Qui est Iris Apfel, 94 ans, égérie de la DS3 ?

« Le style comme mode de conduite ». Tel est le slogan de la dernière campagne DS dont l’égérie n’est autre que l’extravagante Iris Apfel. Cette nonagénaire connue pour avoir redécoré la Maison Blanche est devenue une véritable icône intemporelle. Appréciée pour son impertinence, elle bouleverse les codes du style et de la mode.

Parcours d’un oiseau rare

Née le 29 août 1921, Iris Barrel grandit dans le Queens à New York. Son père est à la tête d’une entreprise de miroir tandis que sa mère dirige une boutique de mode. Elle étudie l’histoire de l’art à l’université de New York. Elle commence sa carrière dans un quotidien de mode féminin appelé Women’s Wear Daily. D’abord attirée par la mode, elle devient  designer d’intérieur.

A 27 ans, Iris épouse Carl Apfel dont elle partage la vie pendant 67 ans. Le couple monte en 1950 une entreprise de textile Old World Weavers qu’ils dirigent ensemble jusqu’à leur départ à la retraite en 1992. En quête de tissus précieux, Iris Apfel se rend aux quatre coins du globe, accumulant durant ses voyages bijoux et vêtements exotiques. Elle n’hésite pas à porter les tenues les plus originales durant les soirées mondaines pour attirer l’œil des clients. De prestigieuses personnalités font appel à son sens de la mode, comme la célèbre actrice suédoise Greta Garbo. Sa renommée est telle qu’elle est chargée de rénover la Maison Blanche par 9 présidents américains, de Truman à Clinton en passant par Kennedy et Nixon.

L’une des collections de vêtement les plus importantes du monde

En une soixantaine d’année, Iris Barrel a accumulé une impressionnante collection de vêtements des plus grands créateurs de mode, de toutes les époques et de toutes les origines. Dans sa garde-robe, un manteau en fourrure de renard blanc côtoie un jean déchiré et des Moon boots en peau de chèvre, des boucles d’oreilles ethniques jettent leurs éclats d’or sur des bracelets en plastique. Son appartement de Park Avenue a de quoi faire pâlir d’envie les plus grands musées : les trésors s’étalent sur deux étages entiers.

En 2005, l’institut du vêtement du Metropolitan Museum of Art de New York a même consacré à Iris Apfel une rétrospective intitulée Rara Avis, c’est-à-dire « oiseau rare ». En 2016, une autre exposition lui est dédiée au Bon Marché à Paris : les pièces fétiches de la collectionneuse sont exposées en vitrine. Fasciné par son style, les réalisateurs américains Albert et David Maysles tournent un documentaire sur sa vie en 2014.

La mode sans règles

Iris Barrel séduit par son audace et sa créativité. Alors que l’univers de la mode repose sur des codes rigides, elle crée et impose son propre style. La nonagénaire exubérante n’hésite pas à porter une jupe brodée de la dynastie des Qing avec un cardigan rose, ou un manteau de soirée doublé de fourrure Dior avec un jean. Iris Barrel ne s’interdit aucune couleur, aucune forme, aucun vêtement. Dans une culture qui prône jeunesse et beauté à tous prix, elle est fière de son âge et n’a jamais eu recours à la chirurgie esthétique. Symbole de l’anticonformisme, Iris Barrel est l’égérie de nombreuses marques dont la marque automobile française DS. Dans le spot publicitaire, elle raconte : « Un jour, quelqu’un m’a dit : tu n’es pas belle, et tu ne le seras jamais. Mais ce n’est pas grave, tu as quelque chose de bien mieux, tu as du style. »

Les aides extralégales des mairies ou des conseils départementaux

Les aides sociales extralégales sont des aides mises en place par les collectivités locales pour soutenir les personnes en difficulté habitant leur territoire. Ces subventions viennent en complément des aides légales mises en place par l’État.

Les aides extralégales offertes par les mairies

Les aides extralégales offertes par les mairies visent à permettre aux habitants d’une commune de faire face à des situations difficiles ponctuelles. Elles peuvent se présenter sous la forme d’une contribution destinée à couvrir des frais exceptionnels ou encore à payer une facture d’électricité. Des aides financières ou en nature sont parfois proposées pour améliorer le quotidien des personnes âgées. Ainsi, la mairie peut participer aux frais liés à la mise en place d’un système de téléassistance ou subventionner le service de portage de repas. Ces aides extralégales ne sont pas octroyées d’une manière automatique. Elles sont délivrées au cas par cas, après une étude de la situation financière et familiale du demandant. Le refus d’octroi ne peut en aucun cas être motivé par des raisons discriminatoires puisque ces aides sont destinées à tous les habitants d’un territoire donné.

Les aides extralégales des conseils départementaux

Les départements sont également libres de mettre en place un plan d’aide sociale qui est beaucoup plus favorable que la loi pour les personnes vulnérables telles que les séniors. Le département peut, par exemple, dispenser les petits-enfants de leur obligation familiale. Comme ils ne sont plus considérés en tant qu’obligés alimentaires, ils ne seront pas sollicités pour participer aux frais d’hébergement de leurs grands-parents. Le département peut également réviser le montant minimum fixé par la loi qui est laissé à la charge du résident des établissements d’hébergement. Dans un département, ce montant peut être supérieur au barème national. Outre le plan d’aide de l’APA ou allocation personnalisée d’autonomie, le conseil départemental peut venir en aide aux séniors en leur proposant la prise en charge de plans de financement, de frais de transport, d’hébergement temporaire, etc. Le conseil départemental a également la possibilité d’alléger les charges des personnes qui bénéficient de l’aide sociale à l’hébergement, en ne leur réclamant que 1 % du montant annuel de l’ASPA ou allocation de solidarité aux personnes âgées.

Les démarches à effectuer pour toucher les aides extralégales

Contrairement aux aides légales, et donc définies par la loi, les aides extralégales sont votées par les élus locaux qui siègent aux conseils municipaux ou régionaux. Les critères d’attribution de ces aides extralégales sont toujours rendus publics, mais il se peut que ces conditions d’attribution ne soient pas très clairement présentées sur les sites internet ou au guichet des sites internet. Pour obtenir des informations supplémentaires, il est toujours conseillé de contacter la collectivité locale concernée pour obtenir le règlement relatif aux prestations sociales facultatives.

Une fois en possession des renseignements utiles sur l’attribution de ces aides extralégales, il suffit d’adresser une demande auprès du service compétent. Selon les cas, il faudra déposer sa demande auprès du service social départemental ou au niveau des centres communaux d’action sociale ou CCAS.

Démarches à faire après un décès

À l’épreuve de la perte d’un être cher s’ajoutent d’inévitables formalités dont certaines doivent être accomplies rapidement. Guide des démarches à entreprendre dans les jours et mois qui suivent le décès.

Dans les 24 heures

  • Faites constater le décès par un médecin et déclarez-le en mairie.
  • Contactez les pompes funèbres.

Dans les 7 jours

  • Avertissez les établissements financiers (banques, services financiers de La Poste, Caisse d’épargne) pour demander le blocage des comptes du défunt.
  • Prévenez l’employeur (dans les 48 heures) et réclamez le versement des sommes dues (salaire, remboursement de frais). Demandez-lui également si, dans de telles circonstances, l’organisme de prévoyance complémentaire octroie des aides ou prestations (capital frais d’obsèques, rente…).
  • Joignez la caisse primaire d’assurance-maladie (Cpam) si le défunt était salarié, chômeur indemnisé, préretraité ou invalide, pour obtenir le capital décès de la Sécurité sociale.
  • Contactez la mutuelle du défunt pour connaître vos droits (le versement d’un capital à la famille peut être prévu).
  • Prenez connaissance auprès des établissements concernés du contenu des contrats obsèques et d’assurance-vie qui ont été souscrits.
  • Si le défunt percevait des pensions (de retraite, par exemple) ou des allocations (chômage, par exemple), informez les organismes payeurs, pour éviter d’avoir à rembourser des sommes indûment versées.

Dans les 30 jours

  • Faites constater, selon le cas, soit le transfert du bail, soit sa résiliation au jour du décès. Si le défunt était propriétaire, informez le syndic et les locataires.
  • Résiliez les contrats d’assurance habitation, automobile, santé…, ainsi que les abonnements EDF, GDF, France Télécom…
  • Si le défunt était votre conjoint, contactez ses caisses de retraite de base et complémentaire afin de faire valoir vos droits éventuels à pension de réversion.
  • Renseignez-vous auprès de la caisse d’allocations familiales (Caf) : l’accès à certaines allocations (allocation de soutien familial, aides au logement…) peut vous être ouvert du fait de votre nouvelle situation familiale.
  • Faites jouer les assurances-décès attachées aux crédits éventuellement souscrits par le défunt (pour obtenir le remboursement du capital restant dû).
  • Informez le centre des impôts.

Dans les 6 mois

  • Procédez à la déclaration de succession auprès de l’administration fiscale.
  • Modifiez la carte grise (le certificat d’immatriculation).
  • Demandez une immatriculation personnelle auprès de la Sécurité sociale, le cas échéant.
  • Transformez les comptes joints en comptes personnels.

Et si la succession est conflictuelle ?

Pour éviter que certains biens de la succession ne disparaissent, il est possible de solliciter la pose de scellés sur le domicile du défunt. Cette demande est à adresser rapidement et par écrit au greffier en chef du tribunal d’instance du lieu de résidence du disparu.

Connaitre les obligations de la famille

Les obligations de la famille peuvent se définir comme l’obligation pour une personne d’aider matériellement des membres de sa famille qui se trouvent dans le besoin. Ces obligations se présentent comme une participation aux frais d’hébergement de la personne âgée et aux frais de ses obsèques.

Qu’est-ce que l’obligation alimentaire ?

L’obligation alimentaire se présente comme le devoir pour les ascendants et les descendants d’une famille de s’aider mutuellement quand l’un d’entre eux se trouve dans le besoin. En d’autres termes, si les parents ou les grands-parents se trouvent dans une situation difficile, les parents et les petits enfants sont dans l’obligation de leur venir en aide, et ce, peu importe les relations affectives qu’ils peuvent entretenir. Cette obligation est réciproque en ce sens où si ce sont les enfants ou les petits enfants qui sont dans le besoin, les parents et les grands-parents se doivent également de les aider. Les gendres et belles-filles ont également une obligation alimentaire envers leurs beaux-parents tant que leurs époux et enfants sont vivants. Il faut toutefois noter que s’il existe un manquement grave d’un parent envers son enfant, comme le cas d’un abandon ou d’une violence, l’enfant est en droit d’être exonéré des obligations alimentaires.

Comment se présentent les obligations de la famille ?

Quand une personne âgée ne dispose pas des ressources nécessaires pour s’acquitter de ses frais d’hébergement au sein d’un établissement, il est en droit de demander une aide sociale, à condition de donner au département les coordonnées de ses parents les plus proches, qui sont ses obligés alimentaires. Le département contacte alors ces derniers pour qu’ils fournissent les informations sur leur situation familiale et financière. Après analyse de ces informations, le président du Conseil départemental fixe le montant d’obligation alimentaire que ces obligés doivent verser comme participation aux frais d’hébergement de la personne âgée. Le département prend en charge le montant dont le bénéficiaire et ses obligés alimentaires n’ont pas pu s’acquitter. Si l’obligé alimentaire refuse de participer, le conseil du département est en droit de saisir le juge des affaires familiales pour le faire coopérer en lui rappelant les obligations de la famille.

Qu’est-ce qui se passe en cas de décès du membre de la famille ?

Les obligations de la famille continuent également à prendre effet, même si l’un des membres de la famille décède. D’une manière générale, la succession du défunt couvre ses frais d’obsèques, mais en cas de mésentente entre les héritiers, ce sont les obligations de la famille qui prévalent. Ainsi, l’enfant a une obligation légale de supporter les frais de funérailles de ses parents. Cette obligation lui est imposée depuis sa naissance par le Code civil qui exige l’honneur et le respect des père et mère. Ainsi, quels que soient les liens affectifs qui existent avec les parents, et ce, même si l’enfant n’a pas connu ses parents ou s’il a renoncé à son héritage, il est tenu de s’acquitter des frais d’ obsèques.

Comment faire sa rééducation à la maison ?

Une rééducation est souvent nécessaire pour aider la personne hospitalisée à redevenir entièrement autonome. Si l’état du patient le permet, l’équipe médicale autorise une rééducation à domicile. Voici quelques conseils utiles pour que la séance de rééducation se déroule sans incident.

Faites appel à un professionnel de la rééducation

Pour les personnes en rééducation, surtout celles qui sont âgées, le fait de devoir se rendre au cabinet du professionnel pour faire les exercices de rééducation peut être source d’anxiété. Le professionnel de la rééducation à domicile aide les patients à effectuer les exercices nécessaires à l’amélioration de leur situation, sans pour autant les faire sortir du cadre familier de leur domicile. Comme le logement du patient n’est pas aussi bien équipé qu’un centre adapté à la rééducation, le professionnel vient avec ses propres équipements. Le kinésithérapeute ou l’ergothérapeute intervient toujours suite à une prescription médicale. Un accord du patient et de son entourage ainsi que du médecin traitant est nécessaire pour que le professionnel en rééducation puisse intervenir. Par ailleurs, un suivi médical est toujours assuré par le médecin traitant ou le médecin référent de l’hôpital pour constater l’évolution de l’état du malade.

Effectuez des exercices d’auto rééducation

Si votre état de santé le permet, il vous est possible d’effectuer une auto rééducation, c’est-à-dire une rééducation fonctionnelle sans l’assistance d’un professionnel. Cela ne signifie pas pour autant qu’aucun suivi ne sera réalisé. Le professionnel en rééducation vous prescrit les mouvements à faire et les durées des séances. Il se peut même qu’il vous assiste pendant les premières séances pour vous aider à mieux coordonner vos mouvements. Il prévoit aussi des séances de consultation pendant lesquelles il évaluera votre progression.

Avec l’avancée technologique, le patient dispose désormais de nombreux outils pour réaliser sa rééducation chez lui, et ce, d’une manière ludique. Des jeux sérieux ont été développés pour permettre de faciliter la rééducation et d’effectuer des activités motrices dans un contexte de divertissement. Il existe également des applications sérieuses qui offrent la possibilité de pratiquer les exercices de rééducation n’importe où, chez soi ou sur son lieu de travail. Les praticiens pourront ainsi suivre l’évolution du patient. Le principe est simple, vos paramètres physiques sont entrés dans un logiciel. Ces données sont analysées pour établir le programme de rééducation le mieux adapté à votre situation. Les images en 3D des exercices à effectuer sont affichées sur votre écran de télévision, d’ordinateur ou de téléphone. Ces exercices sont continuellement modifiés en fonction de votre progrès.

Évitez les excès

La rééducation à domicile, surtout si la personne la pratique seule, présente quelques risques. Désireuse de se rétablir au plus vite, le patient essaie parfois de se surpasser en effectuant beaucoup trop d’exercices. Cet excès risque d’entrainer des complications comme une inflammation des muscles trop sollicités. Pour éviter les complications, il est préférable d’effectuer les mouvements en douceur, sans trop forcer. Si des douleurs chroniques surviennent à chaque séance, il est préférable d’en informer le kinésithérapeute ou l’ergothérapeute avant de continuer.

Comment aménager son habitat quand on est dépendant ?

Un certain nombre de travaux d’aménagement est à effectuer pour continuer le maintien à domicile d’une personne dépendante. Il existe de nombreuses aides qui permettent de financer ces travaux qui peuvent s’avérer parfois onéreux.

Aménager l’espace pour faciliter les déplacements

Une personne dépendante a besoin de plus d’espace pour pouvoir circuler librement dans son intérieur. Les lieux de passage ne doivent pas être encombrés de plantes vertes, de meubles ou autres objets qui risquent d’entraver le déplacement des personnes dépendantes et de leurs aidants. Les risques de chutes sont également augmentés par les fils électriques qui trainent. Fixer les télés aux murs et cacher les fils des lampadaires, des ordinateurs et des chargeurs dans des range-fils sont des manières simples pour y remédier. L’installation de barres d’appui, de cannes et de rampes d’escalier est indispensable pour aider ces personnes quand elles circulent à l’intérieur de la maison. Pour élargir les espaces de mouvement, il s’avère parfois nécessaire d’abattre certaines cloisons et supprimer des portes.

Sécuriser chaque pièce de la maison

Une personne dépendante est aussi dans l’obligation de revoir ses revêtements de sols. Les carrelages et parquets cirés sont à éviter. S’il n’est pas possible de les remplacer par des moquettes, il est préférable de les couvrir de tapis antidérapants. Une barre d’appui près de la baignoire ou de la douche facilite mieux la levée après la toilette. Pour les personnes à mobilité réduite, l’installation d’un fauteuil dans la douche est indispensable pour rendre la toilette plus aisée. Dans la cuisine, les ustensiles doivent tous être placés à portée de mains. Il serait aussi judicieux de disposer d’une table roulante pour pouvoir transporter les charges lourdes sans grand effort. Pour ce qui est de la chambre, la literie se doit d’être adaptée au besoin de la personne dépendante. Un matelas gaufrier augmente l’aération et évite l’apparition d’escarre si la personne devait être alitée pendant une période plus ou moins longue. Un lit médicalisé, qui assure à la fois le confort et la sécurité de la personne dépendante est nécessaire si celle-ci souffre de maladie neuro-générative comme Alzheimer.

Quelles aides pour financer les travaux d’aménagement ?

Certains travaux d’aménagement de la maison peuvent coûter cher. Il existe de multiples aides qui permettent de les financer en partie. Certains travaux comme la mise en place d’une rampe d’escalier ou des barres d’appui sont subventionnés par l’ANAH. Cette aide est soumise à des conditions de revenu, et elle ne peut financer qu’entre 35 et 50 % des travaux réalisés. Les personnes handicapées ou à mobilité réduite qui effectuent des travaux d’aménagement pour améliorer leur autonomie ont droit à des aides fiscales. Celles-ci se présentent soit sous forme de crédit d’impôt, soit de TVA réduite à 5,5 %. Le crédit d’impôt concerne principalement la mise en place de nouveaux équipements sanitaires comme la douche plain-pied ou encore la baignoire à porte. Ce crédit d’impôt couvre au maximum 25 % de la facture TTC des travaux engagés dans la limite de 5000 euros pour une personne célibataire et 10 000 euros pour un couple. La TVA réduite à 5,5 % touche plus particulièrement les travaux nécessaires pour améliorer l’autonomie des séniors.

Bien gérer la sortie d’hospitalisation

Sortir d’hospitalisation est un passage difficile, surtout s’il s’accompagne d’une perte d’autonomie ponctuelle ou définitive. Des aides à domicile sont à prévoir pour épauler les personnes convalescentes et les aider à se réadapter à la vie quotidienne.

Quel accompagnement à la sortie de l’hôpital ?

La sortie d’hospitalisation nécessite souvent une réorganisation de la vie quotidienne. La personne encore fragilisée par la maladie, peut se retrouver désorientée à son retour chez elle. Pour éviter les risques de rechute, elle doit être encadrée durant cette phase de transition. Les hospitalisations sont parfois même prolongées afin de mettre en place un plan d’aide pour assurer la prise en charge du malade à son domicile.

Les aides principales

L’Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH) vise à accompagner les personnes malades à leur sortie de l’hôpital pour favoriser leur réinstallation chez eux. L’établissement de soins où la personne a été hospitalisée doit en faire la demande si le patient n’a pas récupéré son autonomie. Aide temporaire, l’ARHD est dispensée pendant deux mois, mais peut être prolongée pour un mois supplémentaire selon la situation. Pour en bénéficier, il faut être âgé d’au moins 60 ans et avoir l’assurance de retrouver le même niveau d’autonomie qu’avant l’hospitalisation. Cette aide soumise à des conditions de ressources peut prendre en charge jusqu’à 73 % des frais d’aides à domicile, à condition que les dépenses engagées n’excèdent pas 1 800 euros.

L’Allocation Personnalisées d’Autonomie (APA) soutient également les personnes à mobilité réduite pour leur permettre de vivre dignement au quotidien. Contrairement à l’ARDH, cette aide n’est pas soumise à des conditions de ressources, mais le bénéficiaire doit être âgé d’au moins 60 ans et résider en France de façon régulière. Il faut également justifier la perte de l’autonomie lors d’un examen médical. Le montant de l’aide accordée dépend du niveau de revenu du demandeur, mais aussi de son degré de dépendance.

Les aides complémentaires

L’Aide-Ménagère Complémentaire de Soins (AMCS) est un dispositif mis en place dans certains départements. Cette aide supplémentaire permet de financer plus d’heures d’aide à domicile pour les personnes sorties d’hospitalisation. Elle est réservée aux patients dont les ressources financières sont inférieures au plafond de l’aide sociale. Pour en bénéficier, il faut effectuer la demande avant de sortir de l’hôpital. Le dossier peut être rempli par le bénéficiaire lui-même, ou le service social de l’hôpital qui le transmettra à l’organisme en charge de la prestation.

Des complémentaires de santé offertes par les mutuelles et les assurances couvrent également les dépenses engagées pour une aide à domicile. Le volume d’heures, le degré de prise en charge, ainsi que sa durée, diffèrent selon le contrat souscrit.

L’assurance dépendance

Avec l’allongement de la durée de vie, les français sont préoccupés de plus en plus tôt par leur santé. Souscrire une assurance dépendance permet de garantir sa prise en charge en cas de perte d’autonomie liée à la vieillesse ou à une pathologie.

Pourquoi une assurance dépendance ?

Alors que l’espérance de vie augmente, de nouvelles questions se pose quant à la prise en charge des personnes âgées. Plus une personne vieillie, plus elle risque de perdre son autonomie, nécessitant des soins ou un encadrement spécifique. Malheureusement, les retraites ne suffisent pas à couvrir les coûts d’une aide à domicile ou d’une maison de retraite. De plus, comme les enfants se lancent dans la vie beaucoup plus tard, ils restent plus longtemps à charge et ne peuvent pas toujours assumer les frais médicaux de leurs parents. En réponse à ce contexte social particulier, des assurances dépendance ont été mises en place.

Qu’est-ce qu’une assurance dépendance ?

Une assurance dépendance est un contrat de prévoyance. L’assuré cotise une prime par mois ou par trimestre. En cas de maladie qui entraînerait une perte d’autonomie et donc une dépendance, il reçoit une rente mensuelle à vie qui oscille entre 300 et 3 000 euros. Certains contrats comprennent également des services d’aide à la personne. Il est donc important de comparer les offres et de faire jouer la concurrence.

Combien coûte une assurance dépendance ?

Le montant de la cotisation varie en fonction des indemnisations et prestations fixées dans le contrat. Plus les risques couverts sont importants, et plus le coût sera élevé. De même, plus l’assuré adhère tôt, plus la cotisation demandée sera faible. Par exemple, si l’assurance dépendance est souscrite à 60 ans, à raison d’une cotisation mensuelle de 30 euros, on s’assure une rente mensuelle de 500 euros par mois. Par contre, en cas de décès avant utilisation du contrat, les héritiers du bénéficiaire ne seront pas remboursés.

Comment souscrire une assurance dépendance ?

La plupart des assureurs proposent en général ce type de contrat aux personnes entre 50 et 75 ans. En dessous ou passé un certain âge, il n’est pas possible d’adhérer. Le demandeur doit également répondre à un questionnaire médical pour prouver qu’il est en bonne santé. Comme le contrat peut être annulé en cas de fausse déclaration, il faut être précis dans ses réponses. Si le demandeur présente des risques accrus de pathologie grave, par exemple du diabète, l’assureur peut lui demander une surprime. La majoration peut représenter jusqu’à 50% de la prime initiale. Si le demandeur est déjà malade et dépendant, il ne peut tout simplement pas bénéficier de ce type de contrat prévoyance. L’anticipation est donc primordiale.