Facteurs de chute des personnes âgées

Facteurs de chute des personnes âgées

En France, les chutes sont les accidents de la vie courante les plus fréquents chez les personnes de plus de 65 ans, avec des conséquences parfois graves : une hospitalisation dans 27 % des cas entre 65 et 70 ans et dans 44 % des cas au-delà de 90 ans.

Les causes de chutes liées à l’environnement

Les causes liées à l’environnement (chaussures mal adaptées, vêtements trop amples, insuffisance d’aménagement du domicile, activités dangereuses, etc.) représenteraient la moitié des causes de chute chez la personne âgée. Leur rôle serait plus important pour les chutes observées chez les personnes de 65 à 75 ans. Au-delà de cet âge, les causes liées à un problème de santé semblent prendre le pas sur les causes environnementales.

Les causes de chutes liées à un problème de santé

Ces causes sont celles qui sont liées à une maladie particulière, plus ou moins grave. Les problèmes de cœur et de vaisseaux sanguins à l’origine de chute des personnes âgées.

L’hypotension orthostatique se traduit par des vertiges après être passé trop rapidement de la station couchée ou assise à la station debout. Elle est l’une des causes les plus fréquentes de chute chez les personnes très âgées (10 à 15 % des chutes). L’hypotension orthostatique peut être liée à des problèmes veineux des jambes, un vieillissement du système de contrôle de la pression sanguine entraînant une tension artérielle trop basse, ou se manifester après un repas copieux. Le plus souvent, néanmoins, elle constitue un effet indésirable d’un traitement médicamenteux.

On appelle syncope une perte de connaissance passagère liée à un débit sanguin insuffisant au niveau du cerveau. Si elles peuvent avoir diverses origines, les syncopes bénignes sont le plus souvent liées à des troubles du rythme cardiaque.

  • Les troubles neurologiques à l’origine de chute des personnes âgées

Chez la personne âgée, on observe parfois des accidents vasculaires cérébraux (attaques cérébrales). Certains de ces accidents sont passagers (accidents ischémiques transitoires) et peuvent se traduire par des vertiges ou par une faiblesse musculaire soudaine qui peut entraîner une chute. Chez certaines personnes, la perte d’équilibre est provoquée par une hémorragie cérébrale (hématome sous-dural) ou les effets indésirables de certains traitements médicamenteux.

  • Les déséquilibres sanguins à l’origine de chute des personnes âgées

Lorsque le taux de sucre dans le sang est insuffisant (hypoglycémie), des vertiges et une faiblesse musculaire peuvent apparaître et entraîner une chute. Cet épisode d’hypoglycémie peut être dû à une alimentation insuffisante ou déséquilibrée, ou à un traitement contre le diabète mal ajusté.

Parfois, une maladie ou un traitement peut provoquer des déséquilibres des concentrations sanguines de potassium ou de calcium. Ces déséquilibres se traduisent par des troubles de la vigilance et de l’équilibre qui peuvent être à l’origine d’une chute.

Ce qu’il faut retenir

  • Les facteurs risques de chute divergent chez les personnes, 1 seul point commun : 1 élément minime peut suffire à provoquer la chute.
  • Etre en bonne santé c’est : prendre moins de risque de chuter.
  • Médicaments : un usage inadapté peut provoquer une chute.​

Les activités sportives pour les seniors

 Si des précautions sont à prendre avant de commencer la pratique d’un sport, les études montrent que faire de l’exercice permet de prévenir les conséquences des chutes et de diminuer les risques de perte d’autonomie.
Calmes ou plus dynamiques, certains sports sont particulièrement adaptés aux personnes âgées.
Tour d’horizon et conseils sur les pratiques sportives adaptées aux seniors.
Les bienfaits du sport chez les seniors
A partir de 50 ans, la masse musculaire et la force diminuent de 40 à 50% selon les personnes.
Avec l’âge, l’essoufflement est aussi plus important, la prise de poids n’est pas rare et l’équilibre est de plus en plus fragile. La capacité des seniors à conserver une vie autonome est diminuée, les risques de chutes plus fréquents. Rester inactif représente alors un danger à partir d’un certain âge. Pour lutter contre ces méfaits, le sport, pratiqué en douceur, est une très bonne thérapie.
Ainsi, l’activité sportive permet de :
 Diminuer le risque de chutes
 Diminuer le risque d’obésité
 Réduire le stress et prévenir les maladies cardiovasculaires
 Contribuer à la baisse du cholestérol
 Lutter contre l’ostéoporose
 Améliorer les défenses immunitaires
 Entretenir les muscles
 Créer du lien social, diminuer le risque de dépression
Il est important de tenir compte de sa condition physique avant de se lancer dans la pratique d’une activité sportive, et de consulter son médecin traitant.
Certaines caisses complémentaires de retraite proposent à leurs assurés de passer des bilans médicaux et, en fonction des résultats, de pratiquer un sport adapté à leur condition physique.
Dans tous les cas, il convient également de prendre quelques précautions lors de la reprise d’un sport :
 Ne pas se lancer dans une activité physique du jour au lendemain : l’entraînement doit être progressif.
 La régularité est importante pour obtenir des bénéfices et éviter de se faire mal.
 Pour les activités physique à plusieurs, choisir un groupe ayant les mêmes capacités que soi.
 Éviter les compétitions et les efforts violents.
 Avoir le bon équipement : Se chausser et se vêtir de manière adaptée.
 Attention à l’hypothermie (baisse de la température du corps) et à la déshydratation. Il faut boire régulièrement.
Quels sports pour les seniors ?
Une fois toutes ces précautions prises, il n’est pas toujours évident de savoir quel sport est recommandé ou non aux personnes âgées, les performances après 50 ans n’étant plus les mêmes qu’à 20 ans. En revanche, l’habilité et la souplesse peuvent être améliorées à tout âge.
Certains sports sont déconseillés si la personne n’en n’a jamais pratiqué dans sa jeunesse, comme le ski et les sports de raquette, le tennis et le squash, qui sollicitent beaucoup les articulations.
La course à pied peut être également trop éprouvante pour le cœur, les genoux et le dos.
En revanche, il existe une grande diversité de sports accessibles aux seniors.
Le Yoga
Cette discipline ancestrale a pour objectif d’harmoniser le corps et l’esprit. Elle repose sur des enchaînements posturaux doux et des techniques de respiration qui détendent les muscles. Le yoga tonifie également les organes internes et assouplit les articulations.
Certaines positions soulagent les douleurs, celles du dos en particulier.
La marche nordique
Selon des recherches de l’université de l’Iowa, marcher 15 minutes par jour suffirait à prolonger la vie de 3 ans.
La marche nordique est un sport traditionnel pratiqué en Scandinavie pour évoluer rapidement dans la neige. Contrairement à la marche traditionnelle ou à la randonnée, elle se pratique avec des bâtons en fibre de carbone.
La poussée à la fois verticale et horizontale des bâtons fait travailler les bras, les pectoraux, les épaules et les muscles fessiers. Cet exercice d’endurance équilibré et harmonieux génère moins d’impacts et de chocs que la course à pied. En effet, les bâtons allègent d’un tiers le poids porté sur les genoux.
La gymnastique
Concernant la gymnastique en salle, des mouvements adaptés sont prévus pour les personnes âgées. Les cours ont généralement lieu en groupe et permettent de fortifier et tonifier le corps.
Plus douce, l’aquagym est à l’origine une méthode de rééducation fonctionnelle destinée aux sportifs professionnels. Elle s’est fortement démocratisée depuis 15 ans.
Dans la piscine, vous vous sentez léger(e) quelle que soit votre corpulence, puisque le corps ne pèse plus qu’un dixième de son poids. Le travail musculaire est plus intense que dans une salle de gym, sans s’en rendre compte.
La gym mémoire est une discipline moins connue mais qui permet de faire travailler de manière ludique la coordination, la mémorisation et la concentration. Elle est particulièrement recommandée dans la prévention de la maladie d’Alzheimer.
Toujours en salle, la musculation est bénéfique si elle est pratiquée raisonnablement afin de garder une bonne masse musculaire.
Le Tai Chi Chuan
Cette pratique traditionnelle chinoise s’est combinée au fil du temps avec des exercices thérapeutiques modernes.
Le Tai-chi permet aux seniors ayant des problèmes de santé (arthrite, problèmes cardiovasculaires) de maintenir une activité physique bénéfique. Il permet de renforcer son tonus musculaire, d’améliorer son équilibre et sa souplesse, grâce à des mouvements fluides et lents.
Toutefois, il est indispensable que les professeurs soient habilités à travailler avec des personnes âgées.
Outre ses effets positifs sur le cœur et les muscles, l’art martial est conseillé pour prévenir des chutes en améliorant la stabilité et la coordination des mouvements.
Le tricycle permet aux seniors ayant des problèmes d’équilibre de retrouver le plaisir des balades en vélo.
Les activités en plein air
Que ce soit le Tir à l’arc ou le golf, ces deux activités permettent de s’aérer et de développer la coordination et l’adresse.
Le vélo, quant à lui, est bien adapté pour ceux qui souffrent d’arthrose au niveau des hanches, chevilles et genoux (sauf en cas d’arthrose sévère du genou) ou qui ont une surcharge pondérale.
Attention cependant à la compétition cachée entre amis ! Ces défis qui démarrent souvent sur le ton de la plaisanterie peuvent amener à dépasser ses limites sans s’en rendre compte et provoquer un accident.
Les activités insolites
Plus insolite, utile et thérapeutique, la « canne défense » est une activité permettant de travailler l’équilibre, créer du lien social par des jeux de rôles agresseur/agressé. A l’origine, la canne était un outil de self-défense, aujourd’hui également utilisée par les malades d’Alzheimer.
Enfin, les personnes âgées n’y pensent sans doute pas toujours mais les jeux vidéo, notamment la « Wii thérapie », sont conseillés aux seniors. A travers des exercices ludiques parfois même pratiqués en EHPAD, il est possible de travailler son équilibre, de maintenir sa forme physique ou encore de stimuler sa mémoire.
Quels que soient le ou les sports pratiqués, s’y mettre n’est pas toujours le plus difficile, en revanche prolonger ce bel effort nécessite de respecter certaines règles. Il faut éviter que cette pause sport implique trop de contraintes de déplacements ou horaires, et doit rester un plaisir, certes thérapeutique, mais ludique avant tout.
Ce qu’il faut garder en tête c’est que la fréquence de la pratique et sa durée doivent rester raisonnables, il n’est pas question de s’épuiser.

Récemment, un septuagénaire a battu trois record du monde de cyclisme, c’est bien la preuve que l’activité physique est possible à tout âge et qu’avec un minimum de bonne volonté de confiance et de connaissance de ses limites, impossible n’est pas français !

Qu’est ce qu’un EHPAD ?

Ehpad signifie « établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ». Comme leur nom l’indique, les Ehpad sont habilités à recevoir des personnes âgées en perte d’autonomie.

Les Ehpad constituent aujourd’hui la majorité des établissements d’accueil pour personnes âgées, et l’expression « maison de retraite » désigne en général ce type de structure. Il existe actuellement 6 850 Ehpad, ce qui représente plus de 500 000 places d’hébergement.

Les Ehpad sont des établissements médicalisés, et ils disposent 24 heures sur 24 d’une équipe soignante chargée d’assurer les soins nécessaires à chaque résident en fonction de sa situation personnelle. Un médecin, le médecin coordonnateur, qui peut être un généraliste ou un gériatre, assure la coordination et la formation des différents professionnels intervenant auprès des résidents afin de garantir la qualité et la continuité des soins.

Bien que tous les Ehpad puissent accueillir des personnes âgées dépendantes, certains d’entre eux ne prennent pas en charge les personnes relevant des Gir 1 et 2, dont la perte d’autonomie est très importante : il est donc important de bien se renseigner sur ce point afin de choisir un établissement adapté à la situation de la personne concernée.

Le choix et l’admission en EHPAD

Pour entrer en EHPAD, vous devez respecter certaines conditions :

  • avoir plus de 60 ans,
  • être en situation de perte d’autonomie,
  • bénéficier ou non d’une aide sociale du département.

En règle générale, le dossier d’inscription doit comporter les pièces justificatives suivantes : une photocopie de sa pièce d’identité et de sa carte vitale, un justificatif de domicile, un justificatif de ressources, le dernier avis d’imposition ou de non imposition sur le revenu.

En règle générale, les EHPAD propose un hébergement en chambre individuelle ou collective, un service restauration, un service de blanchisserie, des activités de loisirs, une aide à la vie quotidienne assurée par des agents de service, une surveillance médicale, des soins… Mais attention, les prestations ne sont pas identiques dans chaque EHPAD : vérifiez bien les prestations comprises avant de faire votre choix.

Bon à savoir : certaines aides financières existent sous certaines conditions, surtout lorsque la personne devient vraiment dépendante (Grille AGGIR). Elle peut alors bénéficier d’une allocation personnalisée d’autonomie (APA).

Comment bien choisir sa maison de retraite ?

La décision d’emménager dans une maison de retraite peut être difficile. Aussi, il est important de porter votre choix sur celle qui répondra au mieux à vos attentes, que ce soit pour vous ou pour un proche.

Ne vous contentez pas des prospectus sur papier glacé et du livret d’accueil. Essayez de visiter en semaine et le week-end pour en capter l’atmosphère à divers moments. Par ailleurs, sachez que diverses normes qualité sont applicables aux maisons : AFNOR (norme NF), Qualicert, et maintenant le Label Humanitude. Chaque établissement est libre de sa démarche. Une certification est néanmoins un gage d’engagement dans une démarche qualité avec un cahier des charges à respecter. Quand ils accueillent des personnes malades et fragilisées, les EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) doivent mettre en œuvre une évaluation interne et externe, contrôlées par les pouvoirs publics (ARS : Agence régionale de santé, Conseil départemental).

Conseils d’ordre général

Une astuce : pour étayer un choix, faites-vous accompagner par un(e) ami(e) étranger(e) à la situation : l’aspect émotionnel de la visite ne le perturbera pas. Il notera froidement des événements ou des situations qui vous auront échappés. En priorité, il convient de se renseigner sur la réputation du directeur de l’établissement. Une formation est aujourd’hui exigée pour les directeurs d’établissements médicalisés. C’est un plus. Mais un directeur diplômé ne rime pas forcément avec maison de retraite bien tenue. Une maison de retraite ne sera jamais satisfaisante si un directeur peu motivé, manquant de compétences managériales, se trouve à sa tête. C’est de lui que dépend en priorité la bonne ou la mauvaise tenue de l’établissement, son ambiance, la réalité du projet de vie, le soin apporté par le personnel à ses tâches quotidiennes.

L’architecture, l’adaptation aux handicaps

Trop souvent le hall d’entrée manque de chaleur. Il se résume à un bureau ou une petite pièce vitrée derrière laquelle se tient une hôtesse. Les chambres du rez-de-chaussée ouvrent rarement sur l’extérieur. Si on vous explique qu’une porte ouverte favorise les « pulsions de fuite », cela peut indiquer que la personne âgée est perçue comme porteuse de risques. Ce n’est pas de très bon augure pour la suite…

  • Un jardin privatif permet aux personnes à mobilité réduite de garder un lien avec le monde extérieur.
  • L’existence de petits salons intimes favorise les visites et le maintien des liens familiaux. Ils vont également servir de lieux pour des animations. Les liens personnels entre résidents en sortiront également renforcés.
  • Un équipement spécifique des locaux (mains courantes, barre d’appui, sièges adaptés, signalétique claire : couleurs des étages, marquages au sol, sonorisation des ascenseurs…) sécurise et favorise les déplacements des personnes fragiles, voire handicapées.
  • Existe-t-il un système de sonnette, de télé-alarme? Comment fonctionne-t-il : personnel de garde, appel vers des services extérieurs… ?

Pensez à l’avenir, la prise en charge médicale

L’établissement s’engage-t-il, notamment dans le contrat de séjour, à accompagner une personne âgée qui deviendrait progressivement de plus en plus dépendante ? Peut-on facilement changer les meubles pour mettre en place un lit médicalisé, par exemple ? L’aide à l’autonomie est-elle renforcée ? Et surtout comment sera-t-elle facturée ? Toutes ces questions sont cruciales et doivent être abordées lors des conversations préliminaires avec le directeur ou la directrice de la maison de retraite.

Les autres pensionnaires

Quelle est l’attitude des autres pensionnaires : apathique, résignée ou, au contraire, active ? Comment sont-ils vêtus ? On aura intérêt à s’informer auprès des familles, des autres résidents et du personnel et à ne pas se limiter à l’avis du directeur.

Les conditions d’obtention de l’AAH

L’allocation pour adultes handicapés (AAH) assure un revenu minimum fixe aux personnes dépassant un certain niveau de handicap et ne pouvant prétendre à un avantage vieillesse, invalidité ou à une rente d’accident du travail. La dernière mise à jour de l’AAH est survenue le 1er septembre 2015. Elle est valable jusqu’au 31 août 2016.

Les conditions d’attribution de l’AAH

L’AAH est attribuée aux personnes atteintes d’un taux d’incapacité permanente de 80% ou plus. Les personnes ayant un handicap de 50 % à 79 % peuvent en bénéficier à condition d’avoir été reconnues comme ayant une restriction substantielle et durable d’accès à un emploi. Seules les personnes habitant de façon permanente en France ou possédant un titre de séjour peuvent prétendre à l’AAH. Le demandeur doit être âgé d’au moins 20 ans. Si le demandeur souffre d’un handicap allant de 50% à 79%, il a droit à l’AAH jusqu’à l’âge légal de départ à la retraite. Si le taux d’incapacité est égal ou supérieur à 80%, il peut recevoir une aide en complément de ses ressources pour atteindre le montant du minimum vieillesse.

Revalorisation de l’AAH 

La dernière revalorisation en date est entrée en vigueur le mardi 1er septembre 2015. Elle a été revalorisée de 0,9 % par rapport à septembre 2014. Son montant passe donc de 800,45 euros à 807,65 euros par mois.

Le calcul du montant de l’AAH en 2016

L’AAH est versée en prenant compte des ressources perçues par le demandeur et son conjoint, concubin ou pacsé retenues pour l’établissement de l’impôt sur le revenu. Si le demandeur ne perçoit pas de revenus d’activité, l’AAH vient compléter ces ressources pour atteindre le revenu mensuel minimal fixé à 807,65 €. Si le demandeur reçoit un revenu d’activité, le montant de l’AAH sera calculé des ressources du ménage (plafonnées) et selon le milieu de travail.

Enfin, si le demandeur ne touche aucun revenu, il recevra le montant maximal de l’AAH.

Prime d’activité et AAH

La Prime d’activité est une aide sociale qui est entrée en application le 1er janvier 2016. Elle fusionne le RSA socle et la prime pour l’emploi. Toutefois, la mise en place de cette prime pour les bénéficiaires de l’AAH ne sera effective qu’à partir du mois de juin 2016.

Cumul de l’AAH avec d’autres prestations

L’AAH peut être cumulé pendant six mois en cas de reprise d’activité à hauteur de 80 % pour les revenus d’activités inférieurs à 30% du Smic, et de 40% de l’AAH pour les revenus supérieurs à 30 % du Smic. La majoration pour la vie autonome peut également être versée en complément de l’AAH à condition de percevoir l’AAH à taux normal, d’avoir un taux d’incapacité d’au moins 80%, de percevoir une aide au logement pour un logement indépendant et de ne pas percevoir de revenu d’activité à caractère professionnel propre. Les mêmes conditions s’appliquent au cumul de l’AAH et du complément de ressources, dans les cas où le handicap entraîne une capacité de travail inférieure à 5%.

Le calcul de l’allocation aux adultes handicapés : pas de prise en compte de l’épargne

Le projet de budget 2016 prévoyait de prendre en compte à partir du 1er janvier 2016 les intérêts des comptes d’épargne comme le Livret A pour calculer les montants de l’AAH. Le gouvernement a renoncé à cette mesure le 3 novembre 2015. Si cette disposition avait été mise en œuvre, le montant de l’AAH aurait été réduite pour les personnes dotées d’une épargne.

 

 

5 bonnes idées pour rompre avec l’isolement et la solitude

Il est difficile de le reconnaitre mais la solitude est un fléau que connaît un grand nombre de personnes, plus ou moins âgées. Elle est aux rapports humains ce que le verso est au recto ; sa face opposée, cachée, qui n’est vue que si nous prenons la peine de la voir. La solitude ne se résume pas à un concours de circonstances ayant conduit à l’isolement d’une personne. Il y a bien entendu la diminution ou la perte de l’autonomie physique ou psychologique mais aussi le décès du conjoint ou des ami(e)s proches, l’éloignement de la famille ou encore la simple peur de sortir qui grandit avec l’âge. Certains choisissent de s’isoler mais la plupart du temps, la solitude est subie et engendre une souffrance qui fait l’effet d’un cercle vicieux, car elle isole encore plus.

L’isolement social ou relationnel se mesure au regard des contacts, de leur qualité, de leur densité, de leur périodicité… Autrement dit, tout contact est bon à prendre pour sortir de l’isolement.

Comment donner du sens à une journée calquée trait pour trait sur celle de la veille… et du lendemain?

Vous l’aurez compris, il vous suffit de suivre ces 5 bonnes idées pour sortir de votre solitude quotidienne :

  1. Ne pas hésiter à en parler

Il n’y a pas de honte à avoir peu de relations sociales, c’est une situation somme toute courante. Reconnaître et accepter que la solitude nous pèse sur les épaules est en soi une impulsion qui peut nous pousser à aller vers les autres, ou du moins à chercher des solutions pour lutter contre les mécanismes qui jouent en faveur de cet isolement.

  1. Multiplier les activités

La capacité à rester seul est aussi une preuve de bonne santé mentale. N’oublions pas le plaisir de penser, de lire, d’écouter des CD, la radio etc. En revanche, souhaiter rester seul dans son salon à regarder la télévision toute la journée n’est pas un très bon signe.

Avoir des occupations est un élément clé pour se sentir bien. Il faut conserver une raison de se lever le matin, et de se déplacer, lire, dessiner, peindre, appeler ses proches et ses amis. Faire des activités en groupe peut être l’occasion de voir d’autres personnes. La ville de Levallois propose du sport, des sorties théâtrales, des divertissements collectifs, etc… Inscrivez-vous, car même s’il vous en coûte la première fois, vous pourriez bien y prendre goût !

C’est dès lors que l’on se referme sur soi et que l’on s’installe dans une sorte de brouillard apathique qu’il y a lieu de s’inquiéter.

  1. Donnez : « donner c’est comme recevoir »

Vous connaissez sans doute cette phrase. Sortez de l’isolement en donnant de votre temps : il y a certainement une association près de chez vous qui serait ravie de vous accueillir pour que vous puissiez vous mettre au service de leur cause. Il y a toujours de la magie dans le fait de donner et quel plaisir de se sentir utile ! Du tricot aux conseils juridiques, vous avez forcément quelque chose à transmettre et ce partage vous apportera des très jolis moments.

  1. La solution médicale

Évidemment, il ne s’agit pas ici d’une solution médicamenteuse ! Mais les problèmes de solitude peuvent aussi être liés aux personnalités et aux névroses. Notamment, le manque de confiance en soi ou un sentiment d’infériorité, peut pousser à s’isoler des autres.

Or, ces problèmes pourraient très bien être résolus en quelques séances avec un psychothérapeute.

Les thérapies de groupes semblent également être une bonne solution. Elles se développent de plus en plus en France. Il existe toutes sortes de groupes de soutien, pour ceux qui ont vécu le même type d’expérience, ou qui traversent les mêmes épreuves. Il ne faut pas hésiter à se renseigner sur ce qui est proposé aux alentours auprès des collectivités locales.

  1. Reconnectez-vous à la nature

Vous avez besoin de connexion, comme chaque être humain. L’idéal est de sortir de chez soi, pouvoir entrer en contact avec d’autres êtres vivants. La compagnie de petits animaux (chiens, chats, oiseaux, etc.) peut d’ailleurs énormément aider, et même… celle des fleurs, des plantes vertes, surtout si on en prend soin soi-même.

Et dans la vie de tous les jours, gardez le contact ! Qu’il s’agisse de votre voisin ou de la caissière de votre superette, échanger un petit mot et un sourire sont la recette de petits moments agréables qui, bout à bout, vous font rompre avec cette solitude. Le lien social, c’est partout et tout le temps, si l’on est bien disposé.