Mes prothèses dentaires sont elles prises en charge ?

Très onéreuses, les prothèses dentaires sont pourtant indispensables au quotidien. Couronnes et implants coûtent parfois plusieurs centaines d’euros, sans compter le prix de la consultation elle-même. Voici quelques conseils pour obtenir la meilleure prise en charge de l’Assurance maladie et de votre complémentaire santé.

Prothèses dentaires, quels tarifs ?

Contrairement aux consultations et aux soins dentaires dont les tarifs sont encadrés, le prix des prothèses est fixé librement par le chirurgien-dentiste. Il est donc important de demander un devis au préalable pour connaître le véritable coût de l’opération. Ce devis doit détailler le traitement envisagé et la nature des matériaux employés pour la prothèse, ainsi que les honoraires et le montant remboursé par l’Assurance maladie.

Le tarif de base d’une couronne est de 107,50 €, celui d’un dentier est fixé à 182,50 €, tandis que celui d’un bridge de trois éléments s’élève à 279,50 €. Mais en réalité, ces tarifs dits « de responsabilité » sont très inférieurs aux montants réels : en moyenne une prothèse dentaire coûte 600 €. A cela s’ajoute le coût des consultations d’une trentaine d’euros, sans compter les dépassements d’honoraires.

Quelle prise en charge de l’Assurance maladie ?

Sur la base des tarifs de responsabilité, l’Assurance maladie rembourse un taux de 70%. Par exemple, si votre couronne coûte 107,50 €, vous serez effectivement remboursé 75,25 €, la différence et les dépassements d’honoraires restants à votre charge ou celle de votre mutuelle. Normalement, vous n’avez pas à avancer les frais si vous présentez votre carte vitale.

Vérifiez bien que la base de la couronne est métallique : les couronnes en céramique ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie. Vérifiez également que votre prothèse dentaire figure dans la liste des actes et prestations prises en charge. Certaines prothèses spécifiques ne sont en effet pas du tout remboursées.

Le prix des consultations est également remboursé à 70% par l’Assurance maladie, mais les dépassements d’honoraires restent à votre charge. Choisissez donc votre chirurgien-dentiste avec soin pour éviter les coûts superflus. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec différents professionnels pour comparer leurs avis et leurs offres. Le devis demandé ne vous engage à rien.

Quelle prise en charge avec ma mutuelle ?

Toutes les complémentaires santé proposent normalement un remboursement intégral des 30% laissé à votre charge. Vérifiez que c’est bien le cas en consultant la brochure de votre mutuelle : la mention « 100% TC » (tarif de convention) doit apparaître. Mais si vous consultez un médecin stomatologiste, vous devez tout de même payer 1 euro symbolique qui n’est pas compris dans le remboursement.

Certaines mutuelles haut de gamme prennent même en charge les dépassements d’honoraires. Le pourcentage affiché sur la brochure grimpe alors à 200 ou 300% TC. Pour éviter ces dépassements, vous pouvez également consulter les chirurgiens-dentistes membres du réseau de soins de votre mutuelle.

Quel remboursement pour mes prothèses auditives ?

A partir d’un certain âge, des prothèses auditives deviennent indispensables pour continuer à vivre confortablement au quotidien. Mais comme ces appareils sont coûteux, beaucoup de séniors y renoncent par faute de moyens. Voici quelques conseils pour bénéficier de la meilleure prise en charge de la part de l’Assurance maladie et de votre complémentaire santé.

Combien coûte une prothèse auditive ?

Une prothèse auditive coûte en moyenne entre 1 000 et 2 000 € par oreille. Ce montant inclut l’appareil auditif lui-même, mais aussi une dizaine d’heures de séances de suivi et d’adaptation assurées par un audioprothésiste pendant cinq ans. Le prix varie selon le modèle : contour d’oreille, intra auriculaire et micro contour n’offrent pas la même performance. Afin de trouver la meilleure offre, il ne faut pas hésiter à contacter différents professionnels et à comparer leurs devis avant de se décider.

Quelle prise en charge de l’Assurance maladie ?

Si elle figure dans la liste des produits auditifs remboursables et qu’elle a été prescrite par un médecin, votre prothèse est prise en charge à 60% par l’Assurance maladie. Cependant, ce remboursement est effectué sur une base forfaitaire unique souvent inférieure au montant réel des appareils. En moyenne, vous ne serez remboursé qu’une centaine d’euros par oreille, mille euros restant parfois à votre charge. Les accessoires auditifs, écouteurs, microphones, vibrateurs et embouts auriculaires, sont également partiellement pris en charge.

Le montant couvert dépend principalement de votre âge et de votre degré de handicap. Par exemple, si vous avez moins de 20 ans, le tarif forfaitaire est beaucoup plus avantageux, compris entre 900 et 1 400 €.

Quelle prise en charge de ma mutuelle ?

Votre complémentaire santé peut alléger le coût de vos prothèses auditives. La prise en charge varie selon le contrat souscrit. En moyenne le montant remboursé oscille entre 140 et 2 000 €. Pour connaître la somme exacte, consultez la brochure de votre mutuelle. La mention « 100% TC » (Tarif de Convention) signifie que vous serez remboursé des 40% non pris en charge par l’Assurance maladie, mais seulement sur le régime de base. Les mutuelles les plus avantageuses proposent donc des remboursements à 200 voire 300% pour couvrir les véritables frais des prothèses auditives.

Quelle prise en charge de la CMU ?

Les personnes en situation de précarité peuvent bénéficier d’une prise en charge de la Couverture maladie universelle (CMU). Même si vous n’avez pas de mutuelle, vous pouvez ainsi obtenir le remboursement des frais non pris en charge par l’Assurance maladie, à condition que vos deux prothèses auditives n’excèdent pas 700 € chacune. Pensez à demander un devis à votre spécialiste : ce document vous sera demandé par votre caisse d’Assurance maladie.

Nouvelle convention 2017 avec la MGEN

A la recherche de structures soucieuses de la prise en charge des personnes en perte d’autonomie associée à une politique tarifaire raisonnable, c’est naturellement que la MGEN nous renouvelle sa confiance pour prendre en charge à domicile ses bénéficiaires de Levallois(retraités et mutualistes) .

La MGEN et l’A.S.D.L. viennent donc  de signer une nouvelle convention d’intervention confirmant ainsi nos liens historiques.

Séniors : vos vaccins sont-ils à jour ?

Avec l’âge, les défenses immunitaires s’affaiblissent, ce qui rend les séniors plus vulnérables aux maladies. S’ils ne sont pas tous obligatoires, les vaccins permettent de garantir la santé de la personne âgée. Grippe, coqueluche, zona, il est important de tenir son carnet à jour.

A partir de quel âge est-il conseillé de se faire vacciner ?

Dans la plupart des cas, les séniors commencent à se faire vacciner à partir de 65 ans. En réalité, le vieillissement du système immunitaire débute dès l’âge de 45 ans. Selon l’état de santé, il peut être judicieux d’envisager plus tôt la vaccination.

Les vaccins obligatoires

Les vaccins contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite nécessitent un rappel tous les 10 ans. Même si la vaccination contre ces maladies dangereuses est obligatoire, beaucoup de personnes ne sont pas vaccinées en France, souvent par oubli. On estime que deux tiers des personnes de plus de 65 ans ne seraient pas protégées contre la diphtérie, que 70% des séniors ne seraient pas vaccinés contre le tétanos, et que 20% des plus de 50 ans ne le seraient pas non plus contre la poliomyélite. Il est donc important de consulter son carnet de santé pour ne rater aucune injection. En cas de doute, il est préférable de consulter son médecin traitant pour faire le point.

Les vaccins recommandés

Le vaccin contre la coqueluche doit être renouvelé tous les 10 ans. Les personnes âgées qui ont des petits-enfants en bas âge doivent impérativement vérifier qu’elles sont bien vaccinées, car elles peuvent leur transmettre cette maladie respiratoire très contagieuse.

Le vaccin contre le pneumocoque n’est pas obligatoire, mais il est vivement conseillé aux séniors qui souffrent de diabète ou d’insuffisance respiratoire. 40% des cas répertoriés chaque année sont des personnes de plus de 65 ans. Rappelons que cette maladie est très dangereuse et entraîne chaque année entre 6 000 et 13 000 décès.

Le vaccin contre le zona est particulièrement recommandé aux personnes âgées. Les séniors de plus de 80 ans auraient en effet 50% de chance de plus développer un zona que des personnes plus jeunes.

Le vaccin contre la grippe doit être renouvelé tous les ans au début de l’automne. Il permet de protéger les séniors de cette maladie saisonnière dont les complications peuvent être mortelles. La grippe est en effet la première cause de mortalité infectieuse chez les plus de 75 ans. Toutefois, il est important de savoir que ce vaccin ne garantit pas une protection totale. Les mesures d’hygiène et de sécurité doivent donc toujours être respectées. De plus, il faut attendre deux semaines pour que le vaccin agisse contre le virus de la grippe.

La journée internationale des personnes âgées

Célébrée chaque année le 1er octobre, la journée internationale des personnes âgées a été instaurée par l’ONU en 1990. Le vieillissement de la population occidentale soulève de nouvelles problématiques spécifiques, comme la sénilité, la maltraitance ou la place des séniors dans la communauté. Il est important de sensibiliser le public à ces thématiques pour fonder une société plus solidaire et assurer le lien intergénérationnel.

Les personnes âgées dans le monde

Grâce au progrès médical, l’espère de vie ne cesse de s’allonger. On estime à 600 millions le nombre de séniors âgés de plus de 60 ans dans le monde. Ce nombre risque de doubler en 2025 et d’atteindre les deux milliards en 2050. En parallèle, le taux de natalité a tendance à baisser dans les pays occidentaux. Cette évolution démographique bouleverse profondément l’organisation de la société et représente un enjeu majeur dans le monde entier. Comment intégrer les séniors à l’effort collectif et prendre en charge leurs soins spécifiques ? Une prise de conscience est nécessaire.

En finir avec les préjugés

« Les personnes âgées sont paresseuses », « les vieux sont inutiles », « les séniors coûtent chers à la société »… Ces jugements de valeur irrespectueux sont le signe que le lien intergénérationnel est rompu. Les jeunes oublient souvent que les personnes âgées ont longtemps servi la communauté et soutenu le système économique. Ils méritent donc d’être pris en charge par la société qu’ils ont enrichi, et non pas d’être jetés comme des outils usés. De plus, dans certains pays, les séniors ne bénéficient d’aucune aide et continuent de travailler jusqu’à leur mort. On peut donc difficilement parler de population privilégiée, surtout quand on sait que l’âge est le premier critère de discrimination à l’embauche.

Le rôle des séniors dans la société

Une fois à la retraite, beaucoup de personnes âgées ont l’impression d’être mises au rebut. Elles sont pourtant des puits de savoir et des trésors d’expérience, et ont beaucoup à apporter à la jeunesse. En quête de sens, ou poussés par la nécessité économique, de plus en plus de séniors continuent de travailler ou d’aider leur famille. Par exemple, en Espagne, ce sont surtout les personnes âgées qui soignent les personnes dépendantes ou malades. En Afrique, où des millions de parents meurent du SIDA, ce sont les grands-parents qui élèvent les enfants orphelins. On peut donc parfaitement vieillir en restant actif et en contribuant à sa façon à l’effort collectif.

Des besoins spécifiques

Pour que les personnes âgées puissent vieillir dignement, il est important de garantir leurs droits en tant que citoyens. Le développement de services de soin de longue durée est une priorité. Dans la plupart des pays, les séniors n’ont en effet pas accès à un encadrement efficace. Le plus souvent, c’est la famille qui est chargée de veiller aux besoins du grand-père ou de la grand-mère. Mais un proche ne peut assumer les fonctions d’un véritable professionnel de la santé. De plus, ce genre de système laisse la personne âgée vulnérable au bon vouloir de ses proches. Les cas de maltraitance, d’abus ou de négligence sont très nombreux, la violence subie pouvant aussi bien être physique que psychologique. Les hôpitaux doivent donc créer des services adaptés, mais aussi former un personnel à la fois qualifié et empathique. Les institutions et les lois doivent également être repensées pour mieux protéger les séniors.

Ces profonds changements n’auront lieu que si il y a débat et consensus social.

Très différente de la fête des pères, la journée internationale des personnes âgées ne vise pas à célébrer ses grands-parents, mais à engager le dialogue entre les générations.

Un réseau social pour les seniors

Loin d’être dépassés par les évolutions numériques, les seniors s’approprient les nouvelles technologies. La communication en ligne est en effet très pratique pour les personnes âgées à mobilité réduite. Les réseaux sociaux leur permettent également de rester en contact avec leurs proches, particulièrement leurs petits-enfants ultra connectés. Et si le digital était la clé pour assurer le lien intergénérationnel et rompre la solitude ?

Les seniors et le digital

Non, les seniors ne sont pas dépassés par le numérique ! En France, on estime que 30% des internautes sont âgés de plus de 50 ans. L’achat et la communication en ligne seraient leurs principales motivations. 1 senior sur 5 déclare d’ailleurs utiliser les réseaux sociaux pour entretenir ses relations. 2, 8 millions de seniors seraient ainsi inscrits sur Facebook, contre 520 mille sur Twitter. Les plus de 50 ans à la retraite, éviteraient ainsi l’isolement en restant « connectés » à la société. Un moyen de rester jeune et dans le vent ? L’apprentissage numérique est certainement un bon moyen d’occuper son temps libre et de stimuler son cerveau. En maîtrisant les nouveaux outils numériques, les seniors apprennent aussi à communiquer avec leurs petits-enfants. C’est parfois même les enfants qui forment les grands-parents, avec beaucoup de patience. De cette façon, le lien intergénérationnel est renoué.

Facebook séduit les séniors

Les réseaux sociaux sont des espaces d’échanges privilégiés pour les seniors qui peuvent davantage s’exprimer et être entendus sur internet que dans la vie réelle. Ils se sentent valorisés et ont l’impression d’appartenir à une communauté. Certains savoirs peuvent même être transmis sous forme de vidéos postées sur YouTube ! Alors que les plus jeunes ont tendance à préférer Snapchat et Instagram, les seniors sont de plus en plus nombreux sur Facebook. On estime que la part des plus de 55 ans sur ce réseau social a augmenté de 80% depuis 2011. Les seniors apprécieraient particulièrement de pouvoir entrer en contact avec des personnes qui partagent leurs centres d’intérêt, tout en bénéficiant d’une bonne protection de leurs données personnelles. Facebook est d’ailleurs en train d’adapter ses contenus et ses services pour cibler cette nouvelle frange de la population.

Les silver réseaux sociaux

Certains réseaux sociaux ont été spécialement créés à destination des seniors. C’est par exemple le cas de Quintonic, une plateforme d’échange gratuite réservée aux seniors. Proche d’un site de rencontre, cette communauté vise à mettre en relation des personnes du même âge qui partagent des centres d’intérêt et habite la même région. Un bon moyen de faire de nouvelles rencontres en ligne, puis de se réunir dans la vie réelle pour un événement ou une activité ! Surtout quand on sait que la solitude a des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale.

Un village Alzheimer ouvrira ses portes dans les Landes

Conserver une vie sociale ordinaire n’est pas toujours évident pour les séniors atteints de la maladie d’Alzheimer. Le village spécialisé qui ouvrira ses portes dans les Landes a été créé dans le but d’accueillir les personnes atteintes de cette maladie neuro dégénérative et d’améliorer leur qualité de vie.

Améliorer l’accompagnement

Le département des Landes accorde une grande importance à la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Un tiers des structures d’accueil pour personnes âgées du territoire sont en effet dotées d’unités spécialisées dans l’accompagnement des personnes atteintes d’Alzheimer. La création du premier village Alzheimer de France dans les Landes vise à améliorer l’accompagnement des séniors malades.

Un concours d’architecte a été mis en place en janvier 2016 afin de déterminer l’équipe chargée de construire ce village pilote à partir de 2017. Le village est censé ouvrir ses portes au cours de l’été 2018 et accueillir en tout 120 résidents. Le coût d’hébergement ne sera pas plus élevé que celui des classiques Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Il faudra débourser en moyenne 1 800 euros mensuels pour pouvoir habiter au sein de ce village.

Préserver la vie sociale des malades

Le village Alzheimer se veut être un lieu de vie convivial, loin de l’univers parfois trop médicalisé des établissements spécialisés. Le village a ainsi été conçu pour permettre aux malades de continuer à vivre comme d’ordinaire, sous la surveillance discrète de professionnels. Le village sera divisé en différents quartiers destinés à accueillir une trentaine de malades. Chaque quartier sera sous la responsabilité d’assistantes de soins en gérontologie. Le village comportera une épicerie, une ferme et son potager, une auberge, une salle de fête, et même un lieu de culte. Un marché se tiendra chaque semaine au sein du village. De cette façon, les malades pourront renouer des liens sociaux avec des personnes qui partagent les mêmes problèmes de santé.

Offrir une prise en charge médicale discrète

Les personnes qui vivront au sein du village Alzheimer des Landes auront à leur disposition plus d’une centaine de professionnels de santé, allant du médecin aux infirmiers, en passant par des psychologues, des kinésithérapeutes et des ergothérapeutes. Des bénévoles viendront également seconder l’équipe médicale dans la prise en charge des malades. Comme le but du village est de maintenir le plus longtemps possible les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer dans un environnement social ordinaire, aucun personnel ne se promènera dans les rues habillé d’une blouse blanche. Toutefois, les malades resteront toujours sous l’étroite surveillance de l’équipe de soignants et de bénévoles.

Tout savoir sur la réforme des tutelles

La tutelle est une mesure destinée à encadrer les personnes majeures en perte d’autonomie, notamment les séniors malades. En 2015, la loi de modernisation et de simplification du droit à modifié le régime de protection juridique des majeurs. Voici les nouvelles mesures prises en faveur des personnes fragilisés par la vieillesse, un handicap ou la maladie.

Sauvegarde, curatelle et tutelle

Selon le degré de perte d’autonomie, il existe différentes solutions juridiques pour protéger la personne majeure vulnérable et son patrimoine. Si l’accompagnement est temporaire mais urgent, le juge peut prononcer la sauvegarde de justice. Si la personne nécessite une aide sur le long terme, on peut demander une curatelle. La tutelle est réservée aux personnes qui ont perdu leurs capacités physiques et mentales au point de ne plus être en mesure d’exprimer leur volonté sur la longue durée. Elles ont alors besoin qu’un proche ayant leurs meilleurs intérêts à cœur les représente dans les actes de la vie civile et gère leur patrimoine.

Fonctionnement de la tutelle

La demande de placement sous tutelle peut émaner de la personne elle-même, de son conjoint, d’un parent ou d’un proche de longue date. La demande doit être appuyée par l’avis d’un médecin et la personne à protéger peut éventuellement être auditionnée. Si le tuteur prend en charge la gestion administrative du patrimoine et les actes de la vie civile, la personne sous tutelle conserve le droit de prendre toutes les décisions relatives à sa personne, comme son lieu de résidence.

Ce que la réforme de 2015 a changé

Depuis la loi du 16 février 2015 concernant la modernisation et la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures, le régime de protection des majeures a subi des modifications.

La durée maximale de la tutelle passe de cinq à dix ans, dans les cas où le médecin constate que la perte de capacité n’est pas susceptible de s’améliorer. Cette durée peut être renouvelée jusqu’à 20 ans. Les décisions de renouvellement excédant cette durée prononcées avant la réforme doivent être révisées dans un délai de 10 ans.

L’avis préalable d’un médecin inscrit sur la liste du Procurateur n’est plus nécessaire pour faire entrer un majeur sous tutelle dans un établissement de soin. Toutefois, le médecin qui donne l’avis ne doit pas travailler dans l’établissement concerné.

Le tuteur n’a plus besoin de l’accord du juge pour fixer le budget de la tutelle. Il décide seul à condition de tenir informé le conseil de famille, le juge n’intervient qu’en cas de litige ou de difficulté.

Un nouveau dispositif alternatif à la tutelle a été mis en place. La justice peut désormais autoriser des ascendants, descendants, frères et sœurs, ou partenaires à représenter la personne fragile sans avoir besoin de passer par une mesure de protection judiciaire.

À Rennes, un centre de loisirs pour séniors ouvre ses portes

Si les plus jeunes ont droit à leurs parcs d’attractions, pourquoi les séniors n’auraient-ils pas leurs propres centres de loisirs ? C’est dans cet esprit qu’Antoine Moussier, un trentenaire visionnaire, a créé à Rennes l’île aux séniors, le premier centre de loisirs dédié aux plus de 50 ans.

Un concept qui séduit

D’ici quelques années, les personnes âgées de plus de 50 ans représenteront près de 34 % de la population française. Il est important de proposer à cette tranche d’âge des activités et loisirs adaptés à leurs besoins, goûts et aspirations. C’est cet argument qui a permis à Antoine Moussier, un ancien chef de projet dans l’aéronautique, de convaincre les banques de lui prêter les fonds nécessaires à la création de son « Ile aux séniors ». En tout, 300 000 euros ont été nécessaires à l’aboutissement du projet. Le silver public semble déjà conquis par ce concept innovant qui met les personnes âgées à l’honneur.

Un bâtiment industriel converti en centre de loisirs

Antoine Moussier a déniché à Vézin-le-Coquet, dans la banlieue de Rennes, un bâtiment industriel qui servait à entreposer des motos. Après des travaux de rénovation et d’aménagement, le complexe de loisirs a ouvert ses portes en début d’année. L’entrepôt a fait place à une surface de 1300 m² dédiée aux séniors. Dans ce lieu atypique, tout a été pensé pour permettre aux plus de cinquante ans de se divertir selon leurs envies. Pendant que les uns se déhanchent sur la piste de danse, les autres peuvent siroter un verre au bar. Du baby-foot au billard, en passant par l’incontournable flipper, les activités sont variées. Les plus coquettes disposent d’un salon de coiffure et d’un centre de beauté pour se délasser et prendre soin d’elles.

Un centre de loisirs pour le corps et l’esprit

L’Ile aux séniors de Rennes n’est pas uniquement un lieu de détente. C’est également un centre où les personnes âgées peuvent approfondir leurs connaissances et continuer à se cultiver. Des cours d’informatique et de langues étrangères y sont notamment donnés. Le concepteur du projet a également ouvert un centre d’aquagym où les séniors peuvent entretenir leurs muscles et articulations pour rester en forme.

Ma commune Ma santé

La Ville de Levallois lance dès cette rentrée 2016, par l’intermédiaire de son CCAS, le dispositif Ma commune Ma santé, qui propose aux Levalloisiens une complémentaire santé mutualisée pour tous et, surtout, pour les seniors.

Le dispositif Ma commune Ma santé, mis en place avec l’association Actiom, propose aux Levalloisiens qui le souhaitent de bénéficier d’une complémentaire santé communale mutualisée, à moindre coût et accessible à tous.

  • A qui s’adresse t-il en particulier ?
    Ma commune Ma santé est ouverte à tous les Levalloisiens. Cependant, les salariés des entreprises, depuis le 1er janvier 2016, peuvent bénéficier d’une mutuelle négociée par leur employeur avec des tarifs uniques.L’objectif recherché par Ma commune Ma santé est de permettre aux personnes non salariées (seniors, demandeurs d’emploi, commerçants, artisans, travailleurs indépendants, professions libérales…) de pouvoir adhérer à une complémentaire santé collective, négociée au meilleur tarif, et sans subir d’augmentation importante d’une année sur l’autre.
  • Quelles sont les conditions pour adhérer ?
    Être Levalloisien(ne) avant tout. Pas de limite d’âge, pas de questionnaire de santé.
  • Quelles sont les garanties proposées ?
    Les garanties sont personnalisables et négociées. L’offre Ma commune Ma santé assure une couverture de soin à plusieurs niveaux.
  • Comment en bénéficier ?
    Il suffit de se rendre au CCAS, en l’Hôtel de Ville, pour retirer un dossier d’inscription, renseigner le bulletin d’affiliation et le redéposer au CCAS.
  • Comment obtenir de plus amples informations ?
    Tout simplement en contactant le CCAS pour vous inscrire à une des permanences des vendredis à compter du 7 octobre, mais surtout en se rendant aux réunions d’information prévues les vendredis 23 et 30 septembre à 16 h au Pavillon des Fêtes

CANICULE, adoptez les bons reflexes

L’ASDL partage les consignes du ministère chargé de la santé et de l’inpes (institut national de prévention et d’éducation pour la santé)

En période de canicule, quels sont les signaux d’alerte?
  • Crampes,
  • Fatigue inhabituelle,
  • Maux de tête,
  • Fièvre>38°,
  • Vertiges/Nausées,
  • Propos incohérents.
En période de canicule, quels ont les bons gestes?
  • Je bois régulièrement de l’eau
  • Je mouille mon corps et je me ventile
  • Je mange en quantité suffisante
  • J’évite les efforts physiques
  • Je ne bois pas d’alcool
  • Je maintiens ma maison au frais: je ferme les volets le jour
  • Je donne et je rends des nouvelles de mes proches

 

 

Les meilleures applis pour séniors

Il existe désormais de nombreuses applications dédiées aux séniors. Certaines visent à faciliter la communication avec les proches, d’autres à gérer plus facilement les oublis dus à l’âge, ou encore à améliorer le bien-être au quotidien. Voici une sélection des meilleures d’entre elles.

Pour mieux communiquer

L’une des applications à privilégier pour rester en contact est Skype. Cette appli permet de communiquer facilement en visiophonie avec son entourage, grâce à une interface facile à utiliser même pour les personnes âgées.

Dans un autre style, l’application Dragon Dictation assiste le sénior quand il envoie ses mails et messages. Le système de reconnaissance vocale intégré transcrit un texte ou un message que l’utilisateur lui dicte. Le texte peut ensuite être envoyé par mail ou SMS.

Pour surveiller la santé

L’application MediSafe rappelle au sénior quand prendre ses médicaments. Concrètement, la personne âgée reçoit sur son smartphone une alerte à la date et l’heure programmée. Si elle n’éteint pas l’alerte, la personne chargée de suivre sa santé reçoit un SMS lui signalant l’oubli. Elle peut ainsi l’appeler pour vérifier que tout va bien et lui rappeler de vive voix qu’il est temps de prendre son médicament.

My pain diary est une application qui permet de surveiller l’évolution des symptômes d’une maladie pour les transmettre au personnel médical. L’application moniteur de pression artérielle fonctionne aussi dans cette optique, sauf que ce sont les signes vitaux qui sont répertoriés. Le personnel médical qui prend en charge le sénior est tenu au courant par mail de l’évolution de son état de santé.

Pour se divertir

Pour un sénior, il est indispensable de stimuler continuellement son cerveau afin de prévenir la dégénérescence cognitive et la perte de mémoire. Dans ce but, l’application Celebral Challege HD propose des exercices et des mini-jeux permettant de muscler ses neurones tout en s’amusant. L’application Crosswords répertorie également différents niveaux de grilles de mots croisés pour les amateurs de jeux linguistiques qui souhaitent tester et enrichir leur vocabulaire.

Pour mieux voir

La vue tend à baisser avec l’âge. L’application Big Launcher a été conçue pour modifier le système d’affichage du smartphone du sénior. Les icônes sont plus colorées et plus grandes, donc mieux visibles, et les textes s’affichent dans une police plus grande que la normale. L’application Silver Surf offre également aux personnes âgées une meilleure visibilité des pages web grâce à un contraste plus élevé. Elle permet aussi de zoomer sur les zones de texte pour mieux les lire. Enfin, pour les personnes malvoyantes, il est recommandé d’installer l’application Voice reading qui se charge de lire à haute voix le contenu des pages web et des fichiers.

Garantir le droit des aînés

La Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que tous les êtres humains naissent libres en droit et en dignité. Cette égalité ne devrait pas changer avec l’âge, pourtant il est difficile de faire valoir ses droits quand on vieillit. Que faut-il faire pour garantir le droit des aînés ?

Quels sont les droits des personnes âgées ?

La Charte des personnes âgées a été mise en place en 1999 par la fondation nationale de gérontologie et le ministère de l’Emploi et de la Solidarité. Le but de cette charte est de garantir la dignité, la liberté et les droits des séniors dépendants.

L’un des principaux points de la charte est la liberté de choisir le mode et le cadre de vie. La personne âgée, même si elle se trouve en situation de dépendance ou de handicap, reste libre de décider de l’endroit où elle souhaite résider, ainsi que la façon dont elle préfère vivre. Si le maintien à domicile du sénior comporte certains risques, la famille et les intervenants ne sont pas en droit de le lui interdire. En revanche, ils ont le devoir de l’informer des risques qu’il court en optant pour ce choix. Si sa situation physique ou mentale nécessite un encadrement spécialisé, le lieu d’accueil doit être choisi avec l’accord de la personne âgée. Si ses ressources ne le lui permettent pas d’avoir accès aux soins nécessaires, des aides peuvent lui être apportées par la collectivité.

Une autre partie importante de la charte concerne les liens sociaux. Une personne âgée, même dépendante, a droit à une vie sociale. Qu’ils résident en maison de retraite ou à domicile, les séniors restent libres de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie en société. Les intervenants qui prennent en charge les personnes âgées doivent agir de manière à préserver ou à stimuler cette vie sociale.

La charte souligne également que le sénior doit garder la maîtrise de son patrimoine et de ses revenus. En cas de pression familiale ou extérieure, il a droit de demander une protection juridique de ses biens, mais aussi de sa personne.

Comment dénoncer les abus ?

Les personnes âgées sont souvent victimes de nombreux abus, mais par peur d’être abandonnées, elles renoncent à porter plainte. Ces abus peuvent être d’ordre physique, moral ou financier. Les intervenants qui prennent en charge le sénior peuvent, par ignorance ou en toute connaissance de cause, négliger la personne âgée, parfois même l’injurier et la brutaliser. Rien ne justifie ce type de comportement violent à l’encontre d’une personne fragile. Il ne faut pas hésiter à porter plainte auprès du directeur de l’établissement de l’accueil, ou de l’agence qui fournit le prestataire s’il s’agit d’une aide à domicile.

Certaines personnes malintentionnées profitent aussi de la fragilité du sénior pour détourner ses biens, lui soutirer de l’argent ou lui faire signer des procurations. Si l’une de ces situations se présente, il ne faut pas hésiter à porter plainte pour abus de faiblesse auprès du commissariat de sa résidence. Il est aussi possible d’adresser directement une lettre recommandée avec avis de réception au procureur de la République. Cette seconde option est plus intéressante, car si le plaignant ne reçoit pas de réponse dans un délai de trois mois, il peut se constituer partie civile et obliger la justice à procéder à une enquête.

Partir en vacances lorsqu’on est âgé et peu mobile

Les personnes âgées, surtout celles qui ont des problèmes de mobilité, quittent rarement leur domicile. Il est pourtant essentiel de partir en vacances pour rompre la solitude, renouer avec ses proches ou faire de belles rencontres. Diverses solutions existent pour permettre aux séniors de profiter des vacances comme tout le monde.

Partir par ses propres moyens

Un service d’assistance est désormais mis en place au sein des gares et aéroports français pour mieux aider les personnes à mobilité réduite à se déplacer. Pour bénéficier de ce service, il est toutefois indispensable de réserver au moins 48 h à l’avance. Si dans les aéroports, les services d’assistance sont quasi identiques, il n’en est pas toujours de même dans les gares. Avant le départ, il convient de s’assurer que les stations traversées et les trains empruntés sont bien adaptés à la mobilité réduite.

Pour les adeptes des voyages en voiture, il existe aussi des véhicules de location adaptés au transport des personnes à mobilité réduite. Pour que le voyage se passe au mieux, il est indispensable de respecter le rythme de la personne âgée et prendre le temps de faire des pauses fréquentes.

En ce qui concerne l’hébergement, les propriétaires des établissements touristiques sont tenus par la loi de mettre en place des infrastructures adaptées aux personnes à mobilité réduite. Aucun hôtel, auberge ou restaurant ne peut donc refuser de vous accueillir sous prétexte qu’il n’est pas correctement équipé.

Intégrer un groupe de voyageurs

Les adeptes des voyages de groupe peuvent faire appel aux services d’une agence de voyages. Certains tours opérateurs se sont spécialisés dans l’organisation de séjours pour séniors. Ces séjours se font par groupe de 10 à 20 voyageurs. L’organisateur se charge de tout, du transport à l’hébergement, en passant par les activités à effectuer et les sites à découvrir tout au long du séjour. Cette formule facilite les nouvelles rencontres car les participants viennent d’horizon, voire de pays différents.

Séjourner chez la famille

Les personnes âgées dépendantes qui vivent dans des résidences pour séniors ou des maisons de retraite peuvent s’absenter 21 jours sans perdre leur place. Elles peuvent profiter de cette période pour partir en vacances au sein de leur famille. Si l’état du patient nécessite des soins particuliers que les proches ne peuvent pas prodiguer eux-mêmes, ils peuvent recourir aux services d’une aide à la personne. Cette dernière se chargera des soins et de la toilette de la personne âgée durant son séjour familial.

Séjourner dans des villages de vacances

Les villages de vacances pour séniors associent des activités de loisirs habituelles à une structure médico-sociale performante. Dans ces villages mis en place par des associations, les séniors dont la mobilité est réduite sont pris en charge selon des prestations à la carte. De cette façon, les séniors continuent à bénéficier des mêmes accompagnements médico-sociaux dispensés au sein des EPHAD. Dans le même temps, des animations et des activités sont programmées pour leur permettre de se divertir en groupe, éveiller leur curiosité et favoriser les nouvelles rencontres.

L’hébergement temporaire

L’hébergement temporaire est une formule destinée à accueillir les personnes âgées qui nécessitent un encadrement de courte durée. Grâce à ce dispositif, les séniors peuvent être logés provisoirement au sein d’un établissement spécialisé ou chez des accueillants familiaux, le temps de reprendre des forces et de retrouver confiance.

Quels avantages ?

Séjourner en hébergement temporaire est pour la personne âgée l’occasion de sortir de son isolement et d’adopter un rythme de vie structuré. C’est également l’opportunité de tester la vie en collectivité, dans l’optique d’entrer en maison de retraite. Pour les séniors qui vivent dans des endroits difficiles d’accès, le séjour hivernal dans un hébergement temporaire permet également de passer la saison froide en toute sécurité.

Pour les proches qui assurent l’encadrement, l’hébergement temporaire leur permet de prendre du temps pour se ressourcer. Ce type d’encadrement leur permet aussi d’échanger avec des professionnels qualifiés qui peuvent les conseiller.

Quand y séjourner ?

Après une hospitalisation, l’état de santé de la personne âgée ne lui permet pas toujours de retourner directement à son domicile. Séjourner dans un hébergement temporaire est alors une alternative intéressante. Cette structure offre au sénior l’appui médical dont il a besoin pendant sa rééducation. Ses proches ont ainsi le temps d’adapter son domicile à ses besoins, et de s’organiser quant à l’accompagnement quotidien à mettre en place.

Le séjour en hébergement temporaire permet également aux séniors dépendants de trouver l’aide quotidienne qui leur est indispensable quand les proches qui les prennent en charge habituellement doivent s’absenter.

Comment trouver une place ?

La plupart des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) disposent de places réservées à l’hébergement temporaire. D’autres structures sont exclusivement dédiées à ces séjours de courte durée. Pour obtenir une place dans l’un ou l’autre de ces établissements, il faut déposer un dossier d’admission comme pour une demande d’hébergement permanent. Le sénior passe une visite de préadmission et son dossier médical est scrupuleusement étudié par l’équipe de soin. Cette procédure prend parfois du temps, aussi il est préférable d’effectuer la demande le plus tôt possible. Certains établissements ne disposent en effet pas des moyens nécessaires pour accueillir les personnes âgées en urgence. Pour trouver une place de dernière minute, le mieux est de se renseigner au point d’information locale ou de se tourner vers une plateforme d’accompagnement et de répit.

Il est également possible de trouver une place au sein d’une résidence services ou d’un logement-foyer. Ces structures ne sont pas médicalisées et conviennent aux séniors dotés d’une certaine autonomie. Pour connaître les modalités d’admission, le mieux est de prendre directement contact avec l’établissement. L’hébergement temporaire chez des accueillants familiaux est également une alternative intéressante. La personne dépendante est prise en charge dans une famille en contrepartie d’un salaire et de remboursements de frais.

Quel coût ?

Le tarif de l’hébergement temporaire diffère selon le type d’établissement choisi. Certaines aides contribuent à financer ces frais. Parmi ces aides figure l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) réservée aux personnes dont la perte d’autonomie est évaluée de GIR 1à GIR 4. Il est aussi possible d’obtenir l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) pour financer le séjour. Certains départements et mairies mettent également en place des dispositifs d’aide au niveau local pour les personnes âgées dépendantes. Il faut alors se renseigner auprès de sa collectivité.

Personnes âgées : gare aux malfaiteurs !

Les personnes âgées sont souvent prises pour cible par les voleurs et autres escrocs. Souvent dépendantes ou malades, elles représentent des proies vulnérables. Dans la rue comme à la maison, la prudence est de mise. Voici quelques conseils pour repérer les arnaques et mieux se protéger.

Comment se protéger dans la rue ?

Une personne âgée, surtout si elle est seule, est vulnérable dans la rue. Pour éviter les agressions physiques, il est conseillé de ne pas se promener seul, et jamais la nuit. Il est aussi recommandé de ne pas attirer l’attention sur soi. Le sac doit toujours être fermé et gardé en bandoulière. Les papiers importants doivent rester à la maison, mais il est possible d’en transporter des copies. Il est aussi recommandé de laisser sa carte bancaire chez soi le plus souvent possible.

Il faut éviter de retirer de l’argent au distributeur automatique sans être accompagné. Il est conseillé de ne pas composer son code en présence d’un inconnu et de limiter au maximum le montant à prendre. Le mieux est également d’éviter de compter l’argent retiré en pleine rue, pour ne pas attirer l’attention des malfaiteurs. Au moment de rentrer, n’acceptez l’aide de personne pour porter votre sac. Méfiez-vous des passants qui soudain insistent pour vous accompagner.

Comment se protéger chez soi ?

Sous aucun prétexte, il ne faut laisser un inconnu pénétrer chez soi. Certains escrocs n’hésitent pas à sonner à la porte et à détourner l’attention de l’habitant pendant qu’un complice pénètre à l’intérieur du logement pour dérober les objets de valeurs. Si une personne sonne à la porte, il faut toujours demander son identité avant d’ouvrir. Au moment d’ouvrir, laissez la chaîne de la porte en place par mesure de sécurité. Si l’inconnu se présente en tant que livreur, employé du gaz, plombier ou électricien, il est recommandé de demander à voir sa carte professionnelle avant de le laisser entrer. Si vous n’attendiez aucune venue, refusez carrément d’ouvrir la porte.

Comment se protéger des démarches frauduleuses ?

Les escrocs font souvent des repérages par téléphone ou du porte à porte pour repérer les personnes vulnérables. Pour cette raison, il faut refuser de répondre aux sondages et ne jamais mentionner qu’on vit seul. Il est aussi recommandé de ne pas donner des informations confidentielles et personnelles par téléphone, même si son interlocuteur semble être une personne digne de confiance comme un employé de la banque. Certains malfaiteurs sont de très bons acteurs. Si un inconnu appelle en disant qu’un proche du sénior est malade ou accidenté, et qu’il est nécessaire de lui envoyer de l’argent pour payer les soins d’urgence, il ne faut pas se laisser emporter par ses émotions et refuser catégoriquement. Contactez la personne ou un autre proche pour connaître la vérité. Dans le doute, n’hésitez jamais à appeler la police qui pourra se renseigner pour vous.

Personnes âgées : 3 records sportifs à couper le souffle

Avec l’âge, on a tendance à moins bouger : peur de tomber, mobilité rendue difficile par les maladies… Et pourtant, la sédentarité est l’ennemi juré de la santé et de l’autonomie. Rester actif après 65 ans est capital et tout à fait faisable, chacun selon ses capacités.

Les bienfaits de l’activité physique au quotidien

A tout âge, l’activité physique régulière peut améliorer considérablement la santé et prolonger vie active et autonomie. Rester actif est nécessaire même lorsque l’on atteint un âge avancé. Bouger permet de réduire l’invalidité et d’améliorer la qualité de vie des aînés. Alors qu’au contraire l’inactivité physique est accompagnée d’un cortège de problèmes qu’on dit liés à l’âge, mais qui pourraient être réduits en évitant la sédentarité. Celle-ci provoque en effet une diminution de la densité osseuse et de la force musculaire. L’inactivité est ainsi l’une des principales causes des maladies liées à la vieillesse, car elle affaiblit notamment le cœur et les poumons. La personne inactive sur le plan physique devient moins souple. Or la flexibilité et la force musculaire sont nécessaires à la mobilité et donc à l’accomplissement des tâches de la vie quotidienne. L’activité physique de son côté renforce l’équilibre et prévient le risque de chute lié à la diminution de la masse osseuse. Elle permet de réduire plusieurs maladies chroniques et problèmes de santé, notamment l’arthrite, les maladies cardiovasculaire, le diabète de type II, certains cancers (colon, sein), l’ostéoporose, l’hypertension, l’angoisse, la dépression…. L’activité physique régulière contribue également beaucoup aux capacités fonctionnelles et cognitives (surtout la mémoire et l’attention). Elle soulage les symptômes de dépression et d’anxiété et améliore le sommeil et l’humeur. Elle facilite aussi l’intégration sociale et contribue ainsi à la qualité de vie de la personne âgée.

Le top 3 des records sportifs

  1. Robert Marchand, le centenaire le plus rapide à vélo

Recordman du 100 kilomètres à vélo, cet homme de 1m52 pour 51 kg est né le 26 novembre… 1911 ! Il est connu pour ses divers records obtenus à plus de 100 ans. Parmi eux, celui établi à Lyon dans la catégorie des plus de 100 ans : 4 heures 17 minutes et 27 secondes, soit 23 km/h. Le 31 janvier 2014, à 102 ans, sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, il parcourt 26,927 kilomètres en une heure. Un nouveau record, salué à un niveau international.

  1. Olga Kotelko et ses 23 records mondiaux

Née le 2 mars 1919 et décédée le 24 juin 2014, Olga Kotelko est considérée comme l’une “des plus grandes athlètes du monde”. C’est pourtant à l’âge de 77 ans qu’elle commence l’athlétisme. Et lors des 13e WAVA (Championnat du monde des athlètes vétérans) à Gateshead en 1999, elle bat deux records mondiaux et gagne six médailles d’or dans la catégorie des femmes de plus de 80 ans. En 1999, au World Masters Games à Sydney, elle bat le record en lancer du marteau (5,64 mètres) et en 100 mètres (23,95 secondes) dans sa catégorie (90-95 ans). Il s’agit de sa quatrième participation à une compétition mondiale. En 2010, elle possède 23 records mondiaux en athlétisme ; et participe aux épreuves de saut en longueur, triple saut, saut en hauteur, lancer du poids, lancer du disque, lancer du javelot, 100 mètres, 200 mètres, 400 mètres et le relais 4×100 mètres.

  1. Mary Allen Hardison, la femme la plus âgée à avoir sauté en parapente

C’est le 1er septembre 2011, jour de son anniversaire, que l’Américaine de 101 ans bat le record de la “personne la plus âgée à sauter en parapente”. Et ce, devant ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et arrière-arrière-petits-enfants. “Je veux surtout dire aux personnes âgées qu’il faut continuer à vivre, à faire des choses aussi longtemps qu’elles en sont physiquement capables. Soyez positifs”, exprime-t-elle dans le communiqué du Guinness Book.

Tout savoir sur l’aide et les soins à domicile

Les personnes âgées et les personnes handicapées dépendantes ont besoin d’une aide à domicile pour pouvoir continuer à rester chez eux. Quand l’état de santé de la personne le nécessite, une aide-soignante ou une infirmière vient épauler l’auxiliaire de vie pour effectuer les soins à domicile.

Qu’est-ce qu’une aide à domicile ?

Une aide à domicile est une personne en charge d’épauler la personne âgée ou la personne handicapée au quotidien, pour lui permettre de rester à son domicile. Il existe plusieurs types d’aide à domicile : l’aide aux tâches ménagères, l’assistant de vie, et l’auxiliaire de vie. L’aide aux tâches ménagères convient mieux aux personnes à mobilité réduite, mais qui ne sont pas forcément dépendantes. Ce professionnel se charge du nettoyage de la maison pour assurer le confort de la personne, fait les courses et la lessive et prépare éventuellement le repas du malade. L’assistant de vie convient aux personnes âgées ou handicapées dépendantes qui ont besoin d’assistance pour effectuer les tâches courantes de la vie quotidienne.

L’assistant de vie aide ainsi la personne à se lever, à se laver, à s’habiller, mais aussi à manger et à se coucher. Le professionnel se charge aussi de l’entretien de la maison en faisant les courses, le repas et la lessive. Il accompagne la personne âgée ou dépendante durant ses sorties, lui tient compagnie et l’aide dans l’accomplissement des tâches administratives. Le rôle de l’auxiliaire de vie est quelque peu identique à celui de l’assistant de vie, à la seule différence qu’il doit également faire une veille médicale. Il doit surveiller constamment l’état de santé de la personne dépendante pour déceler à temps les différents problèmes et évaluer leur éventuel caractère urgent. Selon un prescription médicale, l’auxiliaire de vie peut faire prendre des médicaments à la personne aidée ou lui faire faire des exercices de rééducation.

Qu’est-ce que les soins à domicile ?

Les soins à domicile sont les soins médicaux prodigués au domicile d’une personne âgée, handicapée ou souffrant d’une maladie chronique. Ces soins sont généralement accomplis par une infirmière ou une aide-soignante à domicile. Ainsi, les soins à domicile ne peuvent pas être effectués par l’aide à domicile. Ce type de soins est prodigué dans le cadre d’une hospitalisation à domicile ou d’un suivi médical après la sortie de l’hôpital. Ce service est fortement réglementé. Sa nécessité est déterminée par le médecin généraliste qui suit la personne âgée. La nature des soins dispensés, ainsi que la fréquence et la durée des visites sont également définies dans l’ordonnance qui autorise les soins à domicile.

Aides et soins à domicile : pour qui et quelles aides ?

D’une manière générale, ce sont les personnes âgées d’au moins 60 ans qui ont droit aux services d’aide et de soins à domicile, mais il est également possible d’étendre ce service aux personnes handicapées à forte dépendance de moins de 60 ans. Les services d’aide à domicile ainsi que les soins à domicile qui relèvent d’une prescription médicale sont pris en charge par la sécurité sociale. Pour ce qui est du financement, diverses aides sont mises en place pour permettre le financement de ce type de service. L’allocation personnalisée d’autonomie, le chèque emploi service universel ou CESU, la prestation de compensation du handicap ou PCH sont autant d’aides auxquelles il est possible de recourir pour financer les aides et soins à domicile.

Personnes âgées : où trouver du soutien ?

Pour une personne âgée, continuer à rester chez soi est souvent difficile, surtout quand l’autonomie tend à diminuer. Plusieurs structures sont mises en place pour venir en aide aux personnes âgées tout en favorisant le maintien à domicile.

L’accueil de jour pour rompre la monotonie

L’accueil de jour propose aux personnes âgées diverses activités pour s’occuper durant la journée et les aider à préserver ou à améliorer leur autonomie. Les accueils de jour sont une alternative intéressante contre l’hébergement en établissement. Le temps d’une demi-journée ou d’une journée entière, le sénior sort de chez lui, renoue des liens sociaux et effectue des activités thérapeutiques. Pendant ce temps, l’aidant familial peut prendre du temps pour lui et se ressourcer mais aussi discuter avec les personnes qui se trouvent dans la même situation que lui.

L’accueil temporaire pour faire face à l’urgence

Les accueils temporaires reçoivent les personnes âgées dont les aidants sont momentanément indisponibles ou dont l’état nécessite périodiquement une prise en charge spéciale. Le sénior peut y séjourner pendant une durée limitée : 90 jours par an en tout. La durée du séjour peut se faire de manière séquentielle, à temps partiel ou complet. Les accompagnants et la personne âgée peuvent ainsi organiser le séjour dans ces centres d’accueil en fonction des besoins de la personne et de la disponibilité des aidants.

Les plateformes de répit pour soulager les aidants

Prendre en charge une personne âgée nécessite beaucoup d’énergie de la part de l’aidant familial. Afin de le soulager de sa lourde tâche et éviter que la personne âgée ne se replie sur elle-même et sombre dans l’isolement, la plateforme apporte au sénior et à sa famille l’aide, l’écoute et le soutien dont ils ont besoin. L’aide proposée par la plateforme de répit peut être une aide à domicile qui vient remplacer l’aidant principal, pour quelques heures par jour. Cette solution convient aux personnes qui, en raison de difficultés à se déplacer ou d’un niveau de dépendance assez avancé, ne peuvent pas se rendre dans les dispositifs classiques comme l’accueil de jour, par exemple. En ce qui concerne le coût du service, la majeure partie des frais est prise en charge par la plateforme de répit, mais une participation modique est toujours demandée au bénéficiaire.

Si la personne âgée souffre de la maladie d’Alzheimer ou de toute autre pathologie neurodégénérative, l’accueil dans une halte de répit itinérante est une solution pour permettre à l’aidant de se ressourcer et au sénior de trouver tout le soutien dont il a besoin. Il permet également de préserver des liens sociaux, puisque les haltes de répit accueillent environ une dizaine de personnes qui présentent des troubles similaires. Il faut toutefois noter que seuls les séniors qui ne présentent que des troubles cognitifs légers et qui ont quand même conservé un certain degré d’autonomie sont reçus dans les haltes de répit.