La nuit de l’accessibilité à Paris

La nuit de l’accessibilité est un évènement organisé chaque année par l’association Jaccede. Le but de cette rencontre festive est de sensibiliser le public aux difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite pour accéder à de nombreuses infrastructures.

À chaque édition son thème

Chaque année au début de l’été, l’association Jaccede organise en collaboration avec la Mairie de Paris un évènement festif qui réunit pendant une nuit les personnes à mobilité réduite. Ce type de public englobe à la fois les personnes âgées, les femmes enceintes et les handicapés. Bien sûr, l’évènement est gratuit et ouvert à tous. Mais comme les places sont limitées, il est conseillé de s’inscrire le plus tôt possible sur le site de Jaccede. Un thème différent est abordé tous les ans. Pour la sixième édition qui s’est déroulée le 11 juin 2016, le thème choisi était la mode.

Des animations diversifiées

Des expositions, des ateliers et des démonstrations sont organisées sur le thème choisi. La customisation éphémère des prothèses et des fauteuils roulants figuraient parmi les animations phares de la dernière édition. Le temps de la soirée, de nombreux artistes, graffeurs et tatoueurs se sont portés volontaires pour relooker les équipements des personnes présentes. Des conseillers en image étaient également à disposition des noctambules. A chaque édition, les organisateurs préparent un spectacle et un show pour marquer l’évènement. Lors de l’édition 2016, le show était constitué d’un défilé de mode pour personnes handicapées et d’un spectacle de danses.

Une sensibilisation sur les problèmes d’accessibilité

Il n’est pas toujours évident pour les personnes à mobilité réduite de se rendre dans une boutique, au restaurant, au bar, et encore moins dans une boite de nuit. Pour leur permettre de trouver plus facilement les endroits qui leur sont accessibles, l’association Jaccede référence sur son site les lieux de la capitale et des grandes villes françaises où les personnes âgées, enceintes, handicapées, qui sortent avec des poussettes, ou qui sont en difficulté temporaire, peuvent se rendre sans problème. L’association a d’ailleurs profité de la nuit de l’accessibilité pour lancer officiellement la dernière version de l’application mobile qui permet de répertorier ces lieux. Elle compte sur la contribution de tous pour élargir son répertoire. Ainsi, le but de cette célébration est non seulement de faire la fête, mais aussi de sensibiliser un maximum de personnes. Vous êtes tous invités à partager via l’application mobile Jaccede les endroits adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Qu’est que le prix OCIRP handicap ?

Le prix OCIRP acteurs économiques et handicap a été mis en place par l’Organisme Commun des Institutions de Rente et de Prévoyance et ses partenaires. Son objectif est de valoriser les actions entreprises par les acteurs économiques en faveur de l’insertion sociale des personnes en situation de handicap, afin de montrer les exemples à suivre et les bonnes pratiques à développer.

À qui est ouvert le prix OCIRP handicap ?

Le prix OCIRP handicap est ouvert à tous les acteurs économiques, qu’ils œuvrent dans les secteurs privé ou public. Ainsi, toutes les entreprises sans distinction de taille peuvent y participer, au même titre que les administrations publiques, les organismes à gestion paritaire et les syndicats. Les acteurs de l’économie sociale comme les mutuelles, les coopératives et les associations peuvent également déposer leur candidature.

Comment y participer ?

La participation au prix OCIRP est gratuite. Les structures qui souhaitent concourir doivent s’inscrire sur le site de l’OCIRP. Outre le formulaire de candidature à compléter en ligne, la structure participante peut télécharger en annexe 3 documents pour étayer son projet. Quand le dossier est dûment rempli et validé, le candidat ne peut plus le modifier. Il reçoit alors un mail de confirmation de la bonne réception du dossier.

Sur quel thème axer son projet ?

Le prix OCIRP handicap récompense neuf thématiques différentes :

  • la citoyenneté,
  • l’accompagnement personnalisé,
  • la communication et la sensibilisation,
  • l’emploi et la carrière,
  • les réalisations et les partenariats territoriaux,
  • la recherche appliquée et l’innovation technologique,
  • le parcours scolaire et l’enseignement,
  • le sport, la culture et les loisirs,
  • la vie affective et la sexualité.

Le projet doit traiter de l’un de ces thèmes de façon innovante.

Comment se fait la sélection des lauréats ?

Dans un premier temps, les meilleurs projets proposés sont sélectionnés pour chaque thématique par un jury d’experts. Une seconde sélection est faite par les six partenaires fondateurs de l’OCIRP :

  • l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (AGEFIPH),
  • l’Association des directeurs des ressources humaines (ANDRH),
  • le Comité national coordination action handicap, l’association reconnue d’utilité publique (CCAH),
  • le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP),
  • la Fondation internationale de la recherche appliquée sur le handicap (FIRAH)
  • l’Observatoire de l’action sociale décentralisée (ODAS).

Un jury final, composé des représentants de l’OCIRP, de ses partenaires, mais aussi d’experts et de professionnels qualifiés, élit finalement les dix dossiers lauréats du prix OCIRP handicap.

Quelles sont les retombées ?

Les actions entreprises par les lauréats du prix OCIRP sont notamment valorisées par des reportages vidéo diffusées non seulement durant la soirée de remise des trophées, mais aussi sur les réseaux sociaux et internet. Chaque structure lauréate peut utiliser ces reportages comme outil de communication ou de promotion auprès de leur public, leurs clients et partenaires.

Les meilleures applis pour séniors

Il existe désormais de nombreuses applications dédiées aux séniors. Certaines visent à faciliter la communication avec les proches, d’autres à gérer plus facilement les oublis dus à l’âge, ou encore à améliorer le bien-être au quotidien. Voici une sélection des meilleures d’entre elles.

Pour mieux communiquer

L’une des applications à privilégier pour rester en contact est Skype. Cette appli permet de communiquer facilement en visiophonie avec son entourage, grâce à une interface facile à utiliser même pour les personnes âgées.

Dans un autre style, l’application Dragon Dictation assiste le sénior quand il envoie ses mails et messages. Le système de reconnaissance vocale intégré transcrit un texte ou un message que l’utilisateur lui dicte. Le texte peut ensuite être envoyé par mail ou SMS.

Pour surveiller la santé

L’application MediSafe rappelle au sénior quand prendre ses médicaments. Concrètement, la personne âgée reçoit sur son smartphone une alerte à la date et l’heure programmée. Si elle n’éteint pas l’alerte, la personne chargée de suivre sa santé reçoit un SMS lui signalant l’oubli. Elle peut ainsi l’appeler pour vérifier que tout va bien et lui rappeler de vive voix qu’il est temps de prendre son médicament.

My pain diary est une application qui permet de surveiller l’évolution des symptômes d’une maladie pour les transmettre au personnel médical. L’application moniteur de pression artérielle fonctionne aussi dans cette optique, sauf que ce sont les signes vitaux qui sont répertoriés. Le personnel médical qui prend en charge le sénior est tenu au courant par mail de l’évolution de son état de santé.

Pour se divertir

Pour un sénior, il est indispensable de stimuler continuellement son cerveau afin de prévenir la dégénérescence cognitive et la perte de mémoire. Dans ce but, l’application Celebral Challege HD propose des exercices et des mini-jeux permettant de muscler ses neurones tout en s’amusant. L’application Crosswords répertorie également différents niveaux de grilles de mots croisés pour les amateurs de jeux linguistiques qui souhaitent tester et enrichir leur vocabulaire.

Pour mieux voir

La vue tend à baisser avec l’âge. L’application Big Launcher a été conçue pour modifier le système d’affichage du smartphone du sénior. Les icônes sont plus colorées et plus grandes, donc mieux visibles, et les textes s’affichent dans une police plus grande que la normale. L’application Silver Surf offre également aux personnes âgées une meilleure visibilité des pages web grâce à un contraste plus élevé. Elle permet aussi de zoomer sur les zones de texte pour mieux les lire. Enfin, pour les personnes malvoyantes, il est recommandé d’installer l’application Voice reading qui se charge de lire à haute voix le contenu des pages web et des fichiers.

Garantir le droit des aînés

La Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que tous les êtres humains naissent libres en droit et en dignité. Cette égalité ne devrait pas changer avec l’âge, pourtant il est difficile de faire valoir ses droits quand on vieillit. Que faut-il faire pour garantir le droit des aînés ?

Quels sont les droits des personnes âgées ?

La Charte des personnes âgées a été mise en place en 1999 par la fondation nationale de gérontologie et le ministère de l’Emploi et de la Solidarité. Le but de cette charte est de garantir la dignité, la liberté et les droits des séniors dépendants.

L’un des principaux points de la charte est la liberté de choisir le mode et le cadre de vie. La personne âgée, même si elle se trouve en situation de dépendance ou de handicap, reste libre de décider de l’endroit où elle souhaite résider, ainsi que la façon dont elle préfère vivre. Si le maintien à domicile du sénior comporte certains risques, la famille et les intervenants ne sont pas en droit de le lui interdire. En revanche, ils ont le devoir de l’informer des risques qu’il court en optant pour ce choix. Si sa situation physique ou mentale nécessite un encadrement spécialisé, le lieu d’accueil doit être choisi avec l’accord de la personne âgée. Si ses ressources ne le lui permettent pas d’avoir accès aux soins nécessaires, des aides peuvent lui être apportées par la collectivité.

Une autre partie importante de la charte concerne les liens sociaux. Une personne âgée, même dépendante, a droit à une vie sociale. Qu’ils résident en maison de retraite ou à domicile, les séniors restent libres de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie en société. Les intervenants qui prennent en charge les personnes âgées doivent agir de manière à préserver ou à stimuler cette vie sociale.

La charte souligne également que le sénior doit garder la maîtrise de son patrimoine et de ses revenus. En cas de pression familiale ou extérieure, il a droit de demander une protection juridique de ses biens, mais aussi de sa personne.

Comment dénoncer les abus ?

Les personnes âgées sont souvent victimes de nombreux abus, mais par peur d’être abandonnées, elles renoncent à porter plainte. Ces abus peuvent être d’ordre physique, moral ou financier. Les intervenants qui prennent en charge le sénior peuvent, par ignorance ou en toute connaissance de cause, négliger la personne âgée, parfois même l’injurier et la brutaliser. Rien ne justifie ce type de comportement violent à l’encontre d’une personne fragile. Il ne faut pas hésiter à porter plainte auprès du directeur de l’établissement de l’accueil, ou de l’agence qui fournit le prestataire s’il s’agit d’une aide à domicile.

Certaines personnes malintentionnées profitent aussi de la fragilité du sénior pour détourner ses biens, lui soutirer de l’argent ou lui faire signer des procurations. Si l’une de ces situations se présente, il ne faut pas hésiter à porter plainte pour abus de faiblesse auprès du commissariat de sa résidence. Il est aussi possible d’adresser directement une lettre recommandée avec avis de réception au procureur de la République. Cette seconde option est plus intéressante, car si le plaignant ne reçoit pas de réponse dans un délai de trois mois, il peut se constituer partie civile et obliger la justice à procéder à une enquête.

Partir en vacances lorsqu’on est handicapé

Entre les infrastructures qui ne sont pas correctement adaptées et le coût du voyage élevé, il n’est pas facile de partir en vacances quand on est handicapé. Et pourtant, avec une bonne organisation et l’aide appropriée, il est tout à fait possible de partir en vacances comme tout le monde.

Les services d’assistance dans les transports

Il n’existe pas toujours de service d’assistance adapté aux besoins des handicapés dans les transports en commun, surtout à l’étranger. En France, la plupart des gares sont heureusement équipées d’infrastructures destinées à faciliter le déplacement et les besoins des personnes à mobilité réduite. Il y a même parfois des services d’assistance qui peuvent prendre en charge la personne à son arrivée à la gare.

Dans les aéroports et à bord des avions, des dispositifs différents selon les handicaps sont mis en place pour accompagner les voyageurs. D’une manière générale, une personne atteinte d’un handicap mental peut prendre librement l’avion, à condition qu’il soit accompagné. Les malvoyants bénéficient d’une assistance durant les phases d’embarquement et de débarquement. Ils sont même autorisés à emmener en cabine leur chien d’aveugle, à condition que celui-ci soit équipé d’un harnais et d’une muselière. Certaines compagnies aériennes peuvent également proposer d’autres services d’assistance supplémentaires et payants. Il convient de se renseigner au moment d’effectuer sa réservation.

Pour bénéficier des différentes assistances destinées aux personnes handicapées durant les voyages en train ou en avion, il convient de signaler son handicap au préalable. Les compagnies aériennes demandent que le signalement soit fait au moins 48 h avant le vol. Toutefois, pour éviter les déconvenues de dernière minute, il est préférable de signaler son état dès la réservation et de le réitérer au moment de l’enregistrement.

Trouver un hébergement adapté à ses besoins

Tous les hôtels français doivent être équipés d’installations spécialisées pour faciliter l’accès et le séjour des personnes handicapées. Certains annuaires répertorient les établissements labellisés par régions, ce qui peut grandement faciliter la recherche. Certains établissements à l’étranger précisent également sur leurs sites qu’ils disposent de chambres spécialement aménagées pour les personnes en situation de handicap. Avant d’effectuer sa réservation, le mieux est de demander une confirmation par téléphone de la réelle existence de ces aménagements.

Se tourner vers les professionnels de voyage pour handicapés

Pour s’épargner le souci de trouver un hébergement, mais aussi avoir l’assurance de trouver sur place des activités adaptées à sa situation, il est préférable de se tourner vers des professionnels touristiques. Certaines agences de voyages se chargent non seulement des moyens de transport et de l’hébergement, mais aussi des programmes d’activités à faire sur place. Et comme le voyage se déroule souvent en groupe, il est plus facile de rencontrer de nouvelles personnes sans se sentir stigmatisé.

Trouver une aide financière

Le prix d’un voyage est souvent onéreux pour une personne handicapée. Heureusement, des aides ont été mises en place pour alléger ce coût. Afin de bénéficier de ces dispositifs de financement public, il faut s’adresser à la maison des personnes handicapées de votre département. Dans certaines conditions, la Caisse d’allocations familiales (CAF) peut également intervenir pour aider les familles qui ont à charge un enfant handicapé de moins de 18 ans. Le Centre communal d’action sociale (CCAS) peut aussi être sollicité pour obtenir une aide exceptionnelle destinée à supporter les surcoûts engendrés par le handicap.

Partir en vacances lorsqu’on est âgé et peu mobile

Les personnes âgées, surtout celles qui ont des problèmes de mobilité, quittent rarement leur domicile. Il est pourtant essentiel de partir en vacances pour rompre la solitude, renouer avec ses proches ou faire de belles rencontres. Diverses solutions existent pour permettre aux séniors de profiter des vacances comme tout le monde.

Partir par ses propres moyens

Un service d’assistance est désormais mis en place au sein des gares et aéroports français pour mieux aider les personnes à mobilité réduite à se déplacer. Pour bénéficier de ce service, il est toutefois indispensable de réserver au moins 48 h à l’avance. Si dans les aéroports, les services d’assistance sont quasi identiques, il n’en est pas toujours de même dans les gares. Avant le départ, il convient de s’assurer que les stations traversées et les trains empruntés sont bien adaptés à la mobilité réduite.

Pour les adeptes des voyages en voiture, il existe aussi des véhicules de location adaptés au transport des personnes à mobilité réduite. Pour que le voyage se passe au mieux, il est indispensable de respecter le rythme de la personne âgée et prendre le temps de faire des pauses fréquentes.

En ce qui concerne l’hébergement, les propriétaires des établissements touristiques sont tenus par la loi de mettre en place des infrastructures adaptées aux personnes à mobilité réduite. Aucun hôtel, auberge ou restaurant ne peut donc refuser de vous accueillir sous prétexte qu’il n’est pas correctement équipé.

Intégrer un groupe de voyageurs

Les adeptes des voyages de groupe peuvent faire appel aux services d’une agence de voyages. Certains tours opérateurs se sont spécialisés dans l’organisation de séjours pour séniors. Ces séjours se font par groupe de 10 à 20 voyageurs. L’organisateur se charge de tout, du transport à l’hébergement, en passant par les activités à effectuer et les sites à découvrir tout au long du séjour. Cette formule facilite les nouvelles rencontres car les participants viennent d’horizon, voire de pays différents.

Séjourner chez la famille

Les personnes âgées dépendantes qui vivent dans des résidences pour séniors ou des maisons de retraite peuvent s’absenter 21 jours sans perdre leur place. Elles peuvent profiter de cette période pour partir en vacances au sein de leur famille. Si l’état du patient nécessite des soins particuliers que les proches ne peuvent pas prodiguer eux-mêmes, ils peuvent recourir aux services d’une aide à la personne. Cette dernière se chargera des soins et de la toilette de la personne âgée durant son séjour familial.

Séjourner dans des villages de vacances

Les villages de vacances pour séniors associent des activités de loisirs habituelles à une structure médico-sociale performante. Dans ces villages mis en place par des associations, les séniors dont la mobilité est réduite sont pris en charge selon des prestations à la carte. De cette façon, les séniors continuent à bénéficier des mêmes accompagnements médico-sociaux dispensés au sein des EPHAD. Dans le même temps, des animations et des activités sont programmées pour leur permettre de se divertir en groupe, éveiller leur curiosité et favoriser les nouvelles rencontres.

Immunothérapie : la nouvelle arme contre le cancer ?

Et s’il était possible de renforcer les défenses immunitaires de l’organisme pour stopper le développement des cellules cancéreuses, aussi simplement que la vitamine C permet de lutter contre un rhum ? L’immunothérapie est une méthode révolutionnaire qui pourrait contribuer à la guérison de nombreux cancers.

Un traitement très en vue

Avancée médicale majeure, l’immunothérapie pourrait améliorer la prise en charge des tumeurs. Cette nouvelle méthode est au cœur de toutes les grandes conférences internationales sur le cancer de ces dernières années. D’abord expérimentée dans le cadre du traitement du cancer de la peau, cette technique s’est révélée bénéfique pour les patients atteints de mélanome. Depuis, l’immunothérapie a confirmé son intérêt dans le traitement d’autres cancers avancés du colon, du poumon, du foie ou de la vessie. Elle pourrait donc être doublement efficace pour traiter les maladies à un stade encore peu évolué. Malheureusement, le coût de ce nouveau traitement reste colossal : il faut compte en moyenne 80 mille euros par patient.

Qu’est-ce que l’immunothérapie ?

Les cellules tumorales ne sont pas toujours reconnues par le système immunitaire. Elles peuvent se « déguiser » en secrétant des protéines pour échapper aux lymphocytes du système immunitaires. L’immunothérapie consiste à stopper l’action des protéines pour dévoiler les cellules cancéreuses. Le système immunitaire peut ainsi les repérer et les détruire. Plus le traitement serait administré tôt, plus il serait efficace. Ses effets seraient également durables. Une fois que le système immunitaire a appris à cibler les cellules cancéreuses, il ne serait plus nécessaire de poursuivre le traitement. Toutefois, on estime pour l’instant que l’immunothérapie ne marche que pour 30% des malades. A l’heure actuelle, cette méthode n’est donc pas privilégiée par rapport aux traitements classiques.

Comment ça fonctionne ?

Une première méthode consiste à injecter des anticorps artificiels produits en laboratoire au patient. Ces anticorps sont conçus pour bloquer la prolifération des cellules malignes.

Une deuxième méthode consiste à administrer des interférons alpha ou des interleukines 2 sous forme d’injections sous la peau ou par intraveineuse. Substance naturelle fabriquée en réponse aux infections virales, l’interféron élimine les cellules cancéreuses. L’interleukine 2 stimule les lymphocytes et donc le système immunitaire.

Une troisième méthode consiste à modifier en laboratoire les cellules immunitaires ou tumorales du malade pour les lui réinjecter. Cette forme de vaccination thérapeutique vise non pas à prévenir la maladie, mais à stimuler les défenses immunitaires pour lutter contre une maladie déjà contractée.

Quels sont les effets secondaires ?

Le principal désavantage de l’immunothérapie est qu’elle entraîne de nombreux effets secondaires allant de la fièvre et des courbatures à des troubles oculaires et des troubles du caractère. Le traitement peut également entraîner des risques de saignement et d’infection, dérégler le fonctionnement de la thyroïde et du foie. Les effets sont plus ou moins importants en fonction de la dose administrée.

L’hébergement temporaire

L’hébergement temporaire est une formule destinée à accueillir les personnes âgées qui nécessitent un encadrement de courte durée. Grâce à ce dispositif, les séniors peuvent être logés provisoirement au sein d’un établissement spécialisé ou chez des accueillants familiaux, le temps de reprendre des forces et de retrouver confiance.

Quels avantages ?

Séjourner en hébergement temporaire est pour la personne âgée l’occasion de sortir de son isolement et d’adopter un rythme de vie structuré. C’est également l’opportunité de tester la vie en collectivité, dans l’optique d’entrer en maison de retraite. Pour les séniors qui vivent dans des endroits difficiles d’accès, le séjour hivernal dans un hébergement temporaire permet également de passer la saison froide en toute sécurité.

Pour les proches qui assurent l’encadrement, l’hébergement temporaire leur permet de prendre du temps pour se ressourcer. Ce type d’encadrement leur permet aussi d’échanger avec des professionnels qualifiés qui peuvent les conseiller.

Quand y séjourner ?

Après une hospitalisation, l’état de santé de la personne âgée ne lui permet pas toujours de retourner directement à son domicile. Séjourner dans un hébergement temporaire est alors une alternative intéressante. Cette structure offre au sénior l’appui médical dont il a besoin pendant sa rééducation. Ses proches ont ainsi le temps d’adapter son domicile à ses besoins, et de s’organiser quant à l’accompagnement quotidien à mettre en place.

Le séjour en hébergement temporaire permet également aux séniors dépendants de trouver l’aide quotidienne qui leur est indispensable quand les proches qui les prennent en charge habituellement doivent s’absenter.

Comment trouver une place ?

La plupart des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) disposent de places réservées à l’hébergement temporaire. D’autres structures sont exclusivement dédiées à ces séjours de courte durée. Pour obtenir une place dans l’un ou l’autre de ces établissements, il faut déposer un dossier d’admission comme pour une demande d’hébergement permanent. Le sénior passe une visite de préadmission et son dossier médical est scrupuleusement étudié par l’équipe de soin. Cette procédure prend parfois du temps, aussi il est préférable d’effectuer la demande le plus tôt possible. Certains établissements ne disposent en effet pas des moyens nécessaires pour accueillir les personnes âgées en urgence. Pour trouver une place de dernière minute, le mieux est de se renseigner au point d’information locale ou de se tourner vers une plateforme d’accompagnement et de répit.

Il est également possible de trouver une place au sein d’une résidence services ou d’un logement-foyer. Ces structures ne sont pas médicalisées et conviennent aux séniors dotés d’une certaine autonomie. Pour connaître les modalités d’admission, le mieux est de prendre directement contact avec l’établissement. L’hébergement temporaire chez des accueillants familiaux est également une alternative intéressante. La personne dépendante est prise en charge dans une famille en contrepartie d’un salaire et de remboursements de frais.

Quel coût ?

Le tarif de l’hébergement temporaire diffère selon le type d’établissement choisi. Certaines aides contribuent à financer ces frais. Parmi ces aides figure l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) réservée aux personnes dont la perte d’autonomie est évaluée de GIR 1à GIR 4. Il est aussi possible d’obtenir l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) pour financer le séjour. Certains départements et mairies mettent également en place des dispositifs d’aide au niveau local pour les personnes âgées dépendantes. Il faut alors se renseigner auprès de sa collectivité.

Personnes âgées : gare aux malfaiteurs !

Les personnes âgées sont souvent prises pour cible par les voleurs et autres escrocs. Souvent dépendantes ou malades, elles représentent des proies vulnérables. Dans la rue comme à la maison, la prudence est de mise. Voici quelques conseils pour repérer les arnaques et mieux se protéger.

Comment se protéger dans la rue ?

Une personne âgée, surtout si elle est seule, est vulnérable dans la rue. Pour éviter les agressions physiques, il est conseillé de ne pas se promener seul, et jamais la nuit. Il est aussi recommandé de ne pas attirer l’attention sur soi. Le sac doit toujours être fermé et gardé en bandoulière. Les papiers importants doivent rester à la maison, mais il est possible d’en transporter des copies. Il est aussi recommandé de laisser sa carte bancaire chez soi le plus souvent possible.

Il faut éviter de retirer de l’argent au distributeur automatique sans être accompagné. Il est conseillé de ne pas composer son code en présence d’un inconnu et de limiter au maximum le montant à prendre. Le mieux est également d’éviter de compter l’argent retiré en pleine rue, pour ne pas attirer l’attention des malfaiteurs. Au moment de rentrer, n’acceptez l’aide de personne pour porter votre sac. Méfiez-vous des passants qui soudain insistent pour vous accompagner.

Comment se protéger chez soi ?

Sous aucun prétexte, il ne faut laisser un inconnu pénétrer chez soi. Certains escrocs n’hésitent pas à sonner à la porte et à détourner l’attention de l’habitant pendant qu’un complice pénètre à l’intérieur du logement pour dérober les objets de valeurs. Si une personne sonne à la porte, il faut toujours demander son identité avant d’ouvrir. Au moment d’ouvrir, laissez la chaîne de la porte en place par mesure de sécurité. Si l’inconnu se présente en tant que livreur, employé du gaz, plombier ou électricien, il est recommandé de demander à voir sa carte professionnelle avant de le laisser entrer. Si vous n’attendiez aucune venue, refusez carrément d’ouvrir la porte.

Comment se protéger des démarches frauduleuses ?

Les escrocs font souvent des repérages par téléphone ou du porte à porte pour repérer les personnes vulnérables. Pour cette raison, il faut refuser de répondre aux sondages et ne jamais mentionner qu’on vit seul. Il est aussi recommandé de ne pas donner des informations confidentielles et personnelles par téléphone, même si son interlocuteur semble être une personne digne de confiance comme un employé de la banque. Certains malfaiteurs sont de très bons acteurs. Si un inconnu appelle en disant qu’un proche du sénior est malade ou accidenté, et qu’il est nécessaire de lui envoyer de l’argent pour payer les soins d’urgence, il ne faut pas se laisser emporter par ses émotions et refuser catégoriquement. Contactez la personne ou un autre proche pour connaître la vérité. Dans le doute, n’hésitez jamais à appeler la police qui pourra se renseigner pour vous.

Personnes âgées : 3 records sportifs à couper le souffle

Avec l’âge, on a tendance à moins bouger : peur de tomber, mobilité rendue difficile par les maladies… Et pourtant, la sédentarité est l’ennemi juré de la santé et de l’autonomie. Rester actif après 65 ans est capital et tout à fait faisable, chacun selon ses capacités.

Les bienfaits de l’activité physique au quotidien

A tout âge, l’activité physique régulière peut améliorer considérablement la santé et prolonger vie active et autonomie. Rester actif est nécessaire même lorsque l’on atteint un âge avancé. Bouger permet de réduire l’invalidité et d’améliorer la qualité de vie des aînés. Alors qu’au contraire l’inactivité physique est accompagnée d’un cortège de problèmes qu’on dit liés à l’âge, mais qui pourraient être réduits en évitant la sédentarité. Celle-ci provoque en effet une diminution de la densité osseuse et de la force musculaire. L’inactivité est ainsi l’une des principales causes des maladies liées à la vieillesse, car elle affaiblit notamment le cœur et les poumons. La personne inactive sur le plan physique devient moins souple. Or la flexibilité et la force musculaire sont nécessaires à la mobilité et donc à l’accomplissement des tâches de la vie quotidienne. L’activité physique de son côté renforce l’équilibre et prévient le risque de chute lié à la diminution de la masse osseuse. Elle permet de réduire plusieurs maladies chroniques et problèmes de santé, notamment l’arthrite, les maladies cardiovasculaire, le diabète de type II, certains cancers (colon, sein), l’ostéoporose, l’hypertension, l’angoisse, la dépression…. L’activité physique régulière contribue également beaucoup aux capacités fonctionnelles et cognitives (surtout la mémoire et l’attention). Elle soulage les symptômes de dépression et d’anxiété et améliore le sommeil et l’humeur. Elle facilite aussi l’intégration sociale et contribue ainsi à la qualité de vie de la personne âgée.

Le top 3 des records sportifs

  1. Robert Marchand, le centenaire le plus rapide à vélo

Recordman du 100 kilomètres à vélo, cet homme de 1m52 pour 51 kg est né le 26 novembre… 1911 ! Il est connu pour ses divers records obtenus à plus de 100 ans. Parmi eux, celui établi à Lyon dans la catégorie des plus de 100 ans : 4 heures 17 minutes et 27 secondes, soit 23 km/h. Le 31 janvier 2014, à 102 ans, sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, il parcourt 26,927 kilomètres en une heure. Un nouveau record, salué à un niveau international.

  1. Olga Kotelko et ses 23 records mondiaux

Née le 2 mars 1919 et décédée le 24 juin 2014, Olga Kotelko est considérée comme l’une “des plus grandes athlètes du monde”. C’est pourtant à l’âge de 77 ans qu’elle commence l’athlétisme. Et lors des 13e WAVA (Championnat du monde des athlètes vétérans) à Gateshead en 1999, elle bat deux records mondiaux et gagne six médailles d’or dans la catégorie des femmes de plus de 80 ans. En 1999, au World Masters Games à Sydney, elle bat le record en lancer du marteau (5,64 mètres) et en 100 mètres (23,95 secondes) dans sa catégorie (90-95 ans). Il s’agit de sa quatrième participation à une compétition mondiale. En 2010, elle possède 23 records mondiaux en athlétisme ; et participe aux épreuves de saut en longueur, triple saut, saut en hauteur, lancer du poids, lancer du disque, lancer du javelot, 100 mètres, 200 mètres, 400 mètres et le relais 4×100 mètres.

  1. Mary Allen Hardison, la femme la plus âgée à avoir sauté en parapente

C’est le 1er septembre 2011, jour de son anniversaire, que l’Américaine de 101 ans bat le record de la “personne la plus âgée à sauter en parapente”. Et ce, devant ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et arrière-arrière-petits-enfants. “Je veux surtout dire aux personnes âgées qu’il faut continuer à vivre, à faire des choses aussi longtemps qu’elles en sont physiquement capables. Soyez positifs”, exprime-t-elle dans le communiqué du Guinness Book.

Tout savoir sur l’aide et les soins à domicile

Les personnes âgées et les personnes handicapées dépendantes ont besoin d’une aide à domicile pour pouvoir continuer à rester chez eux. Quand l’état de santé de la personne le nécessite, une aide-soignante ou une infirmière vient épauler l’auxiliaire de vie pour effectuer les soins à domicile.

Qu’est-ce qu’une aide à domicile ?

Une aide à domicile est une personne en charge d’épauler la personne âgée ou la personne handicapée au quotidien, pour lui permettre de rester à son domicile. Il existe plusieurs types d’aide à domicile : l’aide aux tâches ménagères, l’assistant de vie, et l’auxiliaire de vie. L’aide aux tâches ménagères convient mieux aux personnes à mobilité réduite, mais qui ne sont pas forcément dépendantes. Ce professionnel se charge du nettoyage de la maison pour assurer le confort de la personne, fait les courses et la lessive et prépare éventuellement le repas du malade. L’assistant de vie convient aux personnes âgées ou handicapées dépendantes qui ont besoin d’assistance pour effectuer les tâches courantes de la vie quotidienne.

L’assistant de vie aide ainsi la personne à se lever, à se laver, à s’habiller, mais aussi à manger et à se coucher. Le professionnel se charge aussi de l’entretien de la maison en faisant les courses, le repas et la lessive. Il accompagne la personne âgée ou dépendante durant ses sorties, lui tient compagnie et l’aide dans l’accomplissement des tâches administratives. Le rôle de l’auxiliaire de vie est quelque peu identique à celui de l’assistant de vie, à la seule différence qu’il doit également faire une veille médicale. Il doit surveiller constamment l’état de santé de la personne dépendante pour déceler à temps les différents problèmes et évaluer leur éventuel caractère urgent. Selon un prescription médicale, l’auxiliaire de vie peut faire prendre des médicaments à la personne aidée ou lui faire faire des exercices de rééducation.

Qu’est-ce que les soins à domicile ?

Les soins à domicile sont les soins médicaux prodigués au domicile d’une personne âgée, handicapée ou souffrant d’une maladie chronique. Ces soins sont généralement accomplis par une infirmière ou une aide-soignante à domicile. Ainsi, les soins à domicile ne peuvent pas être effectués par l’aide à domicile. Ce type de soins est prodigué dans le cadre d’une hospitalisation à domicile ou d’un suivi médical après la sortie de l’hôpital. Ce service est fortement réglementé. Sa nécessité est déterminée par le médecin généraliste qui suit la personne âgée. La nature des soins dispensés, ainsi que la fréquence et la durée des visites sont également définies dans l’ordonnance qui autorise les soins à domicile.

Aides et soins à domicile : pour qui et quelles aides ?

D’une manière générale, ce sont les personnes âgées d’au moins 60 ans qui ont droit aux services d’aide et de soins à domicile, mais il est également possible d’étendre ce service aux personnes handicapées à forte dépendance de moins de 60 ans. Les services d’aide à domicile ainsi que les soins à domicile qui relèvent d’une prescription médicale sont pris en charge par la sécurité sociale. Pour ce qui est du financement, diverses aides sont mises en place pour permettre le financement de ce type de service. L’allocation personnalisée d’autonomie, le chèque emploi service universel ou CESU, la prestation de compensation du handicap ou PCH sont autant d’aides auxquelles il est possible de recourir pour financer les aides et soins à domicile.

Personnes âgées : où trouver du soutien ?

Pour une personne âgée, continuer à rester chez soi est souvent difficile, surtout quand l’autonomie tend à diminuer. Plusieurs structures sont mises en place pour venir en aide aux personnes âgées tout en favorisant le maintien à domicile.

L’accueil de jour pour rompre la monotonie

L’accueil de jour propose aux personnes âgées diverses activités pour s’occuper durant la journée et les aider à préserver ou à améliorer leur autonomie. Les accueils de jour sont une alternative intéressante contre l’hébergement en établissement. Le temps d’une demi-journée ou d’une journée entière, le sénior sort de chez lui, renoue des liens sociaux et effectue des activités thérapeutiques. Pendant ce temps, l’aidant familial peut prendre du temps pour lui et se ressourcer mais aussi discuter avec les personnes qui se trouvent dans la même situation que lui.

L’accueil temporaire pour faire face à l’urgence

Les accueils temporaires reçoivent les personnes âgées dont les aidants sont momentanément indisponibles ou dont l’état nécessite périodiquement une prise en charge spéciale. Le sénior peut y séjourner pendant une durée limitée : 90 jours par an en tout. La durée du séjour peut se faire de manière séquentielle, à temps partiel ou complet. Les accompagnants et la personne âgée peuvent ainsi organiser le séjour dans ces centres d’accueil en fonction des besoins de la personne et de la disponibilité des aidants.

Les plateformes de répit pour soulager les aidants

Prendre en charge une personne âgée nécessite beaucoup d’énergie de la part de l’aidant familial. Afin de le soulager de sa lourde tâche et éviter que la personne âgée ne se replie sur elle-même et sombre dans l’isolement, la plateforme apporte au sénior et à sa famille l’aide, l’écoute et le soutien dont ils ont besoin. L’aide proposée par la plateforme de répit peut être une aide à domicile qui vient remplacer l’aidant principal, pour quelques heures par jour. Cette solution convient aux personnes qui, en raison de difficultés à se déplacer ou d’un niveau de dépendance assez avancé, ne peuvent pas se rendre dans les dispositifs classiques comme l’accueil de jour, par exemple. En ce qui concerne le coût du service, la majeure partie des frais est prise en charge par la plateforme de répit, mais une participation modique est toujours demandée au bénéficiaire.

Si la personne âgée souffre de la maladie d’Alzheimer ou de toute autre pathologie neurodégénérative, l’accueil dans une halte de répit itinérante est une solution pour permettre à l’aidant de se ressourcer et au sénior de trouver tout le soutien dont il a besoin. Il permet également de préserver des liens sociaux, puisque les haltes de répit accueillent environ une dizaine de personnes qui présentent des troubles similaires. Il faut toutefois noter que seuls les séniors qui ne présentent que des troubles cognitifs légers et qui ont quand même conservé un certain degré d’autonomie sont reçus dans les haltes de répit.

Des exercices à faire dans son lit

Vous n’avez pas le temps pour faire du sport en salle et l’idée de faire votre jogging au parc ne vous tente pas ? Pourquoi ne pas faire quelques exercices avant de vous lever du lit chaque matin ? Voici quelques mouvements que vous pouvez faire sans avoir à quitter votre lit.

Des exercices pour se muscler les bras et les fesses

Pour muscler vos biceps et vos avant-bras, asseyez-vous sur votre lit en gardant votre dos bien droit. Levez ensuite vos coudes en avant, à la hauteur de vos yeux. Pliez votre bras vers l’arrière en veillant à ne pas bouger vos coudes. Retendez vos bras vers l’avant et répétez le mouvement plusieurs fois. Pour un meilleur résultat, l’idéal est d’effectuer au minimum 3 séries de 30 mouvements à chaque fois.

Il est tout à fait possible de vous muscler les fessiers sans sortir de votre lit. Pour ce faire, allongez-vous sur votre lit, fléchissez les jambes et placez vos plantes de pieds à plat sur votre matelas. Décollez ensuite les fessiers aussi haut que vous le pouvez, puis redescendez lentement, mais sans jamais les reposer sur le matelas. Pour obtenir des résultats probants, il est conseillé d’effectuer au moins 30 mouvements, pendant cinq minutes tous les jours.

Des exercices pour avoir des abdominaux

Il est également possible de travailler vos abdominaux, tout en restant sur votre lit. Pour cela, mettez-vous sur le dos et posez un oreiller au-dessus de vos fessiers, juste au niveau de la région lombaire. Déroulez entièrement votre dos pour que vos épaules touchent le matelas. Vos jambes doivent être fléchies et vos pieds posés à plat. Repliez également vos bras sur votre buste. Expirez et enroulez votre dos de manière à relever votre buste. Inspirez avant de revenir à la position initiale. Pour que le mouvement soit efficace, insistez vraiment sur l’étirement de votre sangle abdominale. L’oreiller posé au-dessus de votre fessier vous aidera à augmenter l’amplitude de vos mouvements durant la contraction et l’étirement de votre sangle abdominale.

Des exercices d’étirement pour tout le corps

Après avoir effectué tous ces mouvements, effectuez quelques exercices d’étirement toujours sans quitter votre lit. N’hésitez pas à varier les exercices en fonction du muscle que vous souhaitez étirer. Si vous voulez travailler les muscles du bas de votre corps, allongez-vous sur le dos et repliez un de vos pieds sur votre genou. Remontez ensuite la jambe restée droite en le tenant au niveau de la cuisse. Pliez et repliez cette jambe au moins 10 fois avant de changer de côté. Pour étirer l’ensemble des muscles de votre corps, adoptez la posture du cobra. Pour y arriver, mettez-vous sur le ventre en posant vos mains sur le matelas. Poussez ensuite sur vos bras et relevez le buste aussi haut que vous le pouvez. Pour étirer les muscles de la nuque, relevez votre tête vers le haut.

Qu’est-ce que la MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées ?

La MDPH ou Maison Départementale des Personnes Handicapées est un guichet unique destiné à faciliter les démarches des personnes qui se trouvent en situation de handicap. Elle accueille, conseille et accompagne les personnes en situation de handicap, de l’enfance à l’âge adulte et de la scolarité à l’activité professionnelle.

La MDPH en quelques mots

La Maison Départementale des Personnes Handicapées ou MDPH est un réseau local où les personnes handicapées ou leurs familles sont accueillies, informées et orientées. Chaque département est doté de son propre MDPH. Celle-ci regroupe plusieurs entités, à savoir, le conseil général, les services d’État des affaires sociales, de l’emploi et de l’éducation national, les organismes de protection sociale, ainsi que des associations représentant les personnes handicapées. La MDPH est un groupe d’intérêt public ou GIP. En tant que telle, elle est placée sous la tutelle du conseil général. Toutes les décisions prises par la MDPH dans le cadre de ses missions sont prises par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées ou CDAPH.

Les personnes accueillies dans une MDPH

La MDPH s’adresse à toute personne en situation de handicap, quelle que soit la nature de leur handicap, leur situation personnelle et leur âge. Ainsi, les mineurs comme les adultes, qu’ils souffrent de handicap physique, sensoriel, mental ou psychique, qu’ils exercent une activité professionnelle ou poursuivent leurs études, peuvent se rendre dans une MDPH. La famille d’une personne handicapée peut également la représenter auprès de la MDPH, à condition d’avoir obtenu l’accord de la personne concernée. Les professionnels et associations qui souhaitent avoir un soutien ou une expertise avisée sur la prise en charge d’une personne en situation de handicap peuvent également se rendre auprès d’une MDPH.

Les missions d’une MDPH

La première mission d’une MDPH est d’accueillir et d’informer les personnes en situation de handicap sur leurs droits. Au besoin, les personnes qui viennent à la MDPH sont orientées vers des centres ressources spécialisés où ils bénéficieront de plus d’informations sur leur situation ou de certaines aides plus techniques. La MDPH a également pour fonction d’évaluer les besoins de la personne en situation de handicap et de lui apporter, si elle en fait la demande, l’aide nécessaire pour formuler son projet de vie. Ainsi, les personnes en situation de handicap qui ont besoin d’une carte d’invalidité, d’une allocation ou encore d’une orientation professionnelle peuvent remplir un formulaire de demande auprès de la MDPH de leur département. L’autre mission d’une MDPH consiste à assurer le suivi des décisions prises par la Commission sur les aides à octroyer ou encore l’attribution de places dans les établissements spécialisés. Elle peut également endosser un rôle de médiateur en cas de besoin. L’autre raison d’être de la maison départementale des personnes handicapées est de sensibiliser tous les citoyens sur les enjeux du handicap.

Les aides octroyées par la MDPH

Les aides octroyées par la MDPH dépendent du degré de handicap constaté. La carte d’invalidité est, par exemple, attribuée à une personne dont le niveau d’incapacité est supérieur à 80 %. Cette carte donne droit à de multiples avantages comme la priorité d’accès aux places assises dans les espaces publics et les transports en commun ou encore le remboursement de 25 % des travaux d’aménagement engendrés par la situation de handicap. L’allocation adulte handicapé ou AAH est, quant à elle, octroyée à toute personne dont le niveau de handicap atteint les 80 % selon la CDAPH.

Qu’est-ce qu’une résidence pour seniors (vs ehpad) ?

La résidence pour seniors est une formule d’hébergement à mi-chemin entre la maison de retraite classique et le maintien à domicile. Cet arrangement convient aux personnes âgées bien portantes qui répugnent à vivre seules, mais souhaitent garder une certaine indépendance.

Résidence pour séniors, c’est quoi ?

Une résidence pour seniors est un ensemble immobilier collectif destiné à accueillir des personnes âgées encore valides et autonomes. Une résidence compte en moyenne 100 logements de tailles différentes, allant du T1 au T4. Les seniors peuvent acheter ou louer ces appartements. Le fonctionnement rappelle celui d’un hôtel : la résidence dispose d’une réception, ouverte 24 h/24, et d’un personnel d’accueil et d’entretien. L’établissement est également équipé d’espaces communs où tous les résidents sont libres d’aller et venir, comme une salle de sport ou une salle de restauration.

Quels avantages ?

Les résidences pour seniors offrent aux personnes âgées un espace convivial où habiter en communauté tout en préservant leur intimité. Les résidences sont dotées de gardiens et de caméras de surveillance pour garantir la sécurité des habitants. Les logements sont tous de plain-pied et spécialement aménagés pour faciliter la vie quotidienne des seniors. Les pas de porte sont élargis et les douches extraplates, les fenêtres et portes sont équipées de volets roulants, les placards sont facilement accessibles et les interrupteurs se trouvent à hauteur de fauteuil. L’emplacement des résidences est également privilégié, la plupart d’entre elles se trouvent à proximité du centre-ville et les transports en commun ne sont jamais loin.

Quelles différences avec une EHPAD ?

Les résidences pour seniors et les Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) n’accueillent pas le même type de personnes. Seuls les seniors en perte d’autonomie et dont l’état de santé nécessite des soins médicaux quotidiens sont admis dans une EHPAD. A l’inverse, ce profil n’est pas accueilli dans les résidences pour seniors, réservées aux personnes âgées encore autonomes.

Le mode de paiement est également différent. Les habitants d’une EHPAD paient un forfait journalier avec les prestations déjà incluses, ils ne sont donc pas libres de choisir les services qu’ils préfèrent. Au contraire, dans une résidence pour séniors, les occupants ne paient qu’un loyer mensuel.

La liberté de déplacement des personnes accueillies n’est pas non plus la même. Dans une EHPAD, les résidents sont en quelque sorte assignés pour des raisons médicales ou de sécurité, ils ne sont pas vraiment libres de leurs mouvements. Dans une résidence pour seniors, les habitants sont libres d’aller et venir comme bon leur semble.

Qui est Iris Apfel, 94 ans, égérie de la DS3 ?

« Le style comme mode de conduite ». Tel est le slogan de la dernière campagne DS dont l’égérie n’est autre que l’extravagante Iris Apfel. Cette nonagénaire connue pour avoir redécoré la Maison Blanche est devenue une véritable icône intemporelle. Appréciée pour son impertinence, elle bouleverse les codes du style et de la mode.

Parcours d’un oiseau rare

Née le 29 août 1921, Iris Barrel grandit dans le Queens à New York. Son père est à la tête d’une entreprise de miroir tandis que sa mère dirige une boutique de mode. Elle étudie l’histoire de l’art à l’université de New York. Elle commence sa carrière dans un quotidien de mode féminin appelé Women’s Wear Daily. D’abord attirée par la mode, elle devient  designer d’intérieur.

A 27 ans, Iris épouse Carl Apfel dont elle partage la vie pendant 67 ans. Le couple monte en 1950 une entreprise de textile Old World Weavers qu’ils dirigent ensemble jusqu’à leur départ à la retraite en 1992. En quête de tissus précieux, Iris Apfel se rend aux quatre coins du globe, accumulant durant ses voyages bijoux et vêtements exotiques. Elle n’hésite pas à porter les tenues les plus originales durant les soirées mondaines pour attirer l’œil des clients. De prestigieuses personnalités font appel à son sens de la mode, comme la célèbre actrice suédoise Greta Garbo. Sa renommée est telle qu’elle est chargée de rénover la Maison Blanche par 9 présidents américains, de Truman à Clinton en passant par Kennedy et Nixon.

L’une des collections de vêtement les plus importantes du monde

En une soixantaine d’année, Iris Barrel a accumulé une impressionnante collection de vêtements des plus grands créateurs de mode, de toutes les époques et de toutes les origines. Dans sa garde-robe, un manteau en fourrure de renard blanc côtoie un jean déchiré et des Moon boots en peau de chèvre, des boucles d’oreilles ethniques jettent leurs éclats d’or sur des bracelets en plastique. Son appartement de Park Avenue a de quoi faire pâlir d’envie les plus grands musées : les trésors s’étalent sur deux étages entiers.

En 2005, l’institut du vêtement du Metropolitan Museum of Art de New York a même consacré à Iris Apfel une rétrospective intitulée Rara Avis, c’est-à-dire « oiseau rare ». En 2016, une autre exposition lui est dédiée au Bon Marché à Paris : les pièces fétiches de la collectionneuse sont exposées en vitrine. Fasciné par son style, les réalisateurs américains Albert et David Maysles tournent un documentaire sur sa vie en 2014.

La mode sans règles

Iris Barrel séduit par son audace et sa créativité. Alors que l’univers de la mode repose sur des codes rigides, elle crée et impose son propre style. La nonagénaire exubérante n’hésite pas à porter une jupe brodée de la dynastie des Qing avec un cardigan rose, ou un manteau de soirée doublé de fourrure Dior avec un jean. Iris Barrel ne s’interdit aucune couleur, aucune forme, aucun vêtement. Dans une culture qui prône jeunesse et beauté à tous prix, elle est fière de son âge et n’a jamais eu recours à la chirurgie esthétique. Symbole de l’anticonformisme, Iris Barrel est l’égérie de nombreuses marques dont la marque automobile française DS. Dans le spot publicitaire, elle raconte : « Un jour, quelqu’un m’a dit : tu n’es pas belle, et tu ne le seras jamais. Mais ce n’est pas grave, tu as quelque chose de bien mieux, tu as du style. »

Portage de repas : pour en savoir plus

Le portage de repas est un service de livraison à domicile pour les personnes âgées qui ont perdu leur mobilité. Ce service d’aide à la personne est organisé par les collectivités territoriales, mais aussi des entreprises et des associations spécialisées.

Comment ça marche ?

Le service de portage de repas est mis en place par les collectivités ou des associations d’aide à la personne. Des entreprises privées qui ont reçu un agrément se chargent de préparer et de livrer les repas à domicile. Comme la livraison s’effectue généralement le matin, les plateaux-repas peuvent être chauds ou froids.

Des diététiciens se concertent avec la personne âgée et ses proches pour élaborer un menu en accord avec ses goûts et ses besoins. Les allergies et autres restrictions alimentaires sont également prises en compte. Par exemple, les repas peuvent être moulinés pour faciliter la déglutition et les condiments peuvent être évités. Selon les directives du médecin, des plateaux-repas sans sel, sans poivre ou sans matières grasses peuvent être livrés.

Qui peut bénéficier du portage de repas ?

S’il est fourni par les communes, les départements ou encore les collectivités territoriales, le portage de repas est réservé aux personnes âgées d’au moins 65 ans. Toutefois, les séniors de moins de 60 ans à mobilité réduite peuvent demander une dérogation d’âge pour bénéficier de ce service. Mais si le portage de repas est assuré par une entreprise ou des associations d’aide à la personne, les seniors comme les personnes en situation de handicap peuvent faire une demande et bénéficier du service de livraison de repas à domicile.

Comment demander le service ?

Remplir un formulaire de demande suffit si la prestation est fournie par une association ou une entreprise privée. Comme il n’y a pas d’étude de cas particulier, le prix du service reste le même quel que soit le revenu du foyer. Toutefois, si les revenus du demandeur sont faibles, une partie des frais peut être prise en charge par l’Aide Personnalisée d’Autonomie (APA), ou encore la Prestation de compensation du handicap (PCH).

Le service de livraison fourni par les collectivités territoriales est plus personnalisé. Pour cette raison, des justificatifs de revenus sont demandés en plus du formulaire de demande. Le Centre communal ou intercommunal d’action sociale détermine le prix du repas le plus juste en se basant sur les ressources du foyer. Une aide sociale départementale peut également permettre de financer ce service.

Personnes âgées : des jeux thérapeutiques pour lutter contre la perte d’autonomie

La vieillesse s’accompagne d’une baisse des capacités de concentration et de mémorisation. Ces troubles cognitifs liés à l’âge entraînent souvent une perte d’autonomie difficile à vivre pour le sénior. Certains jeux thérapeutiques sont des moyens efficaces d’exercer son esprit et rester alerte.

Les jeux vidéo

Contrairement aux idées reçues, les jeux vidéo ne sont pas seulement des divertissements pour adolescents. Les concepteurs ont développé des jeux destinés aux seniors qui stimulent de manière simultanée les fonctions cognitives, sensorielles et psychomotrices du joueur. En répétant des gestes qui associent le geste à la pensée, le joueur arrive à mieux coordonner ses mouvements. Le jeu stimule également le cerveau et rafraîchit la mémoire. Par exemple, NeuroRacer est un jeu de course qui teste et booste la concentration des séniors. On a remarqué que les personnes âgées qui y jouaient régulièrement effectuaient plus facilement plusieurs tâches de la vie quotidienne en même temps. D’autres jeux, comme le bowling virtuel, constituent un moyen ludique de stimuler les fonctions psychomotrices qui s’émoussent avec le temps.

Les « jeux sérieux » pour stimuler la mémoire

Appelés « jeux sérieux », certains outils pédagogiques font travailler le cerveau et la mémoire pour retarder le vieillissement du cerveau. Outre les jeux classiques de mots croisés et de mots fléchés, il existe désormais plusieurs applications pour mobiles et tablettes. Les jeux proposés consistent à mémoriser des mots ou des chiffres, à identifier des paires ou à localiser des objets dans l’espace. Le jeu du Simon consiste notamment à identifier des séquences et à mémoriser les couleurs. Si ces outils sont destinés aux personnes âgées, ils sont également conseillés aux enfants pour éveiller leur intelligence, et aux adultes pour entretenir leurs facultés et retarder les dégénérescences cérébrales.

Conçues avec l’aide de médecins, certaines plateformes sont même destinées aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Le corps médical emploie ces jeux pour déceler les maladies dégénératives et suivre leur évolution. Ces jeux vidéo à usage thérapeutiques comportent également des programmes d’entraînement pour améliorer les capacités physiques des personnes malades.

L’habitat participatif : une solution pour les séniors ?

Conserver son indépendance tout en partageant des moments de convivialité, telle est la promesse de l’habitat participatif. Ce mode de cohabitation est particulièrement avantageux pour les séniors qui souhaitent conserver leur liberté et booster leur sociabilité.

Comment ça marche ?

L’habitat participatif réunit un groupe de personnes autour d’un projet de logement commun. Le principe est simple : vivre en communauté, mais en restant chacun chez soi. Pour cela, les participants au programme élaborent ensemble une charte de vie collective. Ils étudient ensemble la manière d’organiser le lieu d’habitation : répartition des logements, délimitation des espaces communs, attribution des tâches. Tous les membres donnent leur avis sur la manière d’agencer les espaces communs, mais chacun est libre d’aménager son espace privé comme bon lui semble.

Quel intérêt ?

L’habitat participatif est intéressant pour les séniors de plusieurs points de vue. Il n’y a pas de personnel à disposition comme dans les maisons de retraite, si bien qu’ils doivent se débrouiller seuls et mettre en commun leur savoir-faire. Ce mode de vie est stimulant pour les séniors qui ne perdent pas leur mobilité et se sentent utiles à la communauté. Si l’un d’entre eux est un cordon bleu, il peut se charger de préparer les repas collectifs, tandis qu’un autre peut s’occuper du potager du groupe. Il suffit de se retirer dans ses quartiers pour un moment de détente ou de solitude. Le coordinateur des lieux veille à ce que les séniors ne restent pas isolés tout en respectant leur intimité. Ce responsable s’assure qu’ils sont toujours connectés avec l’extérieur.

Que dit la loi sur l’habitat participatif ?

L’habitat participatif est réglementé par la loi Alur qui lui confère deux formes juridiques possibles : les coopératives d’habitants et les sociétés d’autopromotion. Dans le cas d’une coopérative d’habitants, les droits et devoirs de chacun sont clairement définis dans le contrat coopératif. Si la partie occupée par l’associé est une fraction locative, le montant de la redevance ainsi que la périodicité de son paiement sont également déterminés dans le contrat coopératif. Dans le cas d’une société de promotion, un état descriptif de division est établi afin de délimiter les lots privatifs que tous les membres de la société peuvent utiliser. Cette distinction permet d’éviter les conflits de voisinages et de garantir la paix collective.

Les avantages fiscaux de l’aide à la personne

L’aide à la personne est un service réservé aux personnes âgées ou à mobilité réduite pour les accompagner au quotidien. Il est possible de bénéficier d’avantages fiscaux pour demander ce service quand il est devenu essentiel.

Réduction ou crédit d’impôt ?

S’ils ont effectué une déclaration en règle, les organismes d’aide à la personne peuvent accorder des avantages fiscaux à leurs clients. Ces avantages se présentent le plus souvent sous forme de crédit ou de réduction d’impôt. Le crédit d’impôt est une déduction faite à l’imposition d’un particulier. Si le montant de l’impôt sur le revenu du contribuable est inférieur au montant du crédit d’impôt, la différence lui sera remboursée. Pour bénéficier d’un crédit d’impôt pour une aide à la personne, il faut remplir certaines conditions, comme l’exercice d’une activité professionnelle durant l’année concernée, ou encore être demandeur d’emploi pendant au moins 3 mois au cours de cette année. Il faut également que chaque membre du couple marié ou pacsé remplisse l’une de ces conditions pour que le foyer ait droit au crédit d’impôt.

Si le couple ne remplit pas ces conditions, il a droit à une réduction d’impôt. C’est le cas pour une personne retraitée, par exemple. Les dépenses engagées au bénéfice des parents ou grands-parents vivant sous le même toit que le couple donnent également droit à une réduction d’impôt.

Avantages fiscaux, comment ça marche ?

Les réductions et crédits d’impôt sur le revenu ne doivent pas couvrir plus de la moitié des montants payés pour le service à la personne. Par foyer fiscal, le plafond fixé est de l’ordre de 12 000 euros par an. Toutefois, lors de la première année d’imposition, ce plafond est ramené à 15 000 euros par an. Des majorations peuvent aussi être appliquées en fonction du nombre d’enfants en charge. Le plafond annuel de dépenses ne doit cependant pas excéder 20 000 euros.

Les avantages fiscaux sont applicables, quel que soit le type de service à la personne rendu. Il existe toutefois quelques exceptions en ce qui concerne le plafond autorisé. S’il est de 12 000 euros pour tous les autres types d’activités, il est limité à 5 000 euros pour les travaux de jardinage à domicile. Le plafond annuel est également limité à 3 000 euros pour les services d’assistance informatique. Pour ce qui est du bricolage, le plafond est de 500 euros, chaque intervention ne devant pas excéder 2 heures.