vieillesse les retraités (du privé) qui travaillent seraient plus de 500 000, soit plus de 4% des cotisants au régime général. La durée de ce cumul travail-retraite est de 3 ans et demi au-delà desquels les personnes tendent à se retirer pour de bon et à savourer les fruits de leurs labeurs en totale quiétude.

Fin de vie : essayons d’y penser

Le 20 février 2017 le gouvernement a lancé une campagne de communication à grande échelle pour informer les Français sur la fin de vie. La raison ? Une loi promulguée le 2 février 2016 (et sans doute passée un peu inaperçue dans les différents médias) qui crée de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Voici ce qu’il faut en retenir :

La loi Léonetti de 2005 sur la fin de vie

La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie du 22 avril 2005 – dite loi Léonetti – vient encadrer les questions soulevées par la fin de vie dans l’objectif d’éviter aussi bien l’euthanasie que l’acharnement thérapeutique (qu’elle nomme « obstination déraisonnable »). Sous certaines conditions très encadrées, elle autorise le patient à demander l’arrêt d’un traitement médical dont l’administration lui est insupportable. Pour autant, les soins (accompagnement psychosocial, spirituel, allégement des souffrances et traitement des symptômes les plus douloureux) ne doivent jamais cesser d’être prodigués par le corps médical au patient en fin de vie.

Une distinction importante est donc opérée entre la notion de traitement médical, qui peut engendrer une souffrance réfractaire insupportable, et les soins palliatifs, qui désignent l’ensemble des actes dispensés à un patient pour le maintenir dans un état le moins douloureux possible jusqu’à la fin de sa vie.

Concrètement, la Loi Léonetti de 2005 permet au patient en fin de vie de demander à ce que le corps médical cesse de lui administrer un traitement trop lourd. S’il est inconscient, cela pourra néanmoins être rendu possible s’il en a fait le choix via la rédaction d’une directive anticipée ou par le biais d’une personne de confiance (« porte-parole » du malade).

La loi du 2 février 2016, prolongement de la loi Léonetti de 2005

La mise en œuvre par les médecins de toutes les actions nécessaires au soin des personnes malades est un devoir qui trouve sa limite dans les cas très spécifiques où les soins apportés se montrent inutiles, disproportionnés ou qu’ils n’ont pour effet que le maintien de la personne dans un état végétatif. La nouvelle loi permet l’accomplissement d’une « sédation profonde et continue » jusqu’au décès du patient.

Deux cas seulement autorisent le corps médical à y procéder :

  • Si le patient souffre d’une affection grave et incurable, que son pronostic vital est engagé à court terme et qu’il manifeste une souffrance réfractaire aux traitements ;
  • Si le patient souffre d’une affection grave et incurable, qu’il demande l’arrêt de son traitement et que cela risque d’entraîner son décès à très court terme dans une souffrance insupportable.

Dès lors, les soins peuvent être suspendus sur décision d’une assemblée collégiale (définie par voie réglementaire). La loi reconnaît également l’hydratation et la nutrition du patient comme étant des traitements et non plus des soins. Ainsi, en qualité de traitements, ces mesures peuvent être arrêtées en vertu de l’opposition à l’acharnement thérapeutique.

Si l’assemblée collégiale s’accorde à mettre fin à l’administration de traitements, les médecins et le personnel hospitalier devront tout mettre en œuvre pour traiter la douleur et soulager les symptômes du patient ainsi que pour l’accompagner ainsi que ses proches vers sa fin de vie.

Un gant intelligent pour lutter contre Parkinson

« On ne peut rien faire ». Alors même que, de l’aveu des infirmières qui s’en occupaient,  les médicaments n’agissaient plus sur elle, un étudiant en médecine refuse de se résigner devant la souffrance d’une patiente âgée atteinte de la maladie de Parkinson. L’envie de lui venir en aide, et à travers elle, d’aider tous les malades de Parkinson le porte à considérer une solution mécanique et non médicamenteuse.

Les lois de la physique au service des malades

Faii Ong teste alors différents matériaux tels que des élastiques, des dispositifs hydrauliques ou même des systèmes robotisés dans l’idée de concevoir un mécanisme susceptible de stabiliser les mouvements incontrôlés.

Il opte finalement pour le gyroscope. Ce dispositif – relativement ancien – possède un axe de rotation qui conserve toujours le même sens quels que soient les changements de direction que prendra le véhicule porteur. Le véhicule porteur sera dans ce cas la main de la personne malade et l’axe de rotation tournant toujours dans le même sens, le GyroGlove.

Appliquée aux mouvements saccadés et aux tremblements induits par la maladie de Parkinson sur le système nerveux humain, la physique particulière du mouvement gyroscopique permet de stabiliser des gestes tels que porter une cuillère à la bouche ou même passer un fil dans le chas d’une aiguille.

In fine le GyroGlove permettrait de réduire jusqu’à 90% des tremblements.

Des améliorations successives mais pas encore de commercialisation

Avant de parvenir à un résultat satisfaisant en 2014, Faii Ong et ses collègues de l’Imperial College School of London ont testé de nombreux prototypes. Ong avait alors en tête une sensation bien précise de l’effet de stabilisation des mouvements auquel il souhaitait parvenir. Il le comparait au fait de plonger la main dans un liquide sirupeux très épais et de tenter de la remuer.

Après s’être constituée en société – baptisée GyroGear –, l’équipe de jeunes chercheurs a présenté son innovation dans une série de concours axés sur les biotechnologies et a remporté en 2015 la plus grosse compétition Européenne dédiée aux startups travaillant sur les nouvelles technologies. Avec sa récompense de 10 000 £, GyroGear a investi dans le développement et l’amélioration de son GyroGlove.

À ce jour, ce dernier n’est toujours pas commercialisé. Néanmoins on connaît déjà son prix qui devrait se situer entre 400 et 600 £ , soit 450 et 690€.

Les chercheurs, ingénieurs et médecins de GyroGear ont par ailleurs d’autres ambitions : le développement d’un dispositif similaire pour les autres membres du corps touchés par les tremblements (comme les jambes) mais également l’adaptation d’une version du GyroGlove pour le bénéfice des professionnels dont l’activité requiert de stabiliser le poignet ou la main (tels que les photographes, les chirurgiens ou les athlètes par exemple).

Vieillesse et addiction : un risque réel

Minoritaire mais pas marginale : la surconsommation de substances en vente libre ou sur ordonnance par les séniors entraîne un vrai danger d’addiction. Un phénomène en augmentation, qui ne trouve pour l’instant que peu d’écho auprès des professionnels de la santé.

Un impact physiologique démultiplié par l’âge

Comment l’addiction se caractérise-t-elle ? Par l’impossibilité pour le sujet de contrôler un comportement récurrent alors même qu’il est pleinement conscient des répercussions néfastes que celui-ci entraîne sur sa santé et son bien-être. Qu’il s’agisse de substances médicamenteuses délivrées sur ordonnance (antidépresseurs, myorelaxants, anxiolytiques), de produits en vente libre (tabac, alcool) ou même de jeu, l’impact physiologique de la dépendance est proportionnel à l’âge du sujet. Par ailleurs la consommation simultanée d’alcool et de médicaments pose un réel problème d’interactions préjudiciables des substances. Cela concerne notamment la classe des psychotropes (somnifères, sédatifs) au contact desquels l’alcool peut sévèrement endommager le métabolisme du foie.

Chutes, pertes de mémoire, irritabilité : des risques à mettre au compte de l’addiction

Tout comme avec l’exemple de l’alcool, les autres substances médicamenteuses peuvent entraîner, lorsqu’elles sont consommées à l’excès, des risques tels que des chutes fréquentes, une perte de poids anormale, de l’agitation et une aggravation de l’affaiblissement des fonctions intellectuelles liées à l’âge. En outre, une étude récente démontre qu’une prescription prolongée, associée à une consommation régulière d’anxiolytiques et de somnifères favoriseraient le déclenchement précoce de la maladie d’Alzheimer. Un résultat qui pourrait sensibiliser les médecins à ce phénomène et les pousser à alléger leurs ordonnances ou à revoir le maintien dans le temps de certains traitements.

L’addictologie des séniors : une absence quasi-totale de prise en charge spécialisée

Alors que, selon le Ministère de la santé, les comportements addictifs sont responsables d’environ 30% des décès prématurés en France, le phénomène de l’addiction des séniors est encore relativement méconnu. On estimait en 2000 que le nombre de personnes âgées de plus de 50 ans et souffrant d’une addiction doublerait d’ici à 2020 et cela semble être en passe de se réaliser. Pourtant, il n’existe à ce jour qu’un nombre infime de centres spécialisés dans l’addictologie des séniors. Que faire ? En cas de dépendance à l’alcool, le premier interlocuteur à solliciter est le médecin traitant qui pourra alors orienter le patient vers une consultation en addictologie. Même chose pour le tabac et les médicaments : une consultation extérieure pourra déterminer la marche à suivre vers la guérison. Il est néanmoins important que les auxiliaires de vie et le personnel soignant soient à l’affût des signes induisant un comportement d’addiction (chutes fréquentes, pertes de mémoire à répétition) afin de venir en aide à des personnes qui, parfois, ont trop honte ou trop peur pour se déclarer d’elles même .

La dépendance n’est pas une fatalité, il est simplement important de la signaler afin de permettre une prise en charge rapide et de se prémunir ainsi des répercussions dommageables pour la santé.

Faire l’expérience d’un corps de 80 ans avec le simulateur de vieillissement

Pertes auditives, problèmes lombaires, troubles osseux et glaucome : voici quelques-unes des affections subies par le corps humain dans le grand âge. Afin de sensibiliser le personnel soignant des établissements médicalisés à la perte d’autonomie engendrée par le vieillissement, des formations de choc ont été mises au point. Les personnes qui y participent sont invitées à revêtir un exosquelette simulant les effets de la perte de motricité et du vieillissement.

Une expérience de simulation du grand âge permise par la technologie

A l’exemple d’Alep Prévention, nombreuses sont les sociétés spécialisées dans les formations préventives destinées aussi bien au secteur privé qu’au secteur public, à une audience globale qu’à un public spécialisé. Ce dernier cas rassemble notamment les professionnels qui travaillent au service des personnes âgés dépendantes. Dans le but de les sensibiliser aux maladies invalidantes qui touchent leurs pensionnaires, la formation « Simulateur de vieillissement » d’Alep Prévention consiste à faire revêtir aux aidants un exosquelette qui récréé les situations de dépendance et de perte d’autonomie vécues par les séniors dépendants.

Par « exosquelette », on entend un ensemble d’appareillages qui entravent volontairement les mouvements, la vue et l’ouïe, entre autres. Les participants expérimentent le glaucome, la DMLA et la cataracte grâce au port successif de trois paires de lunettes simulant ces maladies. Ils éprouvent la perte auditive avec un casque dont le port abolit certaines fréquences sonores. Surtout, ils constatent les nombreuses difficultés motrices liées aux troubles osseux, articulaires ou lombaires par le port d’orthèses sur certains membres comme les genoux, les pieds ou encore les coudes.

L’objectif du simulateur de vieillissement : améliorer la prise en charge des séniors et lutter contre les préjugés

Après avoir eux-mêmes expérimenté les entraves subies par un corps de 80 ans, les personnels soignants devraient être mieux à même de discerner quelles activités sont, ou non, à la portée d’une personne âgée dépendante. Ils sont mieux préparés à adopter le comportement qui convient afin de communiquer avec une personne malvoyante ou malentendante. Surtout, ils peuvent adapter leurs soins afin d’aider les personnes à conserver une autonomie relative.

Par ailleurs, certains stéréotypes déplaisants à l’égard des personnes âgées ont la vie dure : elles seraient rétives à tout changement, incapables de prendre des décisions avisées et devraient être protégées d’elles-mêmes en permanence. L’expérience proposée par le simulateur de vieillissement permet une prise de recul de la part des « valides » sur les difficultés bien réelles rencontrées par les séniors dépendants dans leur quotidien. Une manière d’écarter les conséquences alarmantes qui découlent de la réception par les aînés des préjugés dont ils sont victimes : recul de la confiance en soi, dépression, voire même diminution de l’espérance de vie.

Cette expérience littéralement immersive, suscite à coup sûr l’empathie et remet en cause les préjugés éprouvés à l’encontre des aînés : n’hésitez pas à revêtir la combinaison à l’occasion !

Alimentation des seniors : les aliments à privilégier pour une bonne santé

Si on veille scrupuleusement à l’alimentation des enfants – pour leur assurer une bonne croissance –, il ne faut pas non plus négliger celle des seniors. En effet, avec l’âge les besoins nutritionnels ne diminuent pas et une malnutrition risquerait de mettre la santé des personnes âgées – déjà fragile – en péril.

La dénutrition, un enjeu majeur chez les seniors

On le sait, l’organisme des personnes âgées fonctionne moins bien (on pourrait même dire, au ralenti). Les nutriments étant moins bien utilisés par le corps, il faut veiller à lui en apporter autant qu’avant, si ce n’est plus, pour rester en forme et mieux résister aux maladies. La bonne nutrition est donc plus que jamais un enjeu vital.

À l’inverse, la malnutrition risquerait d’endommager davantage l’organisme des personnes âgées, les rendant ainsi encore plus fragiles : perte de masse musculaire, qui entrave la mobilité ; plus grande vulnérabilité aux infections,…

Or ce besoin de bien se nourrir peut s’avérer d’autant plus difficile qu’avec l’âge, on prend moins goût à la nourriture. On devient certes moins sensible à la soif ; néanmoins il faut continuer à boire de l’eau, plate ou gazeuse et suffisamment pour consommer entre 1 et 1,5 litre d’eau par jour. De même, il faut continuer à manger, quitte à épicer les plats pour faire du repas un vrai moment de plaisir.

Santé des seniors : quels aliments privilégier ?

Comme tout un chacun, mais peut-être plus encore, les seniors doivent manger équilibrer ! C’est-à-dire qu’ils doivent :

  • Manger 5 portions de fruits et légumes par jour : cuits ou crus, voire secs pour les fruits, frais, surgelés ou en conserve… Peu caloriques, ils constitueront l’apport principal en vitamines et minéraux dont ont besoin les personnes âgées ;
  • Des féculents à chaque repas ;
  • Des produits laitiers trois à quatre fois par jour pour consolider la masse osseuse ;
  • Des protéines deux fois par jour (œufs, poissons, fruits de mer, viande)…

En revanche, les matières grasses et sucres ajoutés sont à limiter !

Mais ces règles qui, au final, s’appliquent à tous ne sont pas suffisantes. Car les seniors ont des besoins spécifiques. Ainsi, pour conserver une dentition saine et des gencives fortes, il est important de privilégier les aliments tendres. Il peut être plus aisé de manger des fruits cuits, car moins durs, ou du thon en miettes par exemple.

Le tout, en variant les repas pour s’assurer un apport complet en différents nutriments et éviter la monotonie.

Les bonnes pratiques pour faire du repas un moment de bien-être

La monotonie est en effet un risque avec l’âge : le goût étant moins sensible, le repas peut devenir triste. Il est alors essentiel de faire de ce moment important un événement social. En famille ou entre amis, le repas doit être, au moins deux fois par semaine, l’occasion de s’entourer et de discuter. Cela brisera les habitudes et donnera plus de saveurs, si ce n’est aux plats, du moins au repas !

Les bienfaits des activités manuelles pour les seniors et les personnes handicapées

La personne âgée prenant soin de son jardin constitue désormais une image d’Épinal. Si certains y voient même une caricature, il faut néanmoins rappeler que les bienfaits de telles activités sont réels pour les seniors. Ils le sont même pour les personnes souffrant de handicap, quel qu’il soit.

Les activités créatives développent les capacités cérébrales…

Quand on pratique un loisir créatif, il faut une bonne capacité de concentration et d’imagination. Peinture, couture, tricot, sculpture, collage sur bois, cuisine… Tous ces loisirs nécessitent une grande attention pour parvenir au résultat escompté. Ainsi, de nombreuses activités développent la coordination entre la vision et les gestes, capacité rendue difficile par l’âge ou par certains handicaps. Or, parce qu’ils ont un aspect ludique, ces loisirs rendent l’effort plus facile.

Bien plus, parce qu’elles stimulent le corps et le cerveau, les activités créatives préviennent la perte d’autonomie. Elles demandent ainsi aux seniors et aux personnes handicapées qui les pratiquent une grande patience. Enfin, le fait d’apprendre toujours plus de choses est, bien entendu, extrêmement bénéfique pour le cerveau et contribue à ralentir les effets de certaines maladies liées à l’âge.

… et augmentent l’estime de soi de ceux qui les pratiquent

La satisfaction que procure le résultat d’une activité manuelle est sans pareille ! Rien de tel en effet que de contempler un beau gâteau que l’on vient de cuisiner (à part le déguster, peut-être), une aquarelle en train de sécher ou encore une sculpture que l’on vient tout juste de finir de modeler. Le sentiment que l’on ressent alors s’apparente à du pur bien-être. Les activités manuelles sont donc bénéfiques aux personnes âgées et/ou handicapées dans ce sens.

Elles le sont d’autant plus que bon nombre de ces loisirs peuvent se pratiquer à plusieurs. Se crée dans ce cas un vrai lien social qui augmente l’estime de soi des participants. Souvent en effet les membres du groupe s’encouragent les uns les autres et se complimentent ou s’entre-aident, apportant à chacun un grand réconfort.

Enfin, les loisirs créatifs donnent à tous un vrai sentiment d’être utile, sentiment indispensable au bien-être.

Quelles activités proposer à des personnes âgées ou des handicapés?

Étonnamment peut-être, nombreuses sont les activités manuelles que l’on peut proposer à des personnes âgées ou handicapées. La seule chose à faire consiste à adapter le matériel aux difficultés de chacun. La broderie par exemple peut sembler très complexe – voire faire peur – à toute personne dont la vue a baissé ou dont les doigts et les poignets sont marqués par l’arthrose. Heureusement, certains motifs sont adaptés : grossis, ils se brodent avec des aiguilles à gros diamètre et permettent à tous de les réaliser.

Certaines activités en revanche ne nécessiteront aucune adaptation. C’est le cas de la cuisine par exemple ou du tricot et du crochet. Ces loisirs demandent certes de la précision mais sont plus facilement accessibles car les outils utilisés pour les réaliser sont plus maniables.

 

Un baromètre permet d’évaluer le bien-être des seniors

Les populations mondiales connaissent un important vieillissement. Le nombre de personnes âgées s’accroît d’année en année alors que les naissances diminuent. Un baromètre « d’indice mondial de vieillissement » a été développé par des chercheurs américains afin que les pays puissent s’adapter socialement et économiquement à cette évolution démographique mondiale.

La part des séniors augmente dans le monde

Un boom de l’espérance de vie est perceptible grâce aux avancées et aux améliorations du domaine médical. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la population mondiale des individus de 60 ans et plus va presque doubler. L’augmentation déjà perceptible de 12% en 2015 serait estimée à 22% en 2050. Près de deux milliards de personnes âgées seraient comptabilisées d’ici 2020 dans le monde. Les pays sont dans l’obligation de prendre en considération cette mutation démographique et d’ajuster leurs systèmes de santé et socio-économiques. Le chercheur John Rowe de l’Université de Columbia et son équipe ont créé un « indice mondial de vieillissement », un baromètre qui permet d’évaluer l’aptitude des pays à se préparer face à cet enjeu pour le bien-être de leurs séniors.

Une analyse du vieillissement mondial

Ces chercheurs américains ont pour but d’améliorer le bien-être et la santé des séniors en observant l’adaptation des pays à ce phénomène planétaire. Ce baromètre se base sur cinq indicateurs sociaux et économiques qui seront suivis au fil des années et comparés entre différents pays sélectionnés. On distingue la productivité en lien avec le marché du travail, l’état de santé proportionnel au bien-être, l’équité économique, la cohésion sociale et la sécurité.

L’analyse est appliquée à 18 pays hormis la France. Le baromètre attribue à la Norvège la première place, déjà en tête pour le World Hapiness Report 2017. Il serait bon d’y vieillir tout comme en Suède qui se tient à la seconde place. Étonnement les États-Unis arrivent à la troisième position puisqu’ils intègrent les personnes âgées dans le monde de l’emploi et leur assurent une sécurité financière. Cependant, le résultat du classement s’effectue selon une moyenne globale. En fonction des domaines, les pays sont plus ou moins bien classés. En effet, les États-Unis ne sont qu’à la 16ème position pour la distribution des richesses. D’après un baromètre créé par l’ONU en 2015, il est tout de même possible d’estimer l’emplacement de la France puisqu’elle apparaît à la 16ème position sur 96 pays répertoriés.

Le vieillissement : un défi constant

L’augmentation de la vieillesse dans les sociétés ne peut être évitée, il faut donc parvenir à s’adapter rapidement. D’après John Rowe, cette évolution doit être perçue comme un défi et pousser les sociétés à s’y acclimater et non que les séniors tentent de s’y cadrer. D’après l’OMS, tous les pays doivent mettre en place une politique efficace pour maintenir les personnes âgées dans un environnement sociétal favorable tout en leur confèrent des aides pour sauvegarder leur santé. Le but est d’éviter à tout prix les tensions intergénérationnelles et la perte d’autonomie physique et mentale qui se répercuteraient sur les sociétés. Avec les États membres, l’OMS anticipe un plan d’action mondial sur « le vieillissement et la santé ».

Jeunes retraités : comment souscrire à une complémentaire santé adaptée

Le départ à la retraite est synonyme de temps pour soi, de loisirs et de réunions familiales. C’est également le moment d’assurer vos dépenses de santé. Découvrez quelques conseils afin de faire les bons choix pour la souscription de votre complémentaire santé.

La complémentaire santé pour les jeunes retraités : un choix délicat

Lorsqu’arrive le moment de la retraite, les dépenses de santé sont susceptibles d’augmenter. En effet les bilans divers, les dépistages variés et les équipements en prothèses et en appareillages se font de plus en plus fréquents à mesure qu’approche l’âge mur. L’objectif recherché est alors naturellement d’obtenir une couverture suffisamment large, pour un coût raisonnable. Or, cette quête illustre le paradoxe auquel se trouvent confrontés les jeunes retraités : d’une part le coût des dépenses santé augmente, alors que d’autre part le pouvoir d’achat est généralement amoindri. Ainsi, à titre d’illustration, les frais de santé atteignent en moyenne 6 000 € annuel pour les Français de plus de 65 ans. Dès lors, comment faire lorsqu’on bénéficie d’une petite retraite ?

Complémentaire santé : les garanties indispensables et les autres

Choisir parmi la multitude d’offres proposées sur le marché, c’est avant tout comparer les garanties incluses.

Parmi les garanties indispensables, assurez-vous d’être bien couvert par votre mutuelle sur l’hospitalisation et les équipements en prothèses diverses. En effet, le coût d’une hospitalisation peut vite être augmenté par les dépassements d’honoraires ainsi que par les frais de confort (chambre individuelle). Par ailleurs, la prise en charge par l’assurance maladie des équipements optiques, des prothèses dentaires et auditives est infime.

Au nombre des garanties avantageuses mais moins prioritaires, figurent la chirurgie réfractive des yeux, les médecines non conventionnelles (qi gong, balnéothérapie) ou bien encore l’hospitalisation à domicile.

Complémentaire santé et loi Évin : est-ce un bon choix ?

Depuis la loi Évin de 1989, les salariés pour lesquels l’entreprise a souscrit à un contrat santé collectif peuvent demander à en bénéficier à titre individuel, à leur départ en retraite. Les jeunes retraités pourront donc conserver les mêmes garanties dont ils bénéficiaient en tant que salariés, à la condition qu’ils en fassent la demande à l’assureur de la société au moins six mois avant la fin de leur contrat.

Si cette possibilité semble être un avantage, il convient de tempérer le propos : en effet, sachez que l’employeur ne paiera plus sa part des cotisations (à hauteur de 50% minimum). Par ailleurs, l’assureur est en droit d’augmenter le coût des cotisations initiales de 50%, ce qu’il ne se prive en général pas de faire. Ainsi, il est fort probable que le coût de cette mutuelle soit multiplié par trois pour les jeunes retraités. De quoi faire réfléchir à des solutions alternatives.

L’assurance collaborative : une alternative à la complémentaire santé

L’assurance collaborative prend ici la forme d’un fonds commun de protection, financé par les primes d’assurance d’une centaine de personnes (au maximum) et dont 80% des ressources iront en garantie du règlement de sinistres mineurs au sein du groupe d’assurés. Les 20% restants seront affectés à la souscription d’une assurance classique, qui couvrira les sinistres majeurs au cas où le fonds serait vidé de ses ressources prématurément. En s’appuyant sur la répartition du nombre d’assurés en groupes restreints et en gageant que cela réduise le caractère accidentogène de chacun d’eux, l’assurance collaborative permet aux assurés de récupérer une partie de leurs cotisations sous réserve que peu de sinistres soient survenus au cours de l’année.

L’assurance collaborative est une alternative qui permet aux jeunes retraités d’être couverts au juste prix, voire même de récupérer une partie de leurs primes. Ils ont la possibilité de suivre leurs dépenses en temps réel et de savoir à quoi sont affectées leurs cotisations : la traçabilité des ressources est donc assurée.

Quels sont les exercices physiques dédiés aux personnes âgées?

Le sport n’est pas une pratique réservée à la jeunesse. Les personnes âgées peuvent s’adonner à une activité physique, appelée « gymnastique douce », utile dans un âge avancé pour préserver sa condition physique, sa santé, son indépendance mais aussi véritable thérapie gestuelle. Le corps est rétabli tout comme l’esprit !

La gym douce : un bienfait physique

La gymnastique douce permet aux séniors la pratique d’une activité physique qui leur est adaptée. Le vieillissement s’accompagne de troubles musculaires et articulaires, d’une perte d’équilibre, d’une fatigue importante et parfois d’une prise de poids. Si des précautions sont à prendre avant de pouvoir exercer un sport quel qu’il soit, la pratique régulière d’exercices physiques et respiratoires permet une préservation de sa condition physique, de sa santé mais aussi de maintenir une certaine autonomie.

Elle agit comme une véritable thérapie gestuelle fondée sur une stimulation cardio-respiratoire, des muscles et des articulations toujours en respectant la capacité physique de chacun. Le sport permettrait de ralentir la progression de certaines pathologies (hypertension, diabète, ostéoporose, cardio-vasculaire, cholestérol…), il diminuerait l’obésité, les risques de chute, le stress et entretiendrait la mobilité, la tonicité musculaire, la densité osseuse et la mémoire.

De plus, ces exercices favoriseraient un allongement de l’espérance de vie. D’après une étude de l’European Society of Cardiology menée sur 123 500 séniors pratiquant 15min d’activité physique par jour, le taux de mortalité se réduirait de 22%.

Un bien-être mental

Plus qu’ un maintien du corps et de la santé, la gymnastique douce est aussi une source de bien-être mental. Si une personne âgée retrouve un bien-être corporel, une motricité et une autonomie dans son quotidien grâce au sport, elle se sentira alors rassurée et retrouvera confiance quant à ses capacités. Le soulagement physique joue sur un soulagement mental. Les exercices aident à comprendre son corps pour mieux savoir le maîtriser et moins le redouter. L’idée de ne plus avoir d’emprise sur soi, du fait du vieillissement, s’élimine pour une nouvelle indépendance.

Mais le sport comme thérapie vient surtout d’une socialisation de ces séniors grâce à des activités physiques qui se pratiquent généralement en groupe. Lors de ces séances, les rencontres et les échanges sont donc favorisés permettant de combler une solitude tant redoutée des personnes âgées.

Séniors : quels sports pratiquer ?

Si pratiquer un sport est recommandé, tous les sports ne sont cependant pas tous praticables par des personnes âgées. Voici les sports les plus conseillés et les plus efficaces.

  • Les activités en plein air : golf, tir à l’arc, vélo, marche et marche nordique ;
  • Le Yoga : harmonisation du corps et de l’esprit ;
  • Le Tai Chi Chuan : art martial pour maintenir l’équilibre et sa souplesse ;
  • Le Qi Gong : gymnastique chinoise sur l’énergie vitale ;
  • Le Pilate : gym douce au sol ;
  • L’Aquagym : gym dans l’eau diminuant le poids du corps pour plus de facilité.

Ces sports apportent un bienfait physique et mental différent. Combiner deux sports par semaine est une solution pour un effet complet sur le corps et l’esprit.

Cette famille : une plateforme pour recevoir des seniors chez soi

Pour les créateurs de cette plateforme en ligne, la solidarité intergénérationnelle n’est pas un concept abstrait mais bien une réalité tangible. Des hôtes soigneusement sélectionnés garantissent un accueil au cœur duquel la bienveillance et l’affection sont essentiels. Explications :

Accueil familial et solidarité intergénérationnelle

CetteFamille est une plateforme en ligne dont l’objectif est d’offrir aux personnes âgées une alternative d’accueil aux maisons de retraite. Ces dernières sont en effet régulièrement surchargées, les places y sont (littéralement) chères et la satisfaction des pensionnaires pas forcément toujours au rendez-vous. CetteFamille fait donc le lien entre des personnes âgées en demande d’hébergement et des familles d’accueil qui, sur la base d’une rémunération, les reçoivent chez elles de façon temporaire (quelques semaines, plusieurs mois) ou permanente. Le coût pour le pensionnaire est moindre que celui d’une maison de retraite médicalisée : de l’ordre de 1 500 à 2 000 euros par mois, sachant que l’accueil familial bénéficie des mêmes aides que l’accueil en maison de retraite (APA, APL, Aide sociale et réduction d’impôt).

Quel profil pour les hôtes sélectionnés par CetteFamille ?

Les personnes qui accueillent sont des professionnels aguerris aux soins médicaux (aides-soignants en retraite ou anciens auxiliaires de vie, infirmiers), qui apprécient de prendre soin des personnes âgées. Selon Agathe Pommery, qui est à l’origine de la plateforme, il s’agit souvent de « femmes d’une cinquantaine d’années dont les enfants sont partis et dont le mari travaille encore ». L’accueil d’une personne « leur permet de travailler tout en restant à la maison » : une solution qui remplit donc les besoins aussi bien des pensionnaires que des hôtes. Sur la base d’un contrat de gré à gré signé entre le pensionnaire et son hôte, les services pourvus par l’accueillant incluent notamment la préparation des repas, la blanchisserie, le ménage, un peu de secrétariat administratif ou bien encore l’organisation de divertissements adaptés à l’état de santé des personnes.

La qualité de la relation humaine placée au cœur de l’accueil

Lancé en juin 2016, CetteFamille est le projet d’Agathe Pommery et de Paul Alexis. Après avoir constaté qu’il existait des familles d’accueil pour personnes âgées ou handicapées sur le site Le Bon Coin, Agathe a pris la décision de créer une solution entièrement dédiée à cette nouvelle forme de solidarité. Certes, les familles sont rémunérées pour ce service rendu mais CetteFamille insiste sur la qualité de la relation humaine qui se développera entre la famille d’accueil et le pensionnaire. Les interactions et l’affection sont les valeurs humaines placées au cœur de ce projet. Du reste, l’atout différenciant de CetteFamille est l’accent mis sur la sélection des familles et sur l’accompagnement pendant la transition entre l’ancien et le nouveau lieu d’hébergement. Le niveau de confort  est également un point d’importance, quel que soit l’état de santé de la personne accueillie. CetteFamille évalue avant toute chose la situation de santé et de dépendance de la personne âgée afin de déterminer où la placer en fonction de l’architecture de la maison (est-elle de plain-pied ou possède-t-elle des étages ? La personne aura-t-elle une salle de bain indépendante ou non ?). Quoi qu’il en soit la personne accueillie sera toujours installée dans une ambiance agréable et dans des conditions de bien-être optimales : exactement comme un membre de la famille à part entière.