Qu’est-ce qu’une auxiliaire de vie sociale ?

Les dépenses liées au vieillissement de la population ne vont faire qu’augmenter ; à cela s’ajoute le sentiment de déracinement qu’éprouvent de nombreuses personnes lorsqu’elles sont placées en maison de retraite ou Ehpad.

C’est pourquoi la société s’oriente de plus en plus vers un maintien des personnes âgées à domicile. Pour cela, il faut bien entendu de l’aide, médicale parfois mais au début simplement pour les simples tâches de la vie courante. C’est là qu’intervient l’auxiliaire de vie sociale.

Que fait l’AVS ?

Il peut s’agir d’un homme comme d’une femme, employé par la mairie, une association, une entreprise privée ou bien l’assisté lui-même, qui apporte un soutien à la personne âgée ou en situation de handicap dans toutes ces démarches : courses, cuisine, ménage, paperasse, l’auxiliaire de vie pend en charge toutes ces tâches, plus ou moins selon le degré de dépendance de la personne ; elle peut aussi être amenée à l’aider pour sa toilette ou pour s’habiller.

Au-delà de cet aspect strictement logistique, l’auxiliaire de vie sociale est une présence rassurante qui permet de maintenir le lien social et l’éveil de l’esprit. C’est donc aussi une compagnie, un soutien moral, un réconfort. Dans le cas d’une personne accidentée/handicapée, elle aura à cœur d’accompagner la personne vers plus d’autonomie.

Ce métier requiert non seulement des qualités d’organisation mais aussi d’observation ; c’est en effet l’auxiliaire de vie qui, connaissant bien la personne dont elle s’occupe, pourra repérer un éventuel changement et s’en faire le porte-parole auprès du médecin et/ou de la famille.

Comment devenir AVS ?

Pour devenir auxiliaire de vie sociale, il faut obtenir le diplôme d’Etat d’accompagnant éducatif et social (DEAES) de niveau CAP. Et il faut avant tout des qualités humaines : l’envie de s’occuper des autres, le sens de l’écoute, de l’empathie… et pourquoi pas de l’humour comme Omar Sy dans Intouchables !

Comment bénéficier de l’aide d’un AVS ?

Pour obtenir l’aide d’un auxiliaire de vie sociale, vous pouvez vous adresser à votre mairie, au conseil général, à la MDPH. Des aides peuvent être accordées dans le cadre d’un handicap ou de l’APA. Les organismes de retraites peuvent parfois également participer au financement. Le site du gouvernement est également une bonne source d’information.

L’aménagement de l’habitat pour les personnes dépendantes

Qu’il s’agisse de handicap ou de perte d’autonomie, la dépendance est toujours difficile à vivre. Pourtant il existe des solutions d’aménagement qui permettent de retrouver une certaine indépendance, et de rester chez soi plutôt que de devoir intégrer un établissement spécialisé. L’avantage est double : permettre aux personnes atteintes de reprendre leur vie en main malgré leur diminution, et également permettre de moins peser sur les dépenses de santé publique.

Adapter sans vraiment changer dans un premier temps

Quelques petites astuces peuvent permettre d’aménager l’intérieur, sans pour autant engager des travaux importants. Dans une phase intermédiaire, c’est une bonne solution, qui permet d’attendre plus sereinement des travaux qui feront l’objet de plans, devis et aide financière le cas échéant.

Dans la cuisine :

  • Installer un extincteur à portée de main.
  • Utiliser une table roulante plutôt qu’un plateau
  • Préférer l’électricité au gaz

Dans la salle de bain :

  • Installer un rehausseur sur les toilettes
  • Installer des rampes de soutien près des WC et dans la douche ou baignoire
  • Utiliser un tabouret et un tapis antidérapant dans la douche ou la baignoire

Dans la chambre :

  • Utiliser une table de nuit avec tout ce qui est utile : eau, médicament, téléphone, liste des n°, lampe de poche
  • Utiliser une chaise pour s’habiller
  • Rehausser le lit pour que la matelas arrive à 60cm du sol

La CNAV ou le Carsat proposent de prendre en charge un « kit de prévention », composé d’aides techniques pour améliorer le confort de vie.

L’aménagement par des travaux

Lorsque la perte d’autonomie est trop importante et que les risques liés s’accumulent, il faut adapter l’ergonomie générale de l’habitat : portes larges – plans de travail, rangement et prises de courant à portée de main – domotique – téléassistance – salle de bain adaptée – fauteuil monte-escalier … Ces aménagements constituent un budget d’en moyenne 10 000 euros. Ces travaux peuvent être pris en charge selon les cas et sous certaines conditions.

Les aides

Des organismes publics comme privés peuvent intervenir dans la subvention de ces travaux. Ainsi l’assurance retraite peut vous accorder une Aide à l’Amélioration de l’Habitat. Les personnes bénéficiant de l’APA peuvent recevoir une aide pour l’aménagement du logement lié à la dépendance. Les caisses de retraites complémentaire ont parfois mis en place des aides. La MDPH peut attribuer une aide après l’audit d’un ergothérapeute et parfois complétée par le Fond départemental de Compensation. D’une manière générale, vous pouvez vous adresser à l’association SOLIHA (solidaires pour l’habitat) qui vous aidera dans vos démarches. Les services sociaux de votre mairie sont également une bonne source d’information pour toutes les questions liées à la dépendance.

Le portage des repas

Il s’agit d’un service proposé aux personnes en situation de dépendance, qu’elles soient âgées ou handicapées. Ce service est proposé dans le cadre de l’aide sociale et l’aide à la personne, organisée par les collectivités locales. La livraison est ensuite assurée par le service lui-même, une entreprise privée ou une association. La qualité des repas et leur prix sont strictement encadrés.

En quoi le portage des repas est-il important ?

Ce service comporte bien des avantages, au-delà de sa fonction première de livraison. En effet, ces repas sont élaborés par des diététiciens et seront adaptés en fonction de la personne, de son régime et/ou de ses éventuelles carences. Une alimentation équilibrée étant, comme chacun sait, une clef essentielle du mieux-être. Les repas pourront être adaptés au niveau de dépendance (mixés si besoin) et bien sûr au goût de la personne, pour faire de ce repas un moment de plaisir autant que possible.

Par ailleurs, ce rendez-vous quotidien entre le livreur et le bénéficiaire, permet bien souvent de maintenir un lien social pour des personnes isolées. C’est particulièrement important pour les personnes âgées qui ne souhaitent pas ou n’ont pas les moyens de résider en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). De plus, la politique de santé publique s’oriente de plus en plus vers un maintien à domicile des personnes âgées, compte tenu du vieillissement de la population.

Le portage de repas, pour qui ?

Il s’adresse à toute personne qui en aurait besoin, mais la prise en charge du service se fait sous certaines conditions.

Les personnes âgées (à partir de 65 ans) sont les premières bénéficiaires de ce service, à condition d’être dans l’incapacité de faire la cuisine et d’avoir un revenu mensuel inférieur à 801 € pour une personne et 1 243€ pour un couple. Cependant, si les revenus dépassent ce montant, il convient de se renseigner auprès de la caisse de retraite qui, dans certains cas, peut prendre en charge ce service. Par ailleurs, les bénéficiaires de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) peuvent bénéficier du portage de repas.

Les personnes en situation de handicap peuvent également bénéficier du portage de repas, pour un prix dépendant des ressources et du taux d’invalidité.

Pour connaitre les tarifs et le niveau de prise en charge selon votre situation, renseignez-vous auprès du CCAS (centre communal d’action social) de votre ville.

Repas à domicile sur Levallois :

les habitants de 65 ans et plus, sur présentation d’un certificat médical, peuvent bénéficier de la livraison de repas à leur domicile.

Dossier instruits au CCAS au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville

Une alternative : le foyer restaurant.

Il s’agit d’un restaurant proposant des repas équilibrés à moindre coût. Ces foyers sont le plus souvent implantés dans des zones urbaines importantes. Bien entendu, ceux-ci s’adressent aux personnes pouvant se déplacer ; il existe souvent des transports mis à disposition par la ville pour s’y rendre.

Ces foyers présentent les mêmes avantages et possibilités de prise en charge que le portage des repas. Ils permettent également une vie en communauté, et ainsi d’éviter l’isolement des personnes.

Restaurants municipaux de Levallois

Réservés aux Levalloisiens de 60 ans et plus qui peuvent y déjeuner sur place. Renseignements et inscriptions au bureau de la Résidence Lorraine.

  • Restaurant Lorraine 2 rue de Lorraine – 01 42 70 20 49
  • Restaurant du Parc 26 rue Antonin-Raynaud – 01 47 57 70 06

QUEL BUDGET PREVOIR POUR HABITER DANS UNE RESIDENCE SENIOR ?

Les résidences avec services pour les seniors proposent des logements à l’achat ou à la location, assortis à un éventail de services associés. Il est important de noter que le coût d’un logement en résidence avec service est fonction de nombreux critères tels que le lieu, le standing de la résidence, la densité de population du département où elle se trouve, le fait d’être en ville ou à la campagne, en région parisienne ou en province… Cet article a donc pour vocation de donner une estimation moyenne de ces coûts.

Que payez-vous réellement ?

Sur votre facture mensuelle vous trouverez généralement le décompte suivant : votre loyer chargé (votre consommation d’eau, d’électricité et/ou de gaz) auquel s’ajoute votre part des charges de fonctionnement de la résidence (comme par exemple la conciergerie, la téléassistance, l’entretien des parties communes).

Quels services peut-on trouver dans une résidence sénior ?

Ces services sont divers et disponibles à la carte : gardiennage, restauration ou livraison de repas à domicile, ménage, blanchisserie, auxiliaires de vie, accompagnement pour faire ses courses, animations.

Le coût des services varie donc en fonction des besoins de chacun. Cela permet aux résidents de moduler la note en fonction de leurs attentes personnelles. Par ailleurs il peut exister des forfaits de type pension/ demi-pension.

Combien ça coûte ?

En moyenne, les tarifs pratiqués sont généralement calqués sur ceux du marché local.

Ainsi, pour un T1 (ou studio), il faudra compter un budget de 600 à 1 500 € pour environ 30 à 40 m².

Pour un T2 (ou 2 pièces), il vous faudra un budget de 800 à 2 600 € pour environ 45 à 55 m².

Enfin pour un T3 (ou 3 pièces) comptez un budget de 1 200 à 2 800 € pour environ 60 à 70 m².

Il faut y ajouter les services souscrits. Concrètement, la note est estimée à environ 1400 euros toutes charges comprises par mois (services compris, donc), pour une personne seule, logeant dans un studio.

Les aides pour se financer

Il est à noter que les personnes peuvent percevoir des aides telles que les APL ou l’aide personnalisée d’autonomie, afin de se financer. Souvent les résidents ont vendu leur ancien logement et, en complément de leur retraite, cela leur permet d’assumer le coût de leur nouvelle vie.

  • Les APL (Aides au logement) : elle est destinée aux accédants à la propriété ainsi qu’aux locataires.
  • L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) : qui concerne uniquement les personnes en perte d’autonomie (Gir 1 à 4 sur la grille de l’AGIR). C’est pourquoi elle ne pourra être allouée que dans le cas d’une perte d’autonomie survenue après l’installation de la personne en résidence avec service.

Que boire quand on est cardiaque ?

 

A partir d’un certain âge, il est très important de surveiller son alimentation et son mode de vie pour ménager son cœur. Un régime strict est toutefois difficile à adopter du jour au lendemain. Que les amateurs de grand crus se rassurent : ils peuvent continuer à consommer du bon vin. En toute chose, la modération est plus efficace que la restriction.

Puis-je boire de l’alcool ?

Consommé en trop grande quantité, l’alcool est dangereux pour la santé et toxique pour le cœur. Cependant, des études ont démontré que boire un verre de vin par jour contribuait à réduire les risques d’accidents cardiovasculaires. Le vin contient en effet des antioxydants et des polyphénols présents dans la peau et les pépins du raisin. Ces éléments protègent les artères contre les mauvais cholestérols, et ralentissent le vieillissement. Pour cette raison, la France présenterait le plus faible taux de mortalité artérielle après le Japon, même si l’alimentation française est riche en graisses animales.

Toutefois, il faut préciser qu’on parle de vin et non d’alcool : bière, whisky et autres spiritueux ne contiennent pas de polyphénols. Et même pour le vin, il ne faut pas dépasser 1 ou 2 verres maximum par jour. Les excès augmentent l’hypertension artérielle au lieu de la diminuer. De façon générale, on peut également affirmer que les dangers de l’alcool sont plus importants que ses bénéfices : il entraîne des dépendances et favorise la prise de poids. Vous pouvez donc en consommer à l’occasion, mais pas de façon quotidienne.

Puis-je boire du café ?

Comme la caféine déclenche la production d’adrénaline, elle augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle. Une consommation abusive de café, c’est-à-dire plus de 4 tasses par jour, est donc déconseillée. Néanmoins, le café n’est pas sans vertus : il contient des antioxydants protecteurs. Vous pouvez donc consommer une tasse de café filtré par jour, le matin ou après le déjeuner. Attention toutefois aux effets d’accoutumance et de dépendance.

Puis-je boire des jus de fruits ?

Plein de vitamines, les jus de fruits sont bénéfiques pour la santé tant qu’ils sont fraîchement pressés avec des fruits entiers. En revanche, les jus industriels enrichis en sucre doivent être évités. Ils sont souvent appauvris en vitamines et riches en calories, favorisant l’appétence pour le sucré et la prise de poids.

Puis-je boire des sodas ?

On le sait peu, mais les sodas sont réellement nocifs pour la santé, particulièrement les boissons allégées. Ils augmentent la pression artérielle, et modifient le taux d’insuline et de glucose dans l’organisme. Ils entretiennent l’appétence pour le sucré et favorisent la prise de poids. Si vous tenez à votre santé, évitez donc de consommer des sodas quotidiennement. Un verre lors des fêtes est largement suffisant.

Pourquoi boire du thé ?

Consommer quotidiennement du thé permettrait de réduire les risques d’accidents cardio-vasculaires. Riche en flavonoïdes protecteurs, le thé réduirait le taux de cholestérol dans le sang et ralentirait le vieillissement. Le thé vert permettrait également d’améliorer sa vision, le thé blanc serait bénéfique pour les articulations, le thé noir contribuerait à réduire les hormones de stress. Quel que soit votre choix, évitez de rajouter du lait, du sucre ou même du miel qui annulent les effets bénéfiques du thé.

Le label sénior pour les contrats de complémentaire santé

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, plus de 800 000 séniors ne bénéficieraient pas d’une complémentaire santé. Pour favoriser l’accès aux soins, des contrats labellisés seront proposés aux séniors d’ici 2017. Les critères fixés pour sélectionner les mutuelles sont encore débattus.

Pourquoi des contrats labellisés pour les séniors ?

Plus l’âge augmente et plus les tarifs des complémentaires santé sont élevés. Or, ce sont les séniors qui souffrent le plus de problèmes de santé, nécessitant des prises en charge longues et onéreuses. Ces coûts sont d’autant plus lourds à assumer pour les retraités qui ne bénéficient plus d’une mutuelle d’entreprise. Des centaines de milliers de séniors français renonceraient ainsi aux soins par faute de moyens. Pour faire face à ce problème de santé publique, le président François Hollande a annoncé en 2015 la création de contrats labellisés et moins chers destinés aux personnes âgées de plus de 65 ans d’ici 2017.

Comment ça marche ?

Pour obtenir le nouveau label, les mutuelles devront répondre à des critères de prix et de paniers de soin fixés par décrets. Pour l’instant, la priorité est accordée à la qualité des services proposés aux assurés plutôt qu’au montant des primes. Par exemple, l’ampleur du réseau, le nombre de points de contact et leurs horaires d’ouverture figurent parmi les critères de sélection. Les tarifs sont particulièrement encadrés pour réduire les variations de prix entre les différentes familles de mutuelles. Les primes ne pourront pas être revalorisées à plus de 1,75%.

Quelles mutuelles ?

Les complémentaires santé ne seront pas choisies selon une procédure de mise en concurrence, comme cela a été le cas pour faciliter l’accès à l’ACS (Aide au paiement d’un complémentaire santé). Un grand nombre d’offres pourraient donc être sélectionnées et être éligibles au crédit d’impôt de 2%. Les mutuelles labellisées devront en échange améliorer leur visibilité auprès des personnes âgées et leur proposer des tarifs avantageux.

Cependant, ce nouveau dispositif ne fait pas l’unanimité. Selon le président de la Mutualité Française, il s’agit d’une « mesure palliative » qui ne résout pas le nœud du problème. Le coût élevé des complémentaires santé serait dû à des taxes pesantes. La Taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) prélève en effet 7% sur les contrats responsables et 14% sur les contrats non responsables.

Où en est le dispositif Evin ?

Pour faciliter l’accès aux soins des séniors, une deuxième mesure a été promise par la ministre de la Santé Marisol Touraine : l’extension de la loi Evin. Grâce à ce dispositif de 1989, les retraités continuent de bénéficier de leur mutuelle d’entreprise un an après leur départ. Toutefois, cette extension s’accompagne d’une augmentation considérable des cotisations. Un décret vise à faire évoluer cette loi : la période d’extension pourrait être allongée entre 3 et 5 ans, les tarifs imposés aux séniors ramenés à ceux proposés aux actifs.

Mes prothèses dentaires sont elles prises en charge ?

Très onéreuses, les prothèses dentaires sont pourtant indispensables au quotidien. Couronnes et implants coûtent parfois plusieurs centaines d’euros, sans compter le prix de la consultation elle-même. Voici quelques conseils pour obtenir la meilleure prise en charge de l’Assurance maladie et de votre complémentaire santé.

Prothèses dentaires, quels tarifs ?

Contrairement aux consultations et aux soins dentaires dont les tarifs sont encadrés, le prix des prothèses est fixé librement par le chirurgien-dentiste. Il est donc important de demander un devis au préalable pour connaître le véritable coût de l’opération. Ce devis doit détailler le traitement envisagé et la nature des matériaux employés pour la prothèse, ainsi que les honoraires et le montant remboursé par l’Assurance maladie.

Le tarif de base d’une couronne est de 107,50 €, celui d’un dentier est fixé à 182,50 €, tandis que celui d’un bridge de trois éléments s’élève à 279,50 €. Mais en réalité, ces tarifs dits « de responsabilité » sont très inférieurs aux montants réels : en moyenne une prothèse dentaire coûte 600 €. A cela s’ajoute le coût des consultations d’une trentaine d’euros, sans compter les dépassements d’honoraires.

Quelle prise en charge de l’Assurance maladie ?

Sur la base des tarifs de responsabilité, l’Assurance maladie rembourse un taux de 70%. Par exemple, si votre couronne coûte 107,50 €, vous serez effectivement remboursé 75,25 €, la différence et les dépassements d’honoraires restants à votre charge ou celle de votre mutuelle. Normalement, vous n’avez pas à avancer les frais si vous présentez votre carte vitale.

Vérifiez bien que la base de la couronne est métallique : les couronnes en céramique ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie. Vérifiez également que votre prothèse dentaire figure dans la liste des actes et prestations prises en charge. Certaines prothèses spécifiques ne sont en effet pas du tout remboursées.

Le prix des consultations est également remboursé à 70% par l’Assurance maladie, mais les dépassements d’honoraires restent à votre charge. Choisissez donc votre chirurgien-dentiste avec soin pour éviter les coûts superflus. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec différents professionnels pour comparer leurs avis et leurs offres. Le devis demandé ne vous engage à rien.

Quelle prise en charge avec ma mutuelle ?

Toutes les complémentaires santé proposent normalement un remboursement intégral des 30% laissé à votre charge. Vérifiez que c’est bien le cas en consultant la brochure de votre mutuelle : la mention « 100% TC » (tarif de convention) doit apparaître. Mais si vous consultez un médecin stomatologiste, vous devez tout de même payer 1 euro symbolique qui n’est pas compris dans le remboursement.

Certaines mutuelles haut de gamme prennent même en charge les dépassements d’honoraires. Le pourcentage affiché sur la brochure grimpe alors à 200 ou 300% TC. Pour éviter ces dépassements, vous pouvez également consulter les chirurgiens-dentistes membres du réseau de soins de votre mutuelle.

Quel remboursement pour mes prothèses auditives ?

A partir d’un certain âge, des prothèses auditives deviennent indispensables pour continuer à vivre confortablement au quotidien. Mais comme ces appareils sont coûteux, beaucoup de séniors y renoncent par faute de moyens. Voici quelques conseils pour bénéficier de la meilleure prise en charge de la part de l’Assurance maladie et de votre complémentaire santé.

Combien coûte une prothèse auditive ?

Une prothèse auditive coûte en moyenne entre 1 000 et 2 000 € par oreille. Ce montant inclut l’appareil auditif lui-même, mais aussi une dizaine d’heures de séances de suivi et d’adaptation assurées par un audioprothésiste pendant cinq ans. Le prix varie selon le modèle : contour d’oreille, intra auriculaire et micro contour n’offrent pas la même performance. Afin de trouver la meilleure offre, il ne faut pas hésiter à contacter différents professionnels et à comparer leurs devis avant de se décider.

Quelle prise en charge de l’Assurance maladie ?

Si elle figure dans la liste des produits auditifs remboursables et qu’elle a été prescrite par un médecin, votre prothèse est prise en charge à 60% par l’Assurance maladie. Cependant, ce remboursement est effectué sur une base forfaitaire unique souvent inférieure au montant réel des appareils. En moyenne, vous ne serez remboursé qu’une centaine d’euros par oreille, mille euros restant parfois à votre charge. Les accessoires auditifs, écouteurs, microphones, vibrateurs et embouts auriculaires, sont également partiellement pris en charge.

Le montant couvert dépend principalement de votre âge et de votre degré de handicap. Par exemple, si vous avez moins de 20 ans, le tarif forfaitaire est beaucoup plus avantageux, compris entre 900 et 1 400 €.

Quelle prise en charge de ma mutuelle ?

Votre complémentaire santé peut alléger le coût de vos prothèses auditives. La prise en charge varie selon le contrat souscrit. En moyenne le montant remboursé oscille entre 140 et 2 000 €. Pour connaître la somme exacte, consultez la brochure de votre mutuelle. La mention « 100% TC » (Tarif de Convention) signifie que vous serez remboursé des 40% non pris en charge par l’Assurance maladie, mais seulement sur le régime de base. Les mutuelles les plus avantageuses proposent donc des remboursements à 200 voire 300% pour couvrir les véritables frais des prothèses auditives.

Quelle prise en charge de la CMU ?

Les personnes en situation de précarité peuvent bénéficier d’une prise en charge de la Couverture maladie universelle (CMU). Même si vous n’avez pas de mutuelle, vous pouvez ainsi obtenir le remboursement des frais non pris en charge par l’Assurance maladie, à condition que vos deux prothèses auditives n’excèdent pas 700 € chacune. Pensez à demander un devis à votre spécialiste : ce document vous sera demandé par votre caisse d’Assurance maladie.

Nouvelle convention 2017 avec la MGEN

A la recherche de structures soucieuses de la prise en charge des personnes en perte d’autonomie associée à une politique tarifaire raisonnable, c’est naturellement que la MGEN nous renouvelle sa confiance pour prendre en charge à domicile ses bénéficiaires de Levallois(retraités et mutualistes) .

La MGEN et l’A.S.D.L. viennent donc  de signer une nouvelle convention d’intervention confirmant ainsi nos liens historiques.

Face à la pénurie des maisons de retraite

La population française est vieillissante : d’ici 25 ans, le nombre de personnes âgées de plus de 80 ans aura augmenté de 94 %. Même si le maintien à domicile dure de plus en plus longtemps, les maisons de retraite auront du mal à accueillir 7 millions de séniors supplémentaires. Il faut dès maintenant réfléchir à des solutions pour adapter la société.

L’offre est déjà insuffisante dans toute la France

L’offre moyenne actuelle des maisons de retraite en France est de 16 lits pour 100 personnes âgées de plus de 80 ans. Dans certains départements où les structures se font rares, cette moyenne est encore plus basse. Par exemple, dans la capitale il n’y a que 5 lits disponibles pour 100 personnes âgées. Pour maintenir ce ratio de 16 lits pour 100 séniors, il faudrait arriver à créer plus de 540 000 lits supplémentaires d’ici 2040. Ce nombre varie en fonction des zones géographiques. En Gironde, il faudrait par exemple 18 571 lits de plus, contre 17 436 lits en Loire-Atlantique, et 14 494 lits dans les Bouches-du-Rhône.

Créer des lits dans chaque région

Comme le vieillissement démographique n’est pas uniforme, le nombre de structures à créer diffère d’une région à l’autre, en fonction de la demande. Une augmentation annuelle de l’ordre de 2 à 2,5 % des offres des maisons de retraite serait indispensable pour les régions à forte demande comme l’Ile-de-France, la Provence-Alpes-Côte d’Azur ou Rhône-Alpes. Par contre, 1,5 à 2 % d’augmentation annuelle suffirait dans les régions où la demande est moyenne, comme l’Alsace, le Limousin ou le Languedoc-Roussillon. Il faudrait aussi envisager la création de plus de lits supplémentaires par an dans les régions où la population est plus jeune comme la Bretagne, les Pays de la Loire, ou encore l’Aquitaine.

Réduire les coûts d’hébergement

Actuellement, le coût d’hébergement en maison de retraite représente en moyenne 106 % des ressources mensuelles d’un foyer de retraités. Ce coût peut grimper à 154 % des revenus si l’établissement se situe dans des régions où la demande est forte comme Paris. Ajoutons à cela que la pénurie des maisons de retraite risque d’entraîner une hausse des prix d’hébergement. Les places disponibles seront réservées aux séniors les plus aisés, tandis que les plus précaires seront davantage fragilisés. Les séniors privilégieront les régions où le coût d’hébergement est moins élevé, ce qui aura pour effet de maintenir la disparité géographique.

Pour arriver à augmenter le nombre de lits disponibles en maisons de retraite sans pour autant augmenter les prix, une aide financière centralisée de l’État est indispensable. Il faudra notamment prendre des mesures pour que les coûts des terrains de construction des futures maisons de retraite soient revus à la baisse.

Séniors : vos vaccins sont-ils à jour ?

Avec l’âge, les défenses immunitaires s’affaiblissent, ce qui rend les séniors plus vulnérables aux maladies. S’ils ne sont pas tous obligatoires, les vaccins permettent de garantir la santé de la personne âgée. Grippe, coqueluche, zona, il est important de tenir son carnet à jour.

A partir de quel âge est-il conseillé de se faire vacciner ?

Dans la plupart des cas, les séniors commencent à se faire vacciner à partir de 65 ans. En réalité, le vieillissement du système immunitaire débute dès l’âge de 45 ans. Selon l’état de santé, il peut être judicieux d’envisager plus tôt la vaccination.

Les vaccins obligatoires

Les vaccins contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite nécessitent un rappel tous les 10 ans. Même si la vaccination contre ces maladies dangereuses est obligatoire, beaucoup de personnes ne sont pas vaccinées en France, souvent par oubli. On estime que deux tiers des personnes de plus de 65 ans ne seraient pas protégées contre la diphtérie, que 70% des séniors ne seraient pas vaccinés contre le tétanos, et que 20% des plus de 50 ans ne le seraient pas non plus contre la poliomyélite. Il est donc important de consulter son carnet de santé pour ne rater aucune injection. En cas de doute, il est préférable de consulter son médecin traitant pour faire le point.

Les vaccins recommandés

Le vaccin contre la coqueluche doit être renouvelé tous les 10 ans. Les personnes âgées qui ont des petits-enfants en bas âge doivent impérativement vérifier qu’elles sont bien vaccinées, car elles peuvent leur transmettre cette maladie respiratoire très contagieuse.

Le vaccin contre le pneumocoque n’est pas obligatoire, mais il est vivement conseillé aux séniors qui souffrent de diabète ou d’insuffisance respiratoire. 40% des cas répertoriés chaque année sont des personnes de plus de 65 ans. Rappelons que cette maladie est très dangereuse et entraîne chaque année entre 6 000 et 13 000 décès.

Le vaccin contre le zona est particulièrement recommandé aux personnes âgées. Les séniors de plus de 80 ans auraient en effet 50% de chance de plus développer un zona que des personnes plus jeunes.

Le vaccin contre la grippe doit être renouvelé tous les ans au début de l’automne. Il permet de protéger les séniors de cette maladie saisonnière dont les complications peuvent être mortelles. La grippe est en effet la première cause de mortalité infectieuse chez les plus de 75 ans. Toutefois, il est important de savoir que ce vaccin ne garantit pas une protection totale. Les mesures d’hygiène et de sécurité doivent donc toujours être respectées. De plus, il faut attendre deux semaines pour que le vaccin agisse contre le virus de la grippe.

La journée internationale des personnes âgées

Célébrée chaque année le 1er octobre, la journée internationale des personnes âgées a été instaurée par l’ONU en 1990. Le vieillissement de la population occidentale soulève de nouvelles problématiques spécifiques, comme la sénilité, la maltraitance ou la place des séniors dans la communauté. Il est important de sensibiliser le public à ces thématiques pour fonder une société plus solidaire et assurer le lien intergénérationnel.

Les personnes âgées dans le monde

Grâce au progrès médical, l’espère de vie ne cesse de s’allonger. On estime à 600 millions le nombre de séniors âgés de plus de 60 ans dans le monde. Ce nombre risque de doubler en 2025 et d’atteindre les deux milliards en 2050. En parallèle, le taux de natalité a tendance à baisser dans les pays occidentaux. Cette évolution démographique bouleverse profondément l’organisation de la société et représente un enjeu majeur dans le monde entier. Comment intégrer les séniors à l’effort collectif et prendre en charge leurs soins spécifiques ? Une prise de conscience est nécessaire.

En finir avec les préjugés

« Les personnes âgées sont paresseuses », « les vieux sont inutiles », « les séniors coûtent chers à la société »… Ces jugements de valeur irrespectueux sont le signe que le lien intergénérationnel est rompu. Les jeunes oublient souvent que les personnes âgées ont longtemps servi la communauté et soutenu le système économique. Ils méritent donc d’être pris en charge par la société qu’ils ont enrichi, et non pas d’être jetés comme des outils usés. De plus, dans certains pays, les séniors ne bénéficient d’aucune aide et continuent de travailler jusqu’à leur mort. On peut donc difficilement parler de population privilégiée, surtout quand on sait que l’âge est le premier critère de discrimination à l’embauche.

Le rôle des séniors dans la société

Une fois à la retraite, beaucoup de personnes âgées ont l’impression d’être mises au rebut. Elles sont pourtant des puits de savoir et des trésors d’expérience, et ont beaucoup à apporter à la jeunesse. En quête de sens, ou poussés par la nécessité économique, de plus en plus de séniors continuent de travailler ou d’aider leur famille. Par exemple, en Espagne, ce sont surtout les personnes âgées qui soignent les personnes dépendantes ou malades. En Afrique, où des millions de parents meurent du SIDA, ce sont les grands-parents qui élèvent les enfants orphelins. On peut donc parfaitement vieillir en restant actif et en contribuant à sa façon à l’effort collectif.

Des besoins spécifiques

Pour que les personnes âgées puissent vieillir dignement, il est important de garantir leurs droits en tant que citoyens. Le développement de services de soin de longue durée est une priorité. Dans la plupart des pays, les séniors n’ont en effet pas accès à un encadrement efficace. Le plus souvent, c’est la famille qui est chargée de veiller aux besoins du grand-père ou de la grand-mère. Mais un proche ne peut assumer les fonctions d’un véritable professionnel de la santé. De plus, ce genre de système laisse la personne âgée vulnérable au bon vouloir de ses proches. Les cas de maltraitance, d’abus ou de négligence sont très nombreux, la violence subie pouvant aussi bien être physique que psychologique. Les hôpitaux doivent donc créer des services adaptés, mais aussi former un personnel à la fois qualifié et empathique. Les institutions et les lois doivent également être repensées pour mieux protéger les séniors.

Ces profonds changements n’auront lieu que si il y a débat et consensus social.

Très différente de la fête des pères, la journée internationale des personnes âgées ne vise pas à célébrer ses grands-parents, mais à engager le dialogue entre les générations.

Un réseau social pour les seniors

Loin d’être dépassés par les évolutions numériques, les seniors s’approprient les nouvelles technologies. La communication en ligne est en effet très pratique pour les personnes âgées à mobilité réduite. Les réseaux sociaux leur permettent également de rester en contact avec leurs proches, particulièrement leurs petits-enfants ultra connectés. Et si le digital était la clé pour assurer le lien intergénérationnel et rompre la solitude ?

Les seniors et le digital

Non, les seniors ne sont pas dépassés par le numérique ! En France, on estime que 30% des internautes sont âgés de plus de 50 ans. L’achat et la communication en ligne seraient leurs principales motivations. 1 senior sur 5 déclare d’ailleurs utiliser les réseaux sociaux pour entretenir ses relations. 2, 8 millions de seniors seraient ainsi inscrits sur Facebook, contre 520 mille sur Twitter. Les plus de 50 ans à la retraite, éviteraient ainsi l’isolement en restant « connectés » à la société. Un moyen de rester jeune et dans le vent ? L’apprentissage numérique est certainement un bon moyen d’occuper son temps libre et de stimuler son cerveau. En maîtrisant les nouveaux outils numériques, les seniors apprennent aussi à communiquer avec leurs petits-enfants. C’est parfois même les enfants qui forment les grands-parents, avec beaucoup de patience. De cette façon, le lien intergénérationnel est renoué.

Facebook séduit les séniors

Les réseaux sociaux sont des espaces d’échanges privilégiés pour les seniors qui peuvent davantage s’exprimer et être entendus sur internet que dans la vie réelle. Ils se sentent valorisés et ont l’impression d’appartenir à une communauté. Certains savoirs peuvent même être transmis sous forme de vidéos postées sur YouTube ! Alors que les plus jeunes ont tendance à préférer Snapchat et Instagram, les seniors sont de plus en plus nombreux sur Facebook. On estime que la part des plus de 55 ans sur ce réseau social a augmenté de 80% depuis 2011. Les seniors apprécieraient particulièrement de pouvoir entrer en contact avec des personnes qui partagent leurs centres d’intérêt, tout en bénéficiant d’une bonne protection de leurs données personnelles. Facebook est d’ailleurs en train d’adapter ses contenus et ses services pour cibler cette nouvelle frange de la population.

Les silver réseaux sociaux

Certains réseaux sociaux ont été spécialement créés à destination des seniors. C’est par exemple le cas de Quintonic, une plateforme d’échange gratuite réservée aux seniors. Proche d’un site de rencontre, cette communauté vise à mettre en relation des personnes du même âge qui partagent des centres d’intérêt et habite la même région. Un bon moyen de faire de nouvelles rencontres en ligne, puis de se réunir dans la vie réelle pour un événement ou une activité ! Surtout quand on sait que la solitude a des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale.

Un village Alzheimer ouvrira ses portes dans les Landes

Conserver une vie sociale ordinaire n’est pas toujours évident pour les séniors atteints de la maladie d’Alzheimer. Le village spécialisé qui ouvrira ses portes dans les Landes a été créé dans le but d’accueillir les personnes atteintes de cette maladie neuro dégénérative et d’améliorer leur qualité de vie.

Améliorer l’accompagnement

Le département des Landes accorde une grande importance à la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Un tiers des structures d’accueil pour personnes âgées du territoire sont en effet dotées d’unités spécialisées dans l’accompagnement des personnes atteintes d’Alzheimer. La création du premier village Alzheimer de France dans les Landes vise à améliorer l’accompagnement des séniors malades.

Un concours d’architecte a été mis en place en janvier 2016 afin de déterminer l’équipe chargée de construire ce village pilote à partir de 2017. Le village est censé ouvrir ses portes au cours de l’été 2018 et accueillir en tout 120 résidents. Le coût d’hébergement ne sera pas plus élevé que celui des classiques Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Il faudra débourser en moyenne 1 800 euros mensuels pour pouvoir habiter au sein de ce village.

Préserver la vie sociale des malades

Le village Alzheimer se veut être un lieu de vie convivial, loin de l’univers parfois trop médicalisé des établissements spécialisés. Le village a ainsi été conçu pour permettre aux malades de continuer à vivre comme d’ordinaire, sous la surveillance discrète de professionnels. Le village sera divisé en différents quartiers destinés à accueillir une trentaine de malades. Chaque quartier sera sous la responsabilité d’assistantes de soins en gérontologie. Le village comportera une épicerie, une ferme et son potager, une auberge, une salle de fête, et même un lieu de culte. Un marché se tiendra chaque semaine au sein du village. De cette façon, les malades pourront renouer des liens sociaux avec des personnes qui partagent les mêmes problèmes de santé.

Offrir une prise en charge médicale discrète

Les personnes qui vivront au sein du village Alzheimer des Landes auront à leur disposition plus d’une centaine de professionnels de santé, allant du médecin aux infirmiers, en passant par des psychologues, des kinésithérapeutes et des ergothérapeutes. Des bénévoles viendront également seconder l’équipe médicale dans la prise en charge des malades. Comme le but du village est de maintenir le plus longtemps possible les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer dans un environnement social ordinaire, aucun personnel ne se promènera dans les rues habillé d’une blouse blanche. Toutefois, les malades resteront toujours sous l’étroite surveillance de l’équipe de soignants et de bénévoles.

Tout savoir sur la réforme des tutelles

La tutelle est une mesure destinée à encadrer les personnes majeures en perte d’autonomie, notamment les séniors malades. En 2015, la loi de modernisation et de simplification du droit à modifié le régime de protection juridique des majeurs. Voici les nouvelles mesures prises en faveur des personnes fragilisés par la vieillesse, un handicap ou la maladie.

Sauvegarde, curatelle et tutelle

Selon le degré de perte d’autonomie, il existe différentes solutions juridiques pour protéger la personne majeure vulnérable et son patrimoine. Si l’accompagnement est temporaire mais urgent, le juge peut prononcer la sauvegarde de justice. Si la personne nécessite une aide sur le long terme, on peut demander une curatelle. La tutelle est réservée aux personnes qui ont perdu leurs capacités physiques et mentales au point de ne plus être en mesure d’exprimer leur volonté sur la longue durée. Elles ont alors besoin qu’un proche ayant leurs meilleurs intérêts à cœur les représente dans les actes de la vie civile et gère leur patrimoine.

Fonctionnement de la tutelle

La demande de placement sous tutelle peut émaner de la personne elle-même, de son conjoint, d’un parent ou d’un proche de longue date. La demande doit être appuyée par l’avis d’un médecin et la personne à protéger peut éventuellement être auditionnée. Si le tuteur prend en charge la gestion administrative du patrimoine et les actes de la vie civile, la personne sous tutelle conserve le droit de prendre toutes les décisions relatives à sa personne, comme son lieu de résidence.

Ce que la réforme de 2015 a changé

Depuis la loi du 16 février 2015 concernant la modernisation et la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures, le régime de protection des majeures a subi des modifications.

La durée maximale de la tutelle passe de cinq à dix ans, dans les cas où le médecin constate que la perte de capacité n’est pas susceptible de s’améliorer. Cette durée peut être renouvelée jusqu’à 20 ans. Les décisions de renouvellement excédant cette durée prononcées avant la réforme doivent être révisées dans un délai de 10 ans.

L’avis préalable d’un médecin inscrit sur la liste du Procurateur n’est plus nécessaire pour faire entrer un majeur sous tutelle dans un établissement de soin. Toutefois, le médecin qui donne l’avis ne doit pas travailler dans l’établissement concerné.

Le tuteur n’a plus besoin de l’accord du juge pour fixer le budget de la tutelle. Il décide seul à condition de tenir informé le conseil de famille, le juge n’intervient qu’en cas de litige ou de difficulté.

Un nouveau dispositif alternatif à la tutelle a été mis en place. La justice peut désormais autoriser des ascendants, descendants, frères et sœurs, ou partenaires à représenter la personne fragile sans avoir besoin de passer par une mesure de protection judiciaire.

À Rennes, un centre de loisirs pour séniors ouvre ses portes

Si les plus jeunes ont droit à leurs parcs d’attractions, pourquoi les séniors n’auraient-ils pas leurs propres centres de loisirs ? C’est dans cet esprit qu’Antoine Moussier, un trentenaire visionnaire, a créé à Rennes l’île aux séniors, le premier centre de loisirs dédié aux plus de 50 ans.

Un concept qui séduit

D’ici quelques années, les personnes âgées de plus de 50 ans représenteront près de 34 % de la population française. Il est important de proposer à cette tranche d’âge des activités et loisirs adaptés à leurs besoins, goûts et aspirations. C’est cet argument qui a permis à Antoine Moussier, un ancien chef de projet dans l’aéronautique, de convaincre les banques de lui prêter les fonds nécessaires à la création de son « Ile aux séniors ». En tout, 300 000 euros ont été nécessaires à l’aboutissement du projet. Le silver public semble déjà conquis par ce concept innovant qui met les personnes âgées à l’honneur.

Un bâtiment industriel converti en centre de loisirs

Antoine Moussier a déniché à Vézin-le-Coquet, dans la banlieue de Rennes, un bâtiment industriel qui servait à entreposer des motos. Après des travaux de rénovation et d’aménagement, le complexe de loisirs a ouvert ses portes en début d’année. L’entrepôt a fait place à une surface de 1300 m² dédiée aux séniors. Dans ce lieu atypique, tout a été pensé pour permettre aux plus de cinquante ans de se divertir selon leurs envies. Pendant que les uns se déhanchent sur la piste de danse, les autres peuvent siroter un verre au bar. Du baby-foot au billard, en passant par l’incontournable flipper, les activités sont variées. Les plus coquettes disposent d’un salon de coiffure et d’un centre de beauté pour se délasser et prendre soin d’elles.

Un centre de loisirs pour le corps et l’esprit

L’Ile aux séniors de Rennes n’est pas uniquement un lieu de détente. C’est également un centre où les personnes âgées peuvent approfondir leurs connaissances et continuer à se cultiver. Des cours d’informatique et de langues étrangères y sont notamment donnés. Le concepteur du projet a également ouvert un centre d’aquagym où les séniors peuvent entretenir leurs muscles et articulations pour rester en forme.

Ma commune Ma santé

La Ville de Levallois lance dès cette rentrée 2016, par l’intermédiaire de son CCAS, le dispositif Ma commune Ma santé, qui propose aux Levalloisiens une complémentaire santé mutualisée pour tous et, surtout, pour les seniors.

Le dispositif Ma commune Ma santé, mis en place avec l’association Actiom, propose aux Levalloisiens qui le souhaitent de bénéficier d’une complémentaire santé communale mutualisée, à moindre coût et accessible à tous.

  • A qui s’adresse t-il en particulier ?
    Ma commune Ma santé est ouverte à tous les Levalloisiens. Cependant, les salariés des entreprises, depuis le 1er janvier 2016, peuvent bénéficier d’une mutuelle négociée par leur employeur avec des tarifs uniques.L’objectif recherché par Ma commune Ma santé est de permettre aux personnes non salariées (seniors, demandeurs d’emploi, commerçants, artisans, travailleurs indépendants, professions libérales…) de pouvoir adhérer à une complémentaire santé collective, négociée au meilleur tarif, et sans subir d’augmentation importante d’une année sur l’autre.
  • Quelles sont les conditions pour adhérer ?
    Être Levalloisien(ne) avant tout. Pas de limite d’âge, pas de questionnaire de santé.
  • Quelles sont les garanties proposées ?
    Les garanties sont personnalisables et négociées. L’offre Ma commune Ma santé assure une couverture de soin à plusieurs niveaux.
  • Comment en bénéficier ?
    Il suffit de se rendre au CCAS, en l’Hôtel de Ville, pour retirer un dossier d’inscription, renseigner le bulletin d’affiliation et le redéposer au CCAS.
  • Comment obtenir de plus amples informations ?
    Tout simplement en contactant le CCAS pour vous inscrire à une des permanences des vendredis à compter du 7 octobre, mais surtout en se rendant aux réunions d’information prévues les vendredis 23 et 30 septembre à 16 h au Pavillon des Fêtes

CANICULE, adoptez les bons reflexes

L’ASDL partage les consignes du ministère chargé de la santé et de l’inpes (institut national de prévention et d’éducation pour la santé)

En période de canicule, quels sont les signaux d’alerte?
  • Crampes,
  • Fatigue inhabituelle,
  • Maux de tête,
  • Fièvre>38°,
  • Vertiges/Nausées,
  • Propos incohérents.
En période de canicule, quels ont les bons gestes?
  • Je bois régulièrement de l’eau
  • Je mouille mon corps et je me ventile
  • Je mange en quantité suffisante
  • J’évite les efforts physiques
  • Je ne bois pas d’alcool
  • Je maintiens ma maison au frais: je ferme les volets le jour
  • Je donne et je rends des nouvelles de mes proches